mardi 30 octobre 2007

Parle à ma main!

En fait comme je vous abandonne jusqu'à lundi et que je suis quand même gentil, je vous laisse mon troisième message du jour (sympa non). Voilà donc ce que je viens de découvrir sur Youtube, je suis bien évidemment complètement fan...

Je vous laisse juger de la qualité artistique et de la portée symbolique de la chose:

Pour le plaisir des yeux


Je suis pauvre certes, mais je me devais de me faire ce cadeau, ne serait-ce que pour me remonter le moral. La journée va être longue sachant que je ne peux décemment pas l'ouvrir au bureau pour baver tranquillement dessus...

Vive le rugby, les dieux du stade c'est l'avenir !!!!!!! (ben ouais faut bien que je me console après cette petite finale merdissimale)

Gouffre

Je voulais vous parler culture aujourd’hui, j’avais prévu un article frais et enjoué sur un phénomène de société qui me parle. Mais non, j’ai été rattrapé par la triste réalité, et je suis donc dans l’obligation de vous parler de mes problèmes de trésorerie !

Comment ça je suis pas « obligé » mais bien sûr que si, ça vous passionne, je le sais d’avance !

Donc, ce matin c’est jour de paye. Enfin sauf pour moi. Non content de me sucrer une semaine de travail (oui je suis rentré ici le 24 mais mon contrat de commence que le 1er, une semaine dans le cul pour la gloire), ils ne me payent pas ce mois-ci. « Ben vous comprenez ça prend du temps ces choses là »

CA FAIT UN MOIS QUE JE SUIS LA CONNASSE IL TE FAUT COMBIEN DE SIÈCLES POUR VALIDER MON DOSSIER ?????????????????????

Restons calme, ça ne sert à rien de la tuer, ça détend, mais ça ne fait pas avancer mon dossier. Donc je demande gentiment une avance, et elle me dit « oui je me renseigne et je vous confirme ça ». La confirmation tombe et j’apprends que j’aurais un « montant indéterminé versé sur mon compte probablement la semaine prochaine ». Avec ça je me sens beaucoup mieux y a pas à dire.

Non parce qu’en temps normal, j’arrête de manger, j’envoie chier Orange et Free et je tiens un mois en autarcie (comprenez en creusant mon découvert), mais là j’ai deux facteurs qui font que non.

Premièrement je n’ai pas eu de salaire en septembre, enfin si mais une broutille qui couvrait à peine mes frais de bouche. Donc heureusement que je n’ai pas payé de loyer ce mois ci parce que j’avais tous mes comptes à zéro. Moralité pour pouvoir manger le midi en octobre j’ai creusé mon découvert (enfin mes découverts), sachant qu’il a fallut en plus que je paye certaines factures intéressantes (telle Free Orange et EDF), me voilà fin octobre à 1000€ de découverts cumulés (ouais j’ai trois comptes et ça aide pas quand on est dépensier comme moi), je vous fait grâce du montant des dépenses sur l’Amex (dont je suis très fier, je les ai divisé par trois, bon en même temps être logé nourri blanchi ça aide aussi). Donc pas d’avance de trésorerie possible.

Deuxièmement, je déménage demain, ce qui veut dire que dans la semaine j’ai fait 2500€ de chèques. Chèques qui devront un jour être débité sur mon compte. Je ne vous parle même pas de la facture pour le papier peint et la déco, hein, c’est superflu et un peu noyé dans la masse du reste.

L’un dans l’autre je suis fauché complet, comme rarement, pire que quand j’étais au RMI (comme quoi) et ça n’affole personne, à part moi peut-être. J’harcèle ma banquière pour qu’elle me fasse un crédit conso, elle refuse poliment (ou pas) de répondre à mes mails et à mes coups de fils (mais j’ai pris un rdv vendredi matin pour la menacer avec une arme s’il le faut, mais je vais les avoir ces 4000€ bordel !)

En désespoir de cause j’ai fait un heureux, le conseiller clientèle Finaref qui vient de me faire un virement de 2000€. J’espère au moins qu’on lui verses ses commissions… Le truc sympa c’est qu’au regard du montant de mes crédits (oui parce qu’il y a l’ordinateur aussi, plus les arriérés de mes fins de mois difficiles rmiesques), et du montant de mon loyer suis officiellement surendetté !

Oh joie, oh bonheur, oh délectation…

De toute façon il fallait bien que ça arrive un jour, n’est ce pas Mister Big ? Mais il y a quand même quelque chose qui me rend confiance en la vie aujourd’hui : j’ai enfin ma carte de cantine professionnelle (youpi).

Et si je revendais toutes les places gratuites sur lesquelles il y a marqué « invitation » que j’ai accumulés dans la semaine… Non ? Vous êtes sûr que ça ne se fait pas ? Ben si on peut plus profiter du système alors…

lundi 29 octobre 2007

J - 2

Le week-end fut ce qu’il fut, on va pas revenir dessus… Lundi matin sous la pluie, pluie que je remercie, parce que grâce à elle j’ai pu apprendre pas mal de choses. Mon pantalon de costume supporte mal la pluie, il colle sur ma peau, c’est plutôt désagréable, demain j’investi dans un pantalon de Kway. Mon parapluie n’est pas indestructible, et après avoir passé deux mois non-stop au fond de mon sac, il a fini par perdre deux de ces baleines, ce qui me rend particulièrement ridicule quand je dois l’ouvrir… Enfin mes chaussures sont bien aérées, et je ne risque pas la mycose par temps sec, en revanche par temps humide (genre comme aujourd’hui, les trottoirs de Paris sont un peu des torrents de montagne quand même), ben j’ai les doigts de pieds bien, bien, bien mouillés !!!

Mais qu’à cela ne tienne, tous ces petits désagréments du quotidien ne m’atteignent pas. Non car telle la blanche colombe qui survole un champs de bataille, je me ris de la bassesse de ses tracasseries.

Dans deux jours, vous deux jours, deux tous petits jours, je suis ENFIN chez moi, et là y rien de mieux. Du bonheur en tube, du concentré de joie, de l’essence d’autosatisfaction.

YES YES YES YES YES YES YES YEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEES !!!!!!!

Hum... ça c’est fait!

Bon bien sûr le bas peuple continue à se rappeler à moi en la personne de mon agence me précisant que si elle n’a pas le chèque des honoraires aujourd’hui je n’aurais pas mes clés mercredi. Mais je me ris de toi connasse, je me ris de vous bande de petits cancrelats esclaves du capitalisme, je suis heureux d’avoir mon nouveau chez moi, et si pour ça il faut que je te donne la moitié de mon premier salaire, soit, tu l’auras !

Et si en plus je dois sauter mon déj pour te l’amener, ben re-soit !

De toute façon, j’ai déjà repéré mon lustre au BHV (magnifiiiiiiiiiiiiiiiiiiiique), et le sticker que je vais mettre autour. J’ai également demandé à mes parents de me rendre certains de mes meubles. Je vais peindre mon meuble télé en noir et y coller un sticker blanc (que je n’ai pas encore trouvé). Je vais poser un papier peint très joli sur lequel je bave depuis des semaines (ils ont intérêt à en avoir encore). Je vais repeindre ma cuisine, mais je sais pas encore de quelle couleur, je déciderai ça selon les promo je pense. Et puis il y a mes magnifiiiiiiiiiiiiiiiques rideaux que j’ai déjà repérés aussi.

Bref au final ça va ressembler à l’appartement de 7h48 dans l’esprit et à celui de Mister Big dans les couleurs. Oui je copie honteusement mes amis, en même temps ils ont aussi copier Valérie Damidot, donc hein, voilà quoi…

Donc comment rendre un Gauthier heureux ? Laissez le faire mumuse avec des rouleaux de papier peint et de la peinture… Oui ça s’appelle un dérivatif, mais c’est mieux que le lexo, non ?

dimanche 28 octobre 2007

...

Résumé des dernière 24h:

3 Ixprim
3 lexo
3 antistaminiques

Oui je suis malheureux...

Après 10 jours de silence radio, l'américain vient de me virer de sa liste msn. Sans une explication, sans une fausse excuse, sans même le moindre mot...

Je me sens juste comme la dernière des merdes... En même temps c'est pas comme si c'était la première fois, j'en ai juste marre de me faire encore avoir à 26 ans, surtout de la part d'un merdeux de 20...

La merde va se pieuter vu qu'elle n'a rien d'autre à faire de sa vie de merde...

