lundi 31 juillet 2006

Parce que j’aime vous faire rire…

… je vais vous raconter ma première journée de stage. Warning : explicits words inside !

Aujourd’hui c’est donc le grand jour, je rentre de vacance, gonflé à bloc pour entamer ma première journée de stage. Si je me demmerde bien, j’ai un boulot à la clé. Donc il faut que je sois à 4000% de mes capacités.

Déjà j’apprends, par hasard, que je suis tout seul au mois d’août pour expédier les affaires courantes. Stress niveau maximum. Je me pointe le sourire aux lèvres ce matin, après avoir attendu mon bus 25 min (donc j’arrive pile à l’heure alors que je voulais être en avance, pour faire style « celui qui est en avance le premier jour » quoi !). Bref, la stagiaire que je remplace m’accueille avec une pause café-cigarette, je vais me plaire ici !

Je remarque que les autres stagiaires garçons sont en costard. Ça me mets un peu le stress je dois avouer. Oui que je m’explique, mon stage c’est au ministère de la défense, c’est rempli de militaires. Lors de mes entretiens précédents, je n’avais rencontré que des gens de l’armée de terre, principalement, deux stagiaires (filles), et pas de civils garçons. Et comme on en m’a rien dit, ben suis venu en jean-chemise-rasé de près-raie sur le coté-enlevage de percing sur la tronche. Bref j’ai rarement été aussi présentable de toute ma vie. Mais là je dois avouer, je fais tache !

Mais bon, je fais contre mauvaise fortune bon cœur. La stagiaire m’explique que pour mon bien, il vaut mieux que demain je sois en cravate (fuck !). Elle m’informe qu’en plus de gérer mon bureau tout seul comme un grand, je devrais gérer celui d’à côté (tout le monde est en vacances !), là le stress niveau plus que maximum (j’en ai des palpitations !). En gros, je fais le travail de deux officiers traitants, et de leurs assistants pendant un mois.

Z’avez un peu de cocaïne svp ?

Pour en rajouter une couche, la fille que je remplace a reçu les félicitations de quelqu’un de très très haut placé, pour services rendus. Moralité le premier jour, je suis bourré au champ’ à cause du pot de félicitation que ses collègues ont organisé. C’est la première fois que ce quelqu’un très haut placé félicite (par écrit !) un stagiaire, tout le monde est donc très empressé de féliciter aussi ladite stagiaire. Là un des chefs se tourne vers moi :

- C’est vous qui la remplacez ?
- Oui !
- Il faudra faire au moins aussi bien qu’elle ! Quoique c’est impossible en fait… Mais bienvenu quand même parmi nous !
- Mer… merci !


Et voilà qu’en plus le stress me fait bégayer ! Pffff connerie de journée… Voilà c’est tout pour aujourd’hui ! Demain je vais bosser en cravate, parce que j’ai craqué 300€ chez Brice en rentrant.


Gauthier le plus beau des stagiaires

dimanche 30 juillet 2006

Mes vacances (Mimi la salope montre son cul !)

Lecteurs, lectrices, autres, me voilà de retour dans notre bonne vieille capitale. En ce dimanche pluvieux (vive le nord !) je m’en vais te conter mes vacances. Flash-back :

Vendredi soir, je termine ma dernière journée de taff dans mon truc merdique que je conchies sur 47 générations. Je fais des adieux émouvant « oui promis on s’appelle ! ». Je me sauve en courant. Je fais le ménage à fond chez moi (ça fait 15 jours que je squatte, ça sent un peu le vieux rat mort option vestiaire après match !) : cuisine, salle de bain, lessives, sol, carreaux, poussière… Tout brille, tout sent bon ! Je mets le réveil, et hop au lit !