Ps: suis pas d'humeur pour les remarques sarcastiques, je préfère prévenir...

vendredi 26 octobre 2007

Interview

Aujourd’hui je vous propose une interview de moi par moi-même. ce procédé aura l’avantage de ne pas m’obliger à répondre à des questions qui dérangent, et ça vous permettra d’en savoir un peu plus sur moi !

Bonjour Gauthier, tout d’abord je tiens à te remercier d’avoir accepter mon invitation, tes centaines de milliards de fans seront ravis de lire cette interview.

Merci à toi, cher Gauthier de bien vouloir m’interroger…

Comme je sais que tu es quelqu’un de droit, qui aime tenir ses promesses, je vais t’aider à en tenir une, la dernière que tu as faite, nous allons donc parler exclusivement de sexe.

Si tu veux, je suis plutôt à l’aise sur ce sujet !

Très bien, commençons par la description de ton homme idéal.

C’est assez difficile à dire… Déjà, si on regarde mes amants, on peut se dire que je n’ai pas d’idéal, je suis éclectique, ou pas difficile, ça dépend du point de vue (rires). Hm, disons que si quand même il y a une catégorie de garçon qui me rend fou de désir. Je dis « garçon » plutôt qu’« homme » parce que j’ai tendance à être attiré par les plus jeunes. Ma tranche d’âge favorite du moment étant les 20-22 ans (la barre remonte au fur et à mesure que je vieillis, coucher avec un garçon de 15 ans je pouvais le faire à 18 ans, plus maintenant). En gros : 1m80/85 pour 75/80kg, j’adore les poignées d’amour, je préfère un garçon pas trop musclé et avec un peu de ventre qu’un fil de fer tout sec, il faut qu’il soit imberbe, ou avec le moins de poil possible. J’adore les visages un peu poupons, pour la couleur des yeux et des cheveux, je m’en fous, bien qu’un brun aux yeux verts ou un bond aux yeux bleus soit du plus bel effet. Enfin s’il est circoncis c’est Byzance, et s’il a la peau douce je l’épouse…

Je vois, ça reprend un peu ce que tu dis sur ton blog, l’ado majeur pilier de rugby avec une mère juive !

(rire) Je ne sais pas si ça existe mais oui ça serait ça…

Là on vient de parler du physique, et bien que tu dises ne pas avoir de critères tu as quand même fait une description très précise, quand est il du reste ? Le prince charmant doit faire quoi dans sa vie ?

Autant sur le physique je fais des concessions en permanence, parce que bon, comme tu l’as souligné, je ne suis pas sûr qu’il existe, autant sur le reste, je suis moins patient. Et c’est là qu’on tombe en plein paradoxe du Gauthier. J’aime les garçons plus jeunes, oui, mais je ne peux pas me mettre en couple avec une huître sèche. Il faut qu’il puisse tenir une conversation, au minimum. Si l’on prend mon groupe d’amis, qui y t il ? Du cadre, du prof, du thésard, du journaliste, bref, dans la grande majorité, mes amis ont fait des études, et qu’ils aient transformés l’essaie ou pas, je peux autant discuter mascara que politique internationale avec eux. Et à part un exemple (connard d’ex est prof de math et ne s’intéresse à rien d’autre), tous mes petits copains avaient un bon niveau de culture G. Je pense à l’américain qui était en sciences politiques, ou à Baby Boy qui est journaliste. Et j’ai besoin de ça pour m’épanouir. Il faut qu’il s’intéresse à mon monde, qu’on ne soit pas de copies conformes, qu’il m’intéresse au sien, qu’on puisse visiter un musée ou aller voir un film en découvrant un autre univers ensemble. Bref la base d’un couple je pense. Après j’aimerai tomber un jour sur un garçon qui gagne bien sa vie, pas que je veuille me faire entretenir, mais que l’argent ne soit pas un problème pour lui, j’ai tendance à les ramasser dans le caniveau moi (rires). Donc si on revient au mec idéal quand on enlève la considération physique : on va dire mon age à peu prés, d’un niveau d’étude supérieur, cadre ou assimilé, il faut qu’il gagne bien sa vie et qu’il ait des horaires de fous (au moins comme moi, sinon ça va m’énerver), curieux, cultivé, intelligent, etc… Mais surtout qu’il ait fait son coming out, y compris dans sa famille, que sa se passe bien, parce que moi je veux une belle mère, juive de préférence (rires)

Ok, et ben dis donc, après tout ça, j’ai l’impression d’avoir fait l’audition pour la bachelor gay !

Mais j’en rêve, si Pinktv, ou autre, souhaite faire une émission de la sorte, mais qu’ils m’appellent, avec moi ils ne vont pas s’ennuyer (rires)

Maintenant qu’on a tous en tête le garçon idéal, qu’aimes-tu particulièrement faire une fois que le désir monte ?

On passe donc aux choses sérieuses ? Très bien… Déjà je suis quelqu’un de doux, de romantique, et de câlin. Moi les trucs hard j’y arrive pas, et quand je dis que j’y arrive pas, c’est que la dernière fois qu’un mac m’a demandé de lui donner des ordres ça donnait « euh, est ce que, s’il te plait, enfin si tu veux bien, enfin si tu as envie, pourrais-tu pratiquer sur ma personne une fellation, si tu veux… ». Risible non ? (rires). Donc je suis doux et attentionné. Mon plaisir vient uniquement du plaisir que je peux procurer à mon ou mes partenaires. Donc j’ai besoin de quelqu’un d’expressif. J’ai moi-même dû apprendre à le devenir, au début j’étais aussi muet qu’une tombe, et je me suis rendu compte qu’un peu de simulation ne faisait que du bien. Ensuite pour le terre-à-terre : j’aime la fellation, donnée et reçue, les longues caresses, mais surtout, en tant qu’actif, j’aime la sodomie et ce qui va avec, l’anulingus.

Très bien, on en sait un peu plus sur toi maintenant, peux-tu décrire plus en détails la façon dont tu fais « des bébés » comme tu le dis si bien ?

Je ne préfére pas le faire, en fait je pense qu’il y a une part de mystère encore autour de ma personne ici. Et j’aime l’entretenir. Ce que je vous propose par contre, c’est que si des lecteurs veulent en savoir plus, qu’ils m’envoient un mail avec leurs questions. Et tant qu’il y en aura je promets de faire des réponses groupées toutes les semaines.

Et bien je pense que c’est une bonne idée, merci encore Gauthier de m’avoir reçu !

Merci à toi pour tes questions !

J’attends donc vos mails… Lâchez-vous, je répondrai sans détour à toutes vos questions (dans la limite de la préservation de mon anonymat bien sûr)

jeudi 25 octobre 2007

Chaîne à la con

Parce que 7h48 m'en veut...

Parce que je suis faible...

Mais surtout parce que ça me permet de publier cette photo que j'adore (et la première photo de moi sur le net, siouplé)

Je vais reprendre une chaîne à la con !

Comment tu étais quand tu étais petit(e) ?

Comme ça :



Je passe le relais à Mister Big, Cactus acide et Beurre fondu et Achiméo ;)

Pétage de plomb

Hier j’ai dû m’absenter de mon travail pendant deux heures pour aller chercher les papiers du bail de mon futur appart que je dois transmettre à mes parents. A vous qui avez déjà louer un appart avec caution parentale vous savez qu’ils doivent remplir des pages et des pages. Donc ils vont signer par chrono interposé et moi j’aurai mes clés mercredi prochain, si la Poste fait son travail bien sûr (ouais ben j’y crois moi à la Poste).

Donc comme je loupe deux heures, je décide de faire un peu de zèle (je dis bien un peu) en restant jusqu’à 20h pour faire mon taff. De toute façon j’en ai par-dessus la tête, donc c’est passé rapidement. Le tout sur fond de Yelle, ouais Youtube est mon ami, les bureaux sont vides, donc on monte la volume et on chante à tue-tête (j’espère que tout le bâtiment était vide parce que sinon ils ont du se poser des questions)

Le tout avec un Mister Big en haut parleur qui m’inonde d’insulte au cas où mon chef passerait par là au milieu de la nuit. Ne cherchez pas, ça le fait triper que mon chef m’entende me faire traiter de salope en rigolant…

Bref à 20h j’estime que j’ai suffisamment fait de zèle et je me dirige vers la sortie. Je descend les marches, je passe la porte et atterri sous le porche d’entré. Porche vide de toute vie humaine au passage. Ce magnifique porche est d’ailleurs ouvert sur une cours intérieure (quand je dis ouvert c’est que la voûte est à 5 mètre au moins et qu’il n’y a aucune porte) et de l’autre coté ça donne sur la rue, sauf que là il y a une porte.

Ladite porte étant gardée par deux agent de sécurité (des collègues à conard de président du syndic). Je suis donc là-dessous, et comme tout bon petit soldat, j’ai attendu jusque là pour m’allumer une clope, sachant que tout le bâtiment est éteint, donc vide, ça n’aurait dérangé personne que je fume dans mon bureau (ce que font mes chefs passé 18h au passage). Mais bon je suis discipliné donc j’attends d’être dehors.

J’allume ma clope sous le porche, là ou tout le monde fume toute la journée (coin officiel de la pause clope), je suis au téléphone avec Mister Big. Et là c’est le drame : « Monsieur ! Vous savez que c’est 63€ de fumer dans un lieu public ? ». Ce à quoi j’au juste répondu, et avec mon plus grand sourire « merci ». Et je m’en suis allé avec ma clope toujours allumée.

NON MAIS DE QUOI JE ME MELE ESPECE DE SOUS MERDE CONGENITALE D’AGENT DE SECURITE DE MES DEUX …. !!!!!!!!!

J’y suis pour rien moi s’il a un boulot merdique, j’y suis pour rien s’il s’emmerde et qu’il est frustré, il n’a qu’à aller faire agent de sécurité de nuit au Louvre, comme ça il pourra dormir !

RRRRRRRRRRAAAAAAAAAAAAAAHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHH

Ça m’a énervé…

Mais en même temps, ça devait être la journée. Parce que dans les mêmes 24h, ma tante m’a foutu un abbatage parce que, je cite, « tu ne sais pas économiser l’eau quand tu te lave ». Non tantuche, je n’ai pas connu la guerre, donc moi quand je prends une douche, j’use de l’eau… Et oui, c’est le 21e siècle. Si toi il te suffit d’un verre d’eau par semaine, moi il me faut une baignoire par jour. Oui je sais le capitalisme c’est moche…

Je vous passe la tirade sur mon alimentation pro-américaine et mon comportement suicidaire en matière d’utilisation de cosmétique.

Je vais me la faire, si si si si si, je vais l’empailler.

Mais pour me remonter le moral, il me reste mon chef, oui mon gentil chef. Sans vous donner son nom, c’est pas n’importe qui, loin de là. De ce fait, les gens s’adressent à lui avec une certaine réserve de rigueur. Quant à ses subordonnés ils s’écrasent poliment quand il hausse la voix (ce qui n’est encore jamais arrivé en ma présence, en même temps c’est complètement inutile, il suffit qu’il te dise « je suis déçu » pour que tu te sente la pire des merde, donc pas besoin d’en rajouter en insultes). Ce même chef sort donc de son bureau hier, les joues rouges, il se met devant moi et me dit à mi-voix « putain, je viens de me faire envoyer chier au téléphone, mais comme ça ne m’était pas arriver depuis au moins 10 ans ».

Et il est parti se faire un café avec la tête du petit garçon de 10 ans qu’on vient de prendre la main dans le sac et qui part se cacher. J’ai trouvé ça trop mignon.

Mais je me rends compte aujourd’hui que je m’expose à supporter la connerie des gens toute ma vie. Parce que si lui se fait encore engueuler par des abrutis à son niveau, ben moi suis pas sorti de l’auberge…

SORTEZ MOI DE LA, JE SUIS UN FUTUR POLITICIEN !

Ps : ça va mieux, mais fallait que ça sorte, promis demain je vous parle de cul ;)

mercredi 24 octobre 2007

Petite forme

Aujourd’hui je suis crevé. Et c’est pas facile de bosser. En gros ça donne : moi assis derrière mon pc, regard dans le vide, pile de dossier à droite, pile de dossier à gauche, mais regard toujours dans le vide…

Quand je reconnecte, 15 minutes après, les piles de dossiers sont toujours là… C’est pas juste ! Bref donc je suis nase. Pourquoi ? Parce qu’après avoir passer les premiers jours chez ma tante à pioncer du matin au soir et surtout du soir au matin, j’ai décidé de faire des trucs un peu. D’où le week end en Alsace, les parties de jambes en l’air, les heures passées sur les jeux vidéos (ah on me dit que la crise de geekite aigue ne compte pas), bon n’empêche que ça fatigue…

En plus il fait froid, et moi quand il fait froid, j’ai sommeil. Pas vous ? Franchement vous préféreriez pas être sous une couette bien chaude plutôt que d’être dans votre RER qui pue et qui est en retard ? Moi si… (même si je prends plus le RER)

Bon ya quand même quelque chose qui me garde réveillé, les sites de Leroy Merlin, de Casto, et de Valérie Damidot. Oui j’ai mes clés le 31 octobre, j’emménage donc le 31 ou les jours qui suivent (ça va dépendre de mes parents en fait, pas que j’ai besoin d’eux, mais plutôt des meubles qu’ils me ramènent). Ce qui fait que c’est dans une semaine. Et moi je commence à avoir mille et une idées de déco, d’aménagement, de couleur, etc…

Bref, je rêve de marouflage et de stickers, c’est indécent… D’ailleurs 7h, j’ai besoin de toi pour qu’on réfléchisse ensemble à mes futurs rideaux, j’ai besoin de ton bon goût chérie…

J’ai une vie passionnante, non ? Franchement, vous voulez la même, avouez… Ah ça change des plans à trois et des cuites sur une péniche alsacienne, c’est moins croustillant des fois. Oui mais c’est la vie, parfois c’est intense, grisant, excitant, et d’autre fois c’est chiant à pleurer, d’une banalité digne d’un mauvais soap allemand.

Et tel Derrick à 14h, je suis conscient de mon effet soporifique… en même temps, je ne peux pas vous faire bander ou hurler de rire tous les jours, ça serait néfaste pour votre carrière !

Ne me remerciez pas, je sais que je suis trop bon…

mardi 23 octobre 2007

Ma vie sexuelle en vrac

Je viens de passer 1h à essayer d’écrire la suite de l’article de vendredi. Manifestement ça ne marche pas comme ça. Je ne sais pas pourquoi j’ai réussi, ni comment d’ailleurs, à écrire ça vendredi, mais le fait est que là je calle complet.

Alors j’ai décidé d’arrêter le massacre, peut-être que j’y reviendrai plus tard, ou peut-être pas.

J’ai pas mal de choses à vous raconter en ce moment en fin de compte, des choses sexuelles même. Alors autant parler de ma vie, non ?

Oui parce que même si j’ai employé la première personne dans l’histoire cochonne là, c’était pas un truc qui m’était arrivé, enfin quand je dis ça, je me suis déjà fait sucer, bien sûr, mais cette histoire là c’est une fiction…

Donc ma vie sexuelle à moi, rien qu’à moi. Depuis que je vis chez tantuche, il est devenu impossible de se masturber tranquillement devant un film de boule. Et oui j’ai des tas de films X, que je télécharge sur Internet en plus, bouh c’est pas bien !

Bref, pas que je sois un accro de la branlette, mais en fait faut avouer que ça m’aide à mieux dormir. Mais tout ça c’est par période, ya des moments où j’en ai absolument pas besoin, et d’autre ou j’ai l’impression d’avoir 15 ans et si je pouvais je me pougnerai entre deux lampadaires à la pause déj !

Glam’ non ?

Donc me voilà en pleine surdose d’hormone due au début de l’hiver (ouais ben en fait qui dit hiver, dit se réchauffer sous la couette, qui dit réchauffer dit activités sexuelles), alors que je ne peux pas me pougner tranquille quand j’en éprouve le besoin.

Moralité ? Faut que je baise plus.

Alors là, rien de plus facile quand on est un gay jeune et séduisant dans la capitale me direz-vous à juste titre. Mais non, parce que la pédale parisienne ne baise pas à domicile. Non parce qu’elle est soit en couple, soit en coloc, soit elle a honte de son placard, soit elle a peur qu’on lui pique ses bijoux une fois l’acte passé. Bref une tafiole parisienne ça baise oui, mais chez les autres.

Voilà comment en deux ans, j’ai transformé mon appartement en hôtel de passe, à raison d’un à deux mecs différents livrés toutes les semaines, les voisins ont dû jaser… Mais bon moi m’en fous de ce que pensent les voisins, et comme il n’y avait rien à voler chez moi, ben je pouvais recevoir.