Paris-Toulouse ou « le périple » :

Samedi matin, mon vol est à 8h50, il faut que je sois à Orly au plus tard à 8h30 (fin de l’enregistrement), je décide donc de me lever à 6h, de prendre un tacos, pour y être à 7h30 (pour les départs en vacances, 1h avant tu arriveras). Le réveil sonne à 6h (enfin je suppose), moi quand j’ouvre les yeux, il est 7h28 à mon micro-onde (alors ok il avance de 4 min, mais même avec ça, je sais que j’ai loupé mon avion). Comme depuis peu je suis catholique pratiquant, je décide d’y croire encore, je pars en courant de chez moi (je finis de fermer la valise dans l’ascenseur, tout en appelant un taxi). Je promets un pourboire au taxi s’il me jette à Orly avant 8h30.

8h24 j’arrive à Orly (il a eu son pourboire, on a fait du 140/160 dans Paris quand même !). Je fonce au comptoir, argh elle est où c’te conne de navette ? Ben voyons, ils l’ont foutu à l’autre bout de l’aéroport ! Je traverse Orly en courant (valise de 25kg, sac avec l’iBook, et le tricycle de mon filleul en plus, je vous raconte pas comme j’étais gracieux en courant avec tout ça !). Je me jette sur le comptoir au moment même où la pouffe annonce la fin de l’enregistrement pour mon vol. Je fais mon plus grand sourire, ça ne sert à rien, ils ont surbooké, le vol est complet.

RAAAAAAAAAAAAAAAAAAAGE !!!!!!

Bon au vu de ma fatigue nerveuse et physique, je me mets à pleurer. Je me dirige vers le comptoir Air France pour acheter un autre billet.

- Bonjour, je viens de rater mon vol, le prochain pour Toulouse est à quelle heure ?
- C’est tout complet monsieur, je n’en ai pas avant 13h50.
- Bon, ben tant pis, je vais pas annuler mes vacances pour ça !
- Je vous dis le prix quand même, 325€.
- …

Je me suis remis à pleurer, mais là c’était les grandes eaux, je lui dis que c’est pas grave, que je me débrouillerais autrement, et je m’en vais. J’ai vraiment dû lui faire pitié, parce qu’elle m’a rattrapé pour me demander si j’étais étudiant. À ma réponse affirmative, elle m’a alors sorti un merveilleux « on va pouvoir s’arranger ». Et voilà donc que j’obtiens, pour la modique somme de 82,50€ Maryse, un billet pour l’avion de 14h50.

Là ça va déjà mieux, je regarde ma montre, il est 8h42, ça va beaucoup moins mieux en fait. Voilà comment passer le premier jour de ces vacances à Orly. Orly et son salon d’attente, Orly est ses activités de plein air (fumage de clope devant la station de taxi), Orly et son wifi payant (30€ l’heure !), Orly est ses impondérables retards !

Oui lecteur alors que je m’avance vers le comptoir d’enregistrement une voix retentie « Suite à une panne du tapis bagage, un retard d’une heure est à prévoir sur tous les vols, veuillez nous excuser pour la gêne occasionnée ». AAAAAAAAAAAHHHHHHHHH !!!!!

Et voilà comment on devient terroriste en 6h ! Il faut pas grand-chose ! Bon pour finir j’ai réussi à prendre un vol, j’ai atterri à 17h au lieu de 10h puis 16h (dans l’ordre des catastrophes). Je me suis rendu dans le parking pour récupérer la voiture que mes parents avaient abandonnée là ! J’embarque Océane, son mec, son fils, et direction le Cantal où mes parents nous attendent depuis le matin.

Le cantal ou « comment faire de la glande une activité Olympique » :

Ben là en fait j’ai rien à raconter… J’ai mangé, j’ai dormi, j’ai vu mes parents, mes grands-parents, mon filleul (et sa mère) ont découvert les vaches, les poules, les tracteurs, et autres autochtones ! Grands moments certes, mais franchement tout le monde s’en fou donc je zapp !

Back to Toulouse ou « toi aussi ne casse pas la voiture » :

Bon comme vous le savez tous, je suis une calamité en voiture. Pas que je conduise mal, non je suis même relativement doué. Mais en fait, je pense, qu’une autorité supérieure (que je ne nommerai pas ici) m’en veut, et me le fait payer. Donc dès que je suis au volant, il peut, et à tout moment, surgir une moto, une voiture, un scooter, un piéton, une vache, un T-rex, bref n’importe quoi, ça me coupe la route, et j’ai un accident (où je ne suis pas en tort, mais je casse quand même la voiture). Voilà une des raisons qui me fait apprécier la capitale, ici je n’ai pas de voiture. Donc je flippe grave quand je rentre chez mes parents, parce que je conduis la voiture de maman.