Mais chez tantuche, je peux pas, ben non, vous me voyez faire un plan à trois sur le lit à baldaquin qui grince dans lequel tantuche n’a pas eu de vie sexuelle depuis 1954 ? Non je peux pas… Même si quand elle dort, elle dort…

Et puis il y a un autre soucis, je ne peux pas rentrer chez elle, prendre une douche et repartir pour baiser et revenir quelques heures après l’air heureux et soulagé. Non si je rentre je ne ressors pas.

Pas qu’elle m’interdise quoique ce soit, c’est juste qu’elle va me poser tellement de questions à la minute que je pense que je pourrais la clouer sur la porte juste pour qu’elle la ferme. Donc avec tout ça, je fais comment pour sexer ?

Ben je me chope un chouchou sur le net, je l’informe que je passerai chez lui (non négociable) à la sortie du taff, qu’il m’offrira donc à boire et une douche, qu’ensuite il abusera de mon corps, mais pas trop, parce qu’il faut que je rentre pas trop tard pour manger le plat que tantuche m’a mis à coté du four, prêt à réchauffer.

Donc voilà, ma vie sexuelle se résume à me livrer moi-même aux quatre coins de paris, en costume, pour une levrette transversale d’une heure maximum (1h30 si le client y met vraiment du sien), puis je repars dans ma « presque banlieue » retrouvé ma tancuhe.

Si c’est pas la loose ça quand même ?

N’empêche que ça m’a permis de faire un rencontre sympathique. Un petit couple qui vit à deux stations de métro de ma tantuche, ils sont à croquer tous les deux. J’ai vraiment kiffé le plan à trois, et en plus ils me proposent de rester manger après (suffisamment rare pour être souligné).

Je pense que je vais les revoir ce soir, parce que voilà, sont bien mimi. Pour plus de détails je vous dirai qu’il y a un actif et un passif, que je suis le casse croûte du passif, et que le passif je le surkiff, il est trop beau, et chaud comme la braise…

Voilà…

Message personnel : si tu es un joli pédé, passif, gourmant et amoureux de ma personne, tu peux, contre un verre de coca (mais pas light) et la promesse de me fournir un orgasme, te faire livrer un Gauthier sur Paris aux alentour de 20h. Dossier de candidature à envoyer par mail à gauthier.absolut@gmail.com

lundi 22 octobre 2007

Improvisation totale

Toi aussi tu n’es pas capable d’organiser ta vie plus de 12h à l’avance ? Rejoins-nous, le club des IA t’attend… (Improvisationnistes Anonymes).

Cette publicité vous est offerte par le blog de Gauthier, en relation l’auteur se propose de vous raconter sa dernière improvisation.

Vendredi, grève de la ratp, 14h34, le téléphone sonne :

- Salut Gauthier, tu fais quoi ce week end ?
- Je reste au lit et je n’en sors que pour me prendre une cuite, pourquoi ? Tu viens à Paris ?
- Pas du tout, je vais à Strasbourg pour faire un repérage en vue de mon installation à la fin du mois, et je me disais que ça serait sympa que tu viennes avec moi…
- Je suis fauché, j’ai certainement prévu des tas de choses avec des tas de gens, donc ok, je prends le train de 12h24 !
- Chouette, comme ça on leur montrera ce que c’est que des vraies tafioles du sud ouest !


L’ami qui vient donc de me proposer de faire un week-end CULture à Strasbourg, et un toulousain d’origine, exilé dans l’Est depuis un an et strasbourgeois en devenir. On s’apprécie beaucoup comme vous pouvez vous en rendre compte.

Vendredi, gréve de la ratp, 16h12, mon chef me donne deux places pour aller voir la petite finale au Parc des Princes, chouette !

Vendredi, toujours pareil, 18h15, mon chef me donne deux places de plus pour la même chose.

Vendredi, encore et toujours pareil (putain de bordel de merde), 19h20, deux de mes amis s’entretue pour savoir qui va venir profiter de la dernière places dispo pour la petite finale, MonsieurF remporte le match par KO sismique. Je me dirige donc vers le métro, confiant et heureux.

Le même jour, la même grève, mais 10 minutes plus tard : je suis toujours sur le quai, je me rends compte qu’il y a du monde à perte de vue, et que jamais j’arriverai à rentrer dans une rame avant minuit, le match est dans 1h30, faisons preuve d’imagination.

Non, mais en fait rien n’y fait, dieu merci MonsieurF arrive dans une rame bondée, quand la porte s’ouvre il m’attrape par la cravate et me tire à l’intérieur, ce qui fait que je passe littéralement par-dessus les gens qui voulaient monter dedans. Tuage du regard de la part des gens sur le quai que je viens de griller, et le train part vers des cieux plus cléments.

Une fois sur place on retrouve 7h48, son fils, Lefroid et un enfant qu’elle a kidnappé, et on se dirige vers le stade en foliiiiiiiiiiiiiiie !

Bon est-ce que je vous parle du match ? Non ? Tant mieux… Parce que moi ça me déprime toujours autant. En tout cas on était bien placé, si ce n’était le déroulement du match et le froid polaire ça aurait pu être parfait !

Mais bon on ne va pas se plaindre non plus…

Après cet intermède sportif, on se retrouve pour boire une vodka qui réchauffe chez 7h48, et je file prendre le dernier métro pour rentrer chez tantuche. Hourra, hourra, le métro est plein d’argentins qui fêtent leur victoire. Un lance flamme svp, merci…

Le lendemain je me lève la joie au ventre de me casser un peu de Paris, une coupure ça va faire du bien ! Je pars donc prendre mon train, non sans être harceler de questions par Tantuche, dont la meilleure de toute « mais pourquoi tu manges pas ce matin ? ».

PARCE QUE JE NE MANGE JAMAIS LE MATIN, PUTAIN DE BORDEL A QUEUE DE TA RACE EN STRING AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAHHHHHHHHHHHHHHHH !

Ouais, je sais, j’abuse, mais en fait je ne lui ai pas hurler dessus, non je me suis assis, j’ai pris un petit dej, ce qui l’a rendu super heureuse, et je suis parti en week end, loin, très loin d’elle pour deux jours…

Donc le TGV-Est, c’est la classe intégrale. Voilà, ça c’est du commentaire de fou, vous êtes trop content de m’avoir lu pour avoir appris ça. Non mais sans dec, il est trop beau, et pas mal niveau confort, même en seconde, du coup il me tarde d’essayer les première (oui parce que pour 2h19 de trajet et en réservant la veille, je me suis dit que je pouvais bien rester en seconde).

La gare de Strasbourg est bizarre, c’est une vieille gare du 19e comme partout en France, qu’ils sont en train de recouvrir d’une verrière ovoïde, bref c’est d’un goût particulier qui a la particularité de faire discuter les gens à la sortie du train. Enfin ce qui peuvent discuter, parce que j’ai quand même pris le « maison de retraite express », moyenne d’age dans le wagon, 75 ans, ça sentait la naphtaline, une horreur.

Il y avait un seul chouchou, on s’est gentiment mâté tout le trajet, mais aucun de nous n’a eu les couilles de proposer une tite fellation dans les toilettes à l’autre. Faudra un jour que je vous parle de mes fantasmes dans les transports au fait. Mais revenons à nos moutons : si je me base sur ce wagon, je me dis que l’Alsace est vieillissante…

Je retrouve mon pote, on va se promener, se faire beau, faire trois courses et on file manger un flam-quelque-chose arrosé de bière. Avant de vous parler gastronomie, je vais vous parler architecture : Strasbourg c’est beau, mais on dirait une ville en carton pâte pour un décor de cinéma (surtout le Petite France). Si vous ne connaissez pas, allez sur Wikipédia, on est pas sur un blog touristique ici… Non mais !

Donc la bouffe : grasse, indigeste, et en plus c’est pas super bon (ben ouais mais en même temps j’aime pas vraiment l’oignon, ni les lardons, donc là suis malheureux quand même). Et en plus c’est lourd, après ça tu peux plus bouger. L’alsacien de base en mange deux ou trois plus un dessert, et je suis sûr qu’il se fait une tite choucroute avant de dormir au cas où…

Après on s’étonne que j’aie croisé autant de baleine dans les rues… Les rues qui sont d’ailleurs trop étroite pour que des gens aussi gros s’y promènent…

Qu’y a-t-il dans le centre de Strasbourg ? Des resto à bouffe grasse et des magasins de vêtement grande taille… ça fait rêver non ?

Après c’est sévèrement geler les couilles, on rentre à l’hôtel pour se réchauffer un p’tit coup et on cherche une boite à tafiole pour voir un peu ce que ça donne. Après être resté pendu 1h au tel chacun de notre côté pour récupérer le max d’info sur cette ville qu’on ne connaît pas, on apprend qu’il y a une boite gay dans le centre ville.

Ya rien qui vous choque vous ? Je reformule alors : il n’y a qu’une seule boite gay dans Strasbourg, UNE SEULE PUTAIN ! Alors après il semble qu’il y ait des bars, des sex clubs, des restaurants, et même une autre boite ne périphérie. Mais quand tu es dans Strasbourg, qu’il est 1h du matin, et que tu veux voir de la pédale, ben tu as une seule adresse…

La province ça m’émeut toujours…

Le plus produit, parce qu’on a vraiment de la chance, c’est que la boite est une péniche, si si si, ça existe encore. Une péniche relativement grande par contre. Ambiance : musique de tafiole (le temps de retard sur la capitale se compte en année), moyenne d’age assez basse (pédophile is not a crime), autant de gay que de lesbiennes (ce qui est complètement impensable à Paris), prix des conso correct (8€ ça fait mal au cul vu le cadre, mais bon ils mettent la dose), tenue vestimentaire des autochtones sans commentaire.

Non, non, n’insistez pas, c’est suffisamment difficile pour eux, je ne vais pas en rajouter en me moquant de leur look. Non vraiment, vous dire que la lesbienne alsacienne s’habille en camionneur, cheveux rasés, pantalon baggy, chaussures de skate ça me fait mal. Et vous rajouter que la tafiole frontalière est persuadée qu’H&M c’est tendance ça serait méchant…

Bref, tout est merveilleux. Mais uniquement si on se met en mode « étude sociologique en observation participative », et là je me suis même régalé. Assis bien confortablement dans une banquette, à commander les verres deux par deux (oui c’était lent, et il était impensable que je reste sans carburant), à écouter les conversations des autres et à regarder les parades nuptiales : je me suis régalé ! Enfin on s’est régalé, parce que mon ami n’était pas en reste pour se moquer lui aussi.

J’ai quand même observé que les strasbourgeois z’et strasbourgeoises étaient d’un tempérament plutôt agressif. Les lesbiennes ont passé la nuit à se taper dessus, les tafioles ont passé la nuit à éviter les baffes des lesbiennes. Sympa l’ambiance non ?

3h42, samedi soir, sur une péniche dans Stras’ (ouép pour faire hype on dit Stras’ et pas Strasbourg… funky non ?) : le monsieur de l’accueil vient nous voir et nous dit « il faut avancer vers la sortie ». Oui mais non, je suis presque pas (assez) saoule, j’ai emmerdé personne, je refuse de me faire vivre d’une boite à tafiole flottante !!!!!!!

En fait c’est juste que ça ferme à 4h, et donc tout le monde doit commencer à partir… Oh joie, oh bonheur, oh délectation. Vous imaginez le petit pédé perdu là bas ? Non seulement il vit dans un pays où il fait froid, où il y a UNE SEULE boite, mais en plus s’il veut se torcher la tronche jusqu’à 8h du mat’ ben il doit le faire à domicile, parce que tout ferme à 4h ! Je suis étonné qu’il y ai quand même 300 000 couillons qui vivent là bas…

A mon pote qui va venir vivre là « mais comment vas-tu faire pour sortir dans une ville où il faut se coucher avec les poules ? », il m’a répondu « tu rigole ? suis trop content, là où je suis actuellement ça ferme à 3h… »

Comment peut on ?

Moi perso, je pourrais pas… Voilà, c’est dit, je ne pourrais pas… je revendique le droit de sortir de boite à midi !!!!!! Non mais…

Je vous passe la fin de soirée, on a bu un verre dans la chambre d’hôtel avec un pédé et une lesbienne locaux bien sympathiques rencontrés dans la péniche. Et le dimanche on a visité un peu, puis hop, j’ai pris mon TGV pour rentre à la maison.

Civilisation !!!!!!!!!!!!

Et aujourd’hui je bosse, enfin non, je fais semblant, mais c’est juste parce que c’est lundi ! Et puis aujourd’hui j’ai le droit d’être heureux et de rien foutre, non mais.

Non, pas à cause du week-end à Stras’, non, enfin pas que, mais il y a quelque chose que je dois vous dire sur la journée de vendredi, c’est qu’entre le coup de fil de mon ami et la petite finale, j’ai reçu un autre appel « Monsieur Gauthier, si vous êtes toujours intéressé par l’appartement de Montrouge, il est à vous »

JE SUIS PLUS SDF !!! Et ça, ben ça fait du bien…

vendredi 19 octobre 2007

Grande première

Depuis quelques temps j’ai un peu l’impression de me défouler sur vous. Alors d’accord si ce blog ne devait avoir qu’un but, il serait thérapeutique. Oui je suis complètement déjanté et j’ai besoin d’évacuer mes angoisses ici, publiquement, devant un parterre d’inconnus.

Le fait est que ça dure depuis plus de deux ans maintenant (pas la peine de regarder bêtement les archives ici, j’ai changé deux fois d’adresse), et je dois dire que je commence à sérieusement m’attacher à vous tous. Ben vi, je vous aime bien. Alors après une semaine plutôt difficile, autant pour moi que pour vous, j’ai réfléchis au meilleur moyen de rendre votre vendredi plus sympathique.

J’avais le choix, vous raconter mes tribulations en vélib hier pour rentrer chez ma tante (arrivé à destination à 22h, soit 3h après avoir quitté mon taff, alors qu’en métro il me faut 30 minutes quand je marche sur les mains), mais non parce que si vous ça vous fait rire, moi c’est moyen quand même.

Alors j’aurais pu vous parler des dernières pierre-richarades de ma gran’tatie, mais elle est plutôt calme ces jours-ci (je pense qu’elle a enfin compris qu’il était inutile de me causer au réveil par exemple).

Bref j’ai pas grand-chose sous la main en fait, donc il restait l’option trois, un truc que je rêve de faire depuis que j’ai commencé à écrire sur internet. Un truc que je me suis toujours interdit de faire par peur plus qu’autre chose : vous raconter une histoire cochonne.

Parce qu’autant je suis un Dieu vivant du sexe, autant le faire et l’écrire c’est pas la même chose. Et puis c’est tellement impudique de se foutre littéralement à poil devant vous comme ça que bon j’hésite encore à le faire au moment même où j’écris ces lignes.

Et si c’était nul ? Et si j’étais incapable de le faire ? Et si ça vous faisait fuir ? Argh… Trop tard, j’ai commencé, je fini…


Avertissement : si tu es un garçon hétéro sensible, je te conseille de revenir lire ce blog un autre jour ! Si tu es mineur, sache que tu n’as rien à faire ici, non mais oh, les mineurs je ne les tolère que dans mon lit (qui a dit pédophile ?). Sinon bonne lecture à toutes z’et tous.


20h, je rentre chez moi après une journée de travail. La clé coince dans la serrure, je ne peux pas ouvrir, il semble qu’une autre bloque de l’intérieur. A travers la porte j’entends « chéri c’est toi ? », c’est mon homme, il a mes clés et me fait souvent la surprise de venir cuisiner chez moi quand il sait que je rentre tard. Il me demande de patienter un petit moment, il me dit que tout n’est pas prêt.

Mon homme est adorable, on est ensemble depuis 8 mois, et après quelques problèmes au début de notre relation, tout roule à merveille. Il est de taille moyenne, 1m80 pour 75 kg, musclé mais pas trop, avec des poignées d’amour que j’affectionnent. Il a un visage très doux, et quand il sourit sa bouche s’orne de deux magnifiques fossettes qui me font littéralement fondre. Son corps est sublime et presque entièrement dépourvu de poil ce qui me rend encore plus amoureux de sa peau si douce. Je l’appelle « mon ange » parce que tout dans son corps, ses attitudes, son visage, est angélique.

Au début de notre relation il était sexuellement novice, et j’ai dû tout lui apprendre, aussi bien comment dégrafer un pantalon d’une main que quelle position stimule le plus la prostate pendant l’acte. De ce fait il est devenu un excellent amant, un de mes meilleurs, nous n’avons plus besoin de parler pour savoir ce qui plait à l’autre. La complicité est telle que l’on sait contrôler l’orgasme de l’autre à la perfection, ce qui permet des joutes amoureuses d’une durée olympique.