Pour en rajouter en une semaine, j’ai prévu de faire plus de 1500 km. Ça en fait des opportunités d’accidents ça… Donc je suis allé dans le Cantal, puis à Figeac voir mon petit frère, puis à Narbonne voir la mer, plus mes allers-retours entre chez mes parents et Toulouse centre, on arrive à 1499,25 km pour être précis (oui je me suis fait chier à calculer ça sur mappy, rien que pour vous !).

Mais je n’ai qu’un accident par vacances. Donc une fois que c’est fait, on en parle plus. Et là je dois dire merci Mister Big. Oui Mercredi soir je suis chez lui, on boit avec Emma et Océane, il me présente son « mumur » (comprenez son homme), donc on boit, on boit, on boit, bref je finis morte poule encore une fois. En partant je me rends compte que j’ai oublié les clés, donc j’appelle notre Mister Big national, et je lui dis « je monte, j’ai oublié mes clés », je n’ai pas le temps de finir ma phrase que je reçois mon trousseau de clés balancé du 3ème étage. Bon ok il était déjà en train de baiser, mais c’est pas une raison bordel !!!!! Moralité, la clé qui fait « bip-bip » et qui ouvre la voiture à distance ne fonctionne plus. Ben oui une fois qu’elle explose en deux avec la pile qui vole, c’est fou ce qu’elle marche moins bien…

Merci Mister Big, j’ai eu le moins coûteux des accidents grâce à toi ;)

Bon pour faire court, je vais raconter ma semaine quand même : mardi à Figeac, je vois mon frère, Nina m’accompagne, on bronze (cuit ?) au bord de la piscine ou mon frère officie en tant que maître-nageur. On en profite après la fermeture (on est vip ou on l’est pas !). On rentre tard, on mange avec les parents de Nina. Dodo.

Mercredi, dodo, puis soirée « je me retourne la tête » chez Mister Big, j’avais au préalable inviter plein de gens à manger chez lui (suis sympa comme ami moi quand même !). Mais bon il m’aime bien alors il a accepté sans presque trop râler, et puis je me suis fait pardonner avec deux bouteilles de champ’ rosé. Ensuite je vais en boite avec un flic hétéro que j’avais pas vu depuis des lunes… Je finis par embrasser tous les mecs présents (hétéros je le rappelle, puisque je suis dans une boite hétéro, donc c’est logique), limite s’ils s’excusent pas d’aimer le vagin. Et même pas on m’a embêté, bon peut-être parce que j’étais avec des flics… Mais bon, on aurait pu quand même m’embêter ! Ah oui tient ya ça aussi, moi saoule, moi veut payer bouteille, moi sort carte bleue, moi réfléchir au code de ladite carte bleue, moi me tromper une fois, puis deux, puis trois, moi plus avoir de carte bleue ! (mais qu’il faut être con… j’ai honte des fois… juste des fois…). Bref je rentre chez moi par l’opération du Saint Esprit, et je fais un coma sur mon lit (je sais même pas comment j’ai pu atteindre ce foutu lit !).

Jeudi, Mister Big, Emma et une collègue de Mister Big arrivent chez moi à 13h30, on part à Narbonne plage. Gloria Gaynor à fond sur la route, remix perso d’Amel Bent (le cd saute). Plouf plouf toute la journée, resto dégueulasse, on rentre, on se fait payer un verre par 7h48 qui se trouve être chez son frère dans le sud-ouest pour la semaine (elle est bronzée !!!! je la déteste…).