Enfin il ouvre la porte, et alors que je m’attends à le trouver en panique avec un plat en préparation dans chaque main, il se tient juste devant moi limite sur le palier, nu comme un vers. Il me prend par la main et, en me faisant un clin d’œil, m’invite à entrer. J’ouvre la bouche pour lui demander ce qu’il se passe exactement, il pose sa main sur mes lèvres et me dit « à partir de maintenant tu ne dis plus rien, et tu te laisse faire ». Soit, ce n’est pas pour me déplaire.

Il me colle contre le mur pour m’embrasser, et alors que nos langues se cherchent je laisse courir mes mains sur son dos et descends vers ses fesses, il les retient et les plaque contre la cloison en me disant « tu te laisse faire j’ai dit ». J’acquiesce et m’abandonne à son bon vouloir.

Il m’enlève ma veste, mon pull, et mon tee shirt, il commence à dégrafer mon jean et le tire vers le bas. Pendant toute la manœuvre il se tient à quelques centimètres de mes lèvres, et dès que je m’avance pour l’embrasser il recule la tête en souriant et faisant « non » de la tête. Il continue à me déshabiller pendant que je le regarde, je suis nu maintenant, et il se colle enfin à moi.

Sa peau est douce, il sent bon, il me dit qu’il a pris un bain avec les huiles aromatisées que je lui ai offerte « je sens bon n’est ce pas ? Tu as envie d’y goûter ? », « oui » répond-je dans un souffle.

Il m’embrasse dans le cou, il mordille le lobe de mon oreille. Il sait que je suis sensible, et il m’arrache facilement un soupir d’aise. Je sens son sexe raide frotter contre ma cuisse. Etant plus grand que lui, la mienne grossi contre son ventre, je commence à être très excité et je mouille son nombril. Enfin il se décide à m’embrasser à nouveau. Nos lèvres s’effleurent doucement, puis il vient chercher ma langue en gémissant. Il passe ses mains sur mon torse et cherche mes tétons qu’il excite.

Il délaisse ma bouche pour venir lécher un de mes tétons. J’ai toujours les mains contre le mur derrière moi, il ne me les maintient plus, mais je n’ose pas les bouger sans son consentement. Je suis soumis, et ça m’excite de plus en plus.

Il continue à courir avec sa langue sur mon corps, et fini par trouver mon pubis, il survole mon sexe tant engorgé qu’il me donne l’impression d’être sur le point d’exploser. Il m’embrasse l’aine, puis les testicules, puis les cuisses, il s’attarde tant que je fini par me demander s’il va finir par remarquer mon érection.

Enfin il pose sa main sur mon sexe, et passe sa langue sur le méat, délicieuse sensation qui me fait ressentir des décharges électriques dans le dos. Il joue quelques instants avec mon gland, tantôt il le lèche, tantôt il pose ses dents, tantôt il le frotte contre ses lèvres. Je n’en peux plus, je veux qu’il me suce, mon sexe est prêt à exploser, il en devient violet. Il me regarde dans les yeux et me sourit, il sait qu’il a le pouvoir, il décide quand et comment, et moi je ne peux que supplier du regard. Il est accroupi devant moi, je suis toujours coller à mon mur que je ne peux plus quitter sous peine de voir mes jambes se dérober. J’ose bouger une main et caresse son visage d’ange, il embrasse ma paume et tout en continuant à me fixer dans les yeux, il avale d’un seul coup mon sexe.

La sensation est renversante. Sous l’effet de l’attente tous mes sens sont décuplés, la chaleur de sa bouche et la douceur de sa langue me transportent. Il enfonce mon sexe au maximum, le l’encourage en posant ma main derrière sa tête. Puis il commence des vas et vient, à chaque fois je butte contre le fond de sa gorge, je m’abandonne totalement.

Sentant que je suis en extase il décide d’accélérer, il prend mon sexe dans sa main et me masturbe tout en maintenant mon gland dans sa bouche. Je sens sa langue tourner et son souffle chaud. De l’autre main il me caresse tantôt le ventre, tantôt les fesses, et fini par me malaxer les testicules. Je suis au bord de l’explosion, je veux ouvrir la bouche pour lui dire d’arrêter, mais j’ai promis de ne rien dire.

Après quelques minutes seulement de ce traitement de faveur, j’explose. Il avale tout et s’applique à nettoyer mon sexe avec la plus grande délicatesse. Il lève les yeux et me dit « et bien je trouve que tu t’es bien battu, je pensais te faire jouir plus rapidement, vient avec moi, on va passer aux choses sérieuses » et m’arrachant à mon extase il me traîne à travers l’appartement…

La suite ?

jeudi 18 octobre 2007

L’annonce faite à Gauthier

Au cas où certains l’ignorent je vais le dire : aujourd’hui à Paris, comme pas mal d’endroit en France, c’est jour de grève. A quoi ressemble un jour de grève chez un Gauthier ?

Le Gauthier se lève frais et dispo (oui mais non, cuite chez 7h48 la veille, donc il a du mal), et il consulte le web mobile pour voir un peu l’état du réseau de transport. Verdict : des train yen a, mais 10% de ce qu’il faudrait. Donc le Gauthier prend une grave décision. Il envoie à son chef un joli texto « suis coincé, je te tiens au courant, appelle si je suis indispensable, sinon à demain » et se recouche illico.

10h le Gauthier émerge à nouveau et zieute l’état du réseau : tout mort qu’il est le réseau. Le Gauthier décide donc de prendre son temps. Il petit déjeune, il papote avec tantuche, il traîne. Bref il est en quasi week-end.

La seule réponse que le Gauthier aura eue de son chef sera « ok », il estime donc qu’il n’est pas nécessaire de traverser Paris à pied ! Oui mais voilà, à midi, sur le site de ratp, une annonce fait état de la reprise du service dans son secteur.

Damned, que faire ? Le Gauthier sait que s’il le souhaite il peut rester tranquillement avec tantuche pour regarder Derrick. Mais voilà le Gauthier a un début de conscience professionnelle qui pointe. Et le voilà donc en train d’envoyer un texto à son chef « suis là à 14h ».

Le Gauthier se fait beau, il se rase, se lave, se costumise, se cravatise, et tout et tout. Avant de partir il jette un dernier coup d’œil sur le site de la ratp. Qu’y voit il ? Que les lignes de métros qui étaient reparties se sont re-arrêtées.

Double damned ! Mais maintenant le Gauthier est attendu, alors il décide d’y aller coûte que coûte.

Sur le trajet il chercher désespérément un vélib, rien, un taxi, rien, un cheval mal garé qu’il aurait pu emprunter, rien. Il descend dans la bouche (de l’enfer ?) du métro, et stupéfaction totale : un métro est sur le quai.

Il court, il vole, il saute dans la rame au moment où les portes se ferment. Il a eu le temps de voir que le prochain train était attendu pour 34 minutes après. « Ouf » se dit-il, il sera à l’heure au travail sans trop forcer.

Et depuis 14h, le Gauthier travaille, vaille que vaille, en sachant pertinemment qu’il n’aura pas de métro pour rentrer. Et que demain ça sera la même galère. Mais le Gauthier s’en fout. Oh que oui, tout lui semble si fade aujourd’hui.

Il n’a pas non plus appelé la moindre agence, non, il s’en fout. Il a envoyé ses dossiers, c’est tout. Tout lui parait insipide à coté de ce qu’il a appris au réveil. Parce que ce que vous ne savez pas c’est qu’à 10h ce matin, la Gauthier ne s’est pas réveillé tout seul, non il a reçu un coup de fil. Un coup de fil de sa douce maman.

Elle lui a annoncé qu’elle a eu un accident, elle va bien, mais la voiture est morte. La conversation n’eu aucun intérêt si elle n’avait comporté cette dernière phrase « en 2008, c’est décidé, je divorce, je ne le supporte plus, tu m’aimeras toujours ? »

« Le » est le papa de Gauthier, vous l’aurez compris. Le Gauthier est triste, mais comment dire à sa mère qu’il vivra très mal ce divorce alors qu’il sait qu’elle est malheureuse. Il a 26 ans, il fermera donc sa gueule et sera fort pour tout le monde…

mercredi 17 octobre 2007

Gauthier vs reste du monde, round 2027

Voilà c’est définitif, je déteste ma vie. Ben oui quoi, pas vous ? Non je vous demande pas si vous détestez votre vie, je m’en fous complet de vous (crise de mégalo), non je vous demande ce que vous pensez de la mienne…

Alors ?

Rien ?

Bon de toute façon c’est nul comme effet d’annonce vu qu’au moment où je noircie cette page word aucun de vous ne va me répondre, logique ! Ben ouais j’ai fait des études et des fois je réfléchis…

Alors revenons à nos pendus, pourquoi je déteste ma vie ? Parce que le calendrier est pourri. Mais ça vient de l’humour particulier de Petit Jesus (mais si, lisez là, vous allez comprendre). Donc soit j’ai tout, soit j’ai rien, soit j’ai trop, soit j’ai pas assez.

Si on prend l’année qui s’écoule. Je suis sans emploi, rmiste de mon état, et je rame comme pas permis. Au début de l’été on me propose deux, puis trois jobs coup sur coup, je fais mon marché et j’en choisi un. Puis en septembre on me propose un autre job, je démissionne du premier, et avant même d’arriver au second je me fais embarqué dans un troisième sortie d’on ne sait où !

Bref après 10 mois de rmi, j’aurais pu cumuler 4 ou 5 jobs en 2 mois, ça pouvait pas arriver un peu plus tôt ? Ou plus étalé dans le temps ? Mais non, parce que sinon c’est pas drôle, et je pense que je suis une sorte de divertissement pour Dieu (Gauthier, comique préféré de la trinité).

Et puis après ce trop plein, il y a eu le trop vide d’appartement. C'est-à-dire qu’à l’instant où je sors la tête de l’eau niveau boulot, plouf je replonge et je suis sdf… Qu’est ce qu’on rigole, non ?

Et voilà que depuis 15 jours je vous raconte ma vie avec tatie danièle puissance 10, vous vous marré aussi, dieu se marre, tout le monde se marre, sauf moi. Mais mooi on s’en fout, hein ? Je devrais être remboursé par la sécu tien…

Donc 15 jours de sdfisme ou j’enchaîne les visites. Je pleure, je supplie, mais rien n’y fait, ça passe pas. Et depuis hier, j’ai du entrer dans un nouveau cycle. Enfin, un demi cycle quand même, mais bon ça semble se modifier.

A l’heure ou je vous parle j’ai un appartement sûr à Neuilly, il faut juste attendre que le proprio entame les travaux et donne une date d’entrée, je pourrais signer à ce moment là, mais l’appart est pour moi. J’ai l’appart à Boulogne, même si la connasse de l’agence se marre beaucoup en me torturant, il semble que je suis sûr à 99.9% de l’avoir, il ne manque qu’à régler les modalités de remise des clés (avec, je le sens, de la torture). Ce matin, j’ai visité un petit bijou d’appartement à Montrouge, on est deux sur le coup, mais mon dossier est très bon, et des dires de l’agence « il n’y a aucune raison que ça ne passe pas). Et enfin, j’ai reçu un coup de fil d’une autre agence pour un appartement à Vincennes « il est à vous si c’est votre père qui le prend à son nom »

Bon…

C’est bien beau tout ça…

Mais je fais quoi moi ?

Votez et choisissez où Gauthier va vivre !

  1. Boulogne : 680€, 30m2, parking cave, cuisine américaine, refait à neuf, rangements, moquette, immeuble moderne et sécurisé, à 10 minutes du bus pour aller bosser (45 minutes de trajet) et 7h48 et à 15 minutes pour faire la fête. L’agence ne me permet pas de le louer à mon nom, donc pas de caf.
  2. Montrouge : 700€, 30m2, parking cave, cuisine séparée, sur rue piétonne commerçante, immeuble moderne, sécurisé, appart entièrement refait à neuf, à 4 minutes du métro pour aller bosser (20 minutes de trajet). J’ai le droit de le prendre à mon nom, donc caf.
  3. Neuilly : 635€, 25m2, immeuble ancien, sur cours (c’est une école), pas d’ascenseur, cuisine séparée, parquet mais tout doit être refait, peu ou pas de rangements, peu lumineux, sur rue semi piétonne, proche commerce, à 10 min de chez Grenouille, 5 minutes du métro pour aller bosser (20 minutes de trajet). A mon nom, donc caf.
  4. Vincennes : 620€, 20m2, sur cours, peu lumineux, ascenseur, petit mais magnifiquement refait (qualité des finissions incomparable), du cachet, pas de place pour le lave linge, à 1 minute du métro pour aller bosser (20 minutes de trajet). Pas de caf (doit être au nom de mon père).

Clôture des votes, ce soir 17h.

mardi 16 octobre 2007

« Gauthier cherche un toit », l'épisode du jour

Ce matin j'ai repris contact avec la pouffiasse de l'agence qui avait envoyé chier ma pauvre maman hier matin. Non, je n'ai pas passé ce coup de fil dans le but de proférer des insultes à caractère umpophobe.


En fait, le précédent locataire s'étant pris de pitié pour ma personne (si si si ya des gens bien sur terre qui me plaignent vraiment), il a décidé de mettre un coup de pression à l'agence en leur disant que merde je méritais cet appart. Moralité elle me propose donc de prendre une colocation fictive avec mon père pour que le dossier passe.

Non mais j'vous jure, bientôt faudra hypothéquer un rein pour avoir un appart à Paris.

Bref, donc je la rappelle pour savoir comment qu'on fait pour signer (hein en gros), et elle me sort :

- Le dossier est incomplet ! (sèche comme jamais)
- C'est possible, que vous faut-il comme documents supplémentaires ? (le plus aimablement du monde)
- Votre feuille d'imposition, votre contrat de travail, vos fiches de paies.
- Je n'ai pas encore de contrat de travail vu que je viens de commencer, je n'ai pas de fiches de paies pour la même raison, quant à ma feuille d'imposition elle ne vous sera d'aucune utilité vu que j'été étudiant l'année dernière (donc sans aucun revenu !)
- Ah bon, et vous avez fait quoi ?
- Master 2 de Sciences Politiques (en général c'est là que les gens se taisent, mais pas elle, non non non…)
- Et vous gagnez si peut que ça ? Ben vous feriez mieux d'aller voir Sarkozy, vous seriez mieux payer (rires sadiques)
- Je commence juste, et ma situation me convient…
- (en train de rire) Ah bon ? Vraiment ? Et ça vous fait pas mal de pas arriver à trouver un logement parce qu'ils sont pas foutus de vous payer correctement ?
- (je garde mon calme) Je vous amène le dossier à quelle heure ?
- Envoyez le, je ne vais pas vous faire traverser Paris, vu comment vous vous faites exploiter je ne vais pas en rajouter… (et elle raccroche)
Comment dire… Je sais pas trop… Je vais être vulgaire… Mais c'est fou ce que je peux m'écraser comme une sous-merde quand je suis en demande… Je ne me connaissais pas cette capacité à vrai dire. Presque j'aurais honte !

Donc ça fait un demi appartement. A ça se rajoute l'appartement que j'ai visité hier. Il est tout à refaire, et l'agence m'a rappelé ce matin pour me dire qu'ils me le mettaient de coté le temps que le proprio fasse les travaux. Mais je n'ai pas de délais, et je n'ai rien signé.

Donc me voilà avec deux moitiés d'appart en quelques sommes. Des engagements oraux, des promesses, mais rien d'écrit. Qui c'est qui va rester chez tantuche encore un moment ? C'est bibi !

Tantuche… Est-ce nécessaire de vous faire une compil de ces meilleurs moments ? Bon ok, mais vite fait alors.