Vendredi, je dors 15h, je récupère… Je croise mon frère et sa copine, on bouffe, je pars en boite à Toulouse. Deux copines se joignent à moi. Dans le lot il y a une ancienne collègue de promo, elle est venu avec une copine à elle, elles se retrouvent bourrées au bout de 4 verres. Mais bourrées malades ! Avec mon autre copine, on ne comprend pas trop, pourtant je sais que mon ancienne collègue de promo teint bien l’alcool ! Bon on doit être plus entraîné qu’elle ! En fin de soirée, je lui propose :

A On boit.
B On change de boite.
C On va se coucher.
D On prend de la coc et on baise le premier qui passe.

Elle me répond D ! Youpi !!!!! On rigole un coup, et je me remets dans mon verre. Là elle m’accroche le bras, et me susurre à l’oreille

- Oui mais pas sur le comptoir, on va où ?
- Attends, mais tu parles de quoi là ?
- Ben la coc, je l’ai foutue dans une capote, mais je peux pas la sortir sur le bar !
- … euh en fait c’était de l’humour… mais je comprends mieux maintenant !


En fait elle était tazé, et sa cop’s aussi, d’où la violente montée d’alcool qu’elle a eu dans la soirée. Moi je peux encore fièrement le dire « j’ai dit non à la drogue ! ».

Je rentre chez moi vers 7h30, mon frère se lève pour partir bosser à Figeac (donc il a quand même 200km à faire !). Moi j’ai pas sommeil. J’aurais pas dû embrasser toute la nuit une tazée, ça a dû passer par la salive, parce que je tiens une de ces pêches moi à 7h30 !!!!!! Donc je me colle sur le net. Hop un ex plan cul se connecte, je lui propose de venir partager ma couche un moment, il accepte, on baise jusqu’à midi. Là par contre je suis fatigué, je vais dormir.

Le samedi est donc bien entamé quand je me rends à Toulouse pour manger au resto avec des amis, on passe une bonne soirée. Je rentre, je prépare mes affaires, je me couche. Il est déjà dimanche matin. Emma sonne à ma porte, elle me dépose à l’aéroport, Paris me voilà !

Bilan :

J’ai pas casser la voiture à ma mère, Mimi Mouse (accrochée au rétro de ma maman) à montrer son cul à tous mes passagers (la salope !!!!) et elle s’est pris de sacrés rafales (mais bon, on a décidé que Mimi était SM, donc elle prend son pied !), j’ai pris une cuite anthologique, j’ai pas pris de drogue, j’ai fait 1500 km en 7 jours (sans compter l’avion !), j’ai baisé avec un garçon formidable qui ferait mieux d’habiter Paris (histoire que j’ai une vie sexuelle un peu plus palpitante), je n’ai toujours pas de nouvelles de connard d’ex (alors qu’on était à 80 km pendant une semaine et qu’il le savait), je déteste vraiment Paris et Paris me le rend bien (non mais vous avez vu ce temps ?????).

Demain je commence mon stage, et j’ai rien préparer !!!!! AAAAAAAAAAHHHHHHHHHH



Gauthier en désintox

Ps : la pollution c’est nul, je transpire comme un porc !

samedi 22 juillet 2006

Cantal

Cher vous tous, je suis arrivé à un stade de ma vie où de grandes décisions s’imposent ! Pour y réfléchir, je me dois de me mettre au vert quelque temps… Oui, j’entends d’ici vos suppliques et vos lamentations. Il va falloir être fort les enfants, je n’aurais pas le net pendant quelques jours ! Mais comprenez-moi, je me dois de me retirer de ce monde de luxure, de paillettes, d’alcool, d’excès, bref j’ai besoin de purifier mon âme et mon corps… Et pis si je survis à cette overdose d’oxygène, ben on se revoit dans pas longtemps ;)

Bon ok, ça marche pas… Voilà, en fait, je pars dans ma famille dans le fin fond du Cantal. La seule raison qui me pousse à faire ça ? Ben j’en ai envie ! Et en plus j’assume… Par contre c’est clair, je n’aurais pas le net ;)

Allez, on se revoit bientôt ! Bonnes vacances à tous, et surtout à ceux qui bossent (comment ça c’est pas compatible ? M’en fous quand je suis en vacances, j’estime que tout le monde l’est !).