Minuit, dimanche soir, à travers le porte de ma chambre :

- elle : ARRÊTE DE FAIRE DU BRUIT, JE PEUX PAS DORMIR !!!!!
- moi : je ne fais pas de bruit, c'est le voisin…
- elle : je t'ai dit d'arrêter c'est tout, j'ai sommeil (j'entends qu'elle s'éloigne, je sors pour lui parler et elle fonce dans le couloir)
- ce n'est pas moi qui fait du bruit, c'est le voisin !
-
- tantuche ?
-
- tu m'entends ? (elle est rentré dans sa chambre entre temps)
-
- OH TU M'ENTENDS ?
- Quoaaaaaaaaaaaaa ????? (semblant émerger d'un sommeil)
- C'est le voisin qui fait du bruit pas moi !
- Ah ok… OH LE VOISIN C'EST PAS BIENTÔT FINI !!!! (et elle tapera contre le mur pendant ¼ d'heure)
22h, lundi soir, je suis sur le balcon en train de téléphoner à Mister Big à l'aide d'une oreillette sans fil (elle n'a toujours pas compris comment je pouvais dire que j'étais au téléphone alors que le téléphone restait dans la chambre par exemple, mais c'est un autre sujet), le balcon donne sur la cuisine, la porte est fermée, elle regarde la télé dans la cuisine :

- moi : blablabla Mister Big blablabla
- elle : arrête de rentrer et sortir de la cuisine !
- c'est la première fois que je rentre, je viens prendre à boire et je vais fumer dehors.
- (grogne)
- blablablabla Mister Big blablablabla (je suis sur le balcon)
15 minutes plus tard

- moi : blablablabla Mister Big blablablabla (je traverse l'appartement pour aller chercher des cigarettes)
- elle : mais c'est pas bientôt fini que tu me suives ? Je peux pas regarder la télé en paix ? (elle s'était déplacée dans le salon, apparemment ma conversation avec Mister Big était trop bruyante)
- je viens juste chercher une cigarette et je repars !
- tu fais trop de bruit de toute façon, tu parles fort, et tu fais du bruit ! (je ne la vois pas, mais je devine ses yeux plein de fureur)
- je ressors…
30 minutes plus tard, je sors des toilettes quand :

- elle : j'ai envie d'aller aux toilettes !
- moi : c'est libre !
- oui mais tout à l'heure ça ne l'était pas !
- non, en effet, excuse moi…
- oui ben non, tu passes trop de temps aux toilettes !
- j'y suis resté 3 minutes…
- non c'est faux, tu y es tout le temps !
-
A la réflexion je me demande si elle démarre par Alzheimer. Parce que là quand même c'est inquiétant… Je vous fais grâce de la crise de ce matin sur le fait que je n'ai pas pris de petit déjeuner. J'ai cru qu'elle allait m'étriper…

Je vais craquer…

Si, si, si, je vais craquer…

lundi 15 octobre 2007

Lundi pourri

Y a des jours où il vaut mieux rester au lit ! Et en ce lundi 15 octobre 2007, je le dis haut et fort : j’aurais du rester au dodo…

Pourquoi donc ?

Ben parce que j’ai commencé la journée par me lever en retard suite à une nuit agitée du fait de l’activité nocturne du voisin de ma tante (je pense qu’il a déplacer des armoires à 2h du matin, je ne vois pas d’autres explications). Là-dessus je reçois un texto de ma banque m’informant que j’étais à moins de chez moins sur mon compte (20% en dessous de ce que j’ai le droit normalement), ce qui présage un IB demain matin (la banque est fermée le lundi), si je ne trouve pas l’argent sous un cailloux d’ici là…

Arrivé au bureau, je fais un crochet par la DRH pour signer mon contrat de travail. Contrat rédigé d’une façon plus que fallacieuse, ce qui me laisse penser que je me suis fait eu sur la durée du dit contrat (CDD au lieu de CDI, mais bon c’est juste pour la forme de toute façon il était dit que je giclais au début du printemps), mais ce n’est pas le plus grave. Non, j’ai étais officiellement engagé le 1er octobre, sauf que moi j’ai commencé le 24 septembre. Et la semaine en plus ? C’est pour la gloire…

Le DRH me dit « signez le tel quel, on vous paiera ce mois ci, et on fera un avenant pour vous payer la semaine qui manque le mois prochain ». Soit, ça m’arrange j’ai besoin d’un salaire la semaine prochaine. Je rentre au bureau et je dis à ma chef qu’il y a eu comme une couille dans le bonbel, et elle me dit toute désolée « ah mais tu n’aurais jamais dû signer, ils voulaient qu’on t’engage au 1er octobre on a fait des pieds et des mains pour le 24 septembre, et maintenant que tu as signé ils vont jamais vouloir faire l’avenant… J’aurais dû te prévenir ! ». Dans le cul la balayette !

Je m’en retourne à mes dossiers en me disant « de toute façon, là j’ai touché le fond », et j’attrape mon téléphone pour déposer un dossier à l’agence qui loue le magniifiiiiiiiiiique appartement qu’un de mes adorables lecteurs a bien eu la gentillesse de me faire visiter vendredi soir. Un petit bijoux cet appart, moi j’ai passé le week end à faire des plans « où mettre ce meuble, de quel couleur repeindre ce mur, etc ». La nana de l’agence devait ne pas avoir baiser depuis 1978, puisqu’elle m’envoie chier comme la dernière des merdes au moment où je lui dit mon salaire.

Mais moi aucun amour propre (moi sdf) moi lui précise que j’ai mes parents en caution, ce à quoi elle rétorque qu’elle s’en fout et que si je veux louer un truc chez elle c’est pas plus de 500€ par mois. Autrement dit, rien du tout puisque ça n’existe pas avant la zone 4… Elle se permet bien sûr de rajouter « quand on a pas les moyens on revoit ses goûts de luxe à la baisse, vous n’avez pas besoin d’un appartement récent et aussi grand de toute façon ! »

MAIS DE QUOI JE ME MÊLE POUFFIASSE ?

Je raccroche la larme à l’œil, et j’appelle ma maman. Elle me demande le numéro de l’agence pour, je cite « leur expliquer qu’on est plein de fric et qu’ils peuvent te louer leur clapier hors de prix ! ». Mouais, suis pas sûr qu’elle le prenne bien la madame. Mais ma maman est quelqu’un qui sait être calme quand il faut…

Elle l’appelle, commence à lui expliquer et se fait mettre en attente pendant 15 minutes. Comme le combiné est posé sur la table elle entend la conversation. La madame de l’agence semblait très irritée par sa poste qui ne lui avait toujours pas amener le courrier. Ma mère raccroche et rappelle, elle demande à ne pas être mis en attente parce qu’elle n’a pas que ça à faire et lui expose le problème. La bonne femme aigrie lui répond qu’elle a autre chose à foutre que de s’occuper d’elle et de son fils pauvre puisqu’elle est très contrariée par ces « abrutis de fonctionnaires fainéants de la poste ».

Pause dans le récit, trois précisions sont ici très importantes :

1/ Il n’y a pas de fonctionnaires à la poste au sens où tout le monde l’entend. Il y a des agents de services publics (emploie à vie après un concours), ils ne sont pas payés par vos impôts mais par la poste qui fait des bénéfices sur ses produits bancaires et postaux.
2/ Ne jamais traiter un employé de la poste de « fonctionnaire fainéant », c’est dangereux pour la santé.
3/ Ma maman travaille à la poste depuis 20 ans.

Ma mère prend sur elle, et lui dit que travaillant elle-même à la poste, elle peut, peut-être, lui prodiguer quelques conseils bien avisés. Ce à quoi elle s’entend répondre « Vous travaillez à la poste ? Alors sachez que j’en ai rien à foutre de votre fils et de vous… Et je t’emmerde vieille connasse ! ».

Est-il besoin de préciser que si la gentille et adorable madame de l’agence ne bénéficiait pas d’une distance de sécurité de quelques 800km par rapport à ma mère elle serait actuellement en train de baigner dans ses tripes ?

Ma mère, faut pas la chercher… (cf l’article sur le boulanger homophobe)

De là ma mère m’appelle, je ne l’avais plus entendu autant en colère depuis des années, elle voulait la faire virer, faire fermer l’agence, faire brûler la banlieue sud de Paris et faire empaler sarko (rien à voir mais ça fait toujours du bien…)

Mon père s’est donc joint à la partie, mais heureusement pour eux ils n’ont pas décroché. J’ai donc passé 2h au téléphone avec les géniteurs pour les calmer. Je pense que j’ai réussi. J’ai honte comme rarement dans ma vie, mais en même temps c’est vrai que la nana elle n’était pas sympa. Et quand ça fait des semaines qui tu cherches à aider ton fils sdf, ya des trucs qui doivent te faire déboulonner rapidement…

Là-dessus, je décide de refaire le tour des agences, j’ai donc rdv cette après midi pour visiter un appartement, puis un autre mercredi matin. Bref les affaires reprennent, je ne vais pas me laisser abattre, même si je suis pauvre !

Je suis quand même aller voir l’assistante sociale de mon travail, qui a promis de m’aider, mais elle m’a fait gentiment comprendre qu’il y avait pire que moi (des gens qui travaillent avec moi dorment dans leur voiture ou dans leur bureau, c’est totalement hallucinant, je n’en reviens pas…). Mais que dès qu’elle entend parler de quelque chose elle me tient au courant.

Ça ne servira peut-être à rien, mais ça m’a fait du bien de tomber sur quelqu’un de gentil et compréhensif qui m’a laissé m’épancher pendant 20 minutes (je lui ai tout dit), je pense qu’il fallait que certaines choses sortent…