Gauthier au vert.

mercredi 19 juillet 2006

Tu veux du sexe ? (ou coucher avec ta rock-star ?)

Oui lecteur, je m’adresse à toi. Ce soir Nina m’a vexé, détails de la conversation msn (on parle des stats sur le blog qui sont en baisse l’été, alors que faire pour motiver son lectorat à prendre le wifi à la plage ?):

Gauthier dit :
il faut que je parle plus de cul en fait!

Nina dit :
Oui, mais tu fais rien, pas de détails croustillants, pas de plans à 3, tu racontes même pas quand tu dépucelles un mec

Gauthier dit :
Putain tu me fous la loose là, je reviens, je vais pondre un article cul!

Nina dit :
Cot cot


Elle est con, mais je l’aime ! Donc oui je parle plus du fait que j’aimerais baiser, et moins du fait que j’ai baisé. C’est pas ma faute si j’ai la vie sexuelle du poulpe mort. Enfin si, je le cherche, mais pour me racheter et satisfaire vos instincts voyeurs, je m’en vais vous conter quelques histoires interdites aux moins de 18 ans, les mineurs sortez svp.

En fait je vais en raconter une seule histoire (parce que toutes les autres c’est déjà fait, ou trop ancien pour ne pas être de l’archéologie !). Je vais te conter, cher lecteur, ma vie sexuelle sur le blog.

Je traîne mes guêtres sur la blogosphère depuis près d’un an, et, durant tout ce temps, j’ai eu très (trop) peu de propositions indécentes. J’ai mis ça sur le fait que c’est pas parce que les gens aiment lire ma vie qu’ils ont envie d’en faire parti, logique ! Mais en fait il semblerait qu’il y est autre chose…

Un blogueur que je ne citerais pas ici (en fait tout le monde a compris de qui je parle, et si ce
n’est pas le cas, je compte sur ses com’s pour vous mettre sur la voie ;) ), m’a fait une proposition indécente il y a de cela quelques semaines. Il souhaite me rencontrer. Soit, je rencontre volontiers mes lecteurs, surtout quand ils sont pédés, ça nous fait déjà un sujet de conversation.

Bon, se voir, ok, mais pour faire quoi ? En plus il faut faire des km, donc il faut rentabiliser. Il propose de suite une « activité » : le jeté-retourné-levrette sur mon lit ! Ma foi, ça peut s’avérer intéressant… On décide (enfin je finis par dire « oui ») de se voir.

Entre temps, j’apprends que le monsieur n’est pas très expérimenté sexuellement. En fait à part un petit lèche-zizi dans un lieu public, il n’a rien fait. Ouch, ça fout la pression ça ! Il faut que je sois bon. Entendons-nous bien, j’adore dépuceler, en tout cas j’adorais. J’étais même très réputé pour ça il y a quelques années, je les choppais à 16/17 ans sur le net, un premier verre en boite à pédé, et une première levrette. J’ai acquis une solide réputation de « serial dépuceleur ». Je dois dire que c’est jouissif de savoir qu’on sera le premier, même s’il y en a 3000 après, je resterais toujours le premier. Donc entre ça et mes « hétéros curieux » j’en ai visité des intimités inviolées, j’en ai entendu des « c’est la première foi que j’en touche une autre que la mienne », ou encore « j’ai toujours rêver de faire ça, et c’est encore mieux que dans mes rêves ». En général après on me sert un jouissif « mon dieu que c’était bon, tu sais que t’es vraiment doué pour ça ? ». Oui je sais darling ;)

Donc me voilà à rencontrer un blogueur presque vierge. Il connaît toute ma vie, enfin tout ce que je sers ici, j’en connais pas mal de la sienne, enfin tout ce qu’il a bien voulu me servir lui aussi. On s’apprécie sur le net, mais comment la rencontre va-t-elle se passer ? Vais-je être à la hauteur ?

En fait je n’aurais pas dû me poser la question comme ça, parce que lui c’est pas ce qui le préoccupait. Il était clair que je serais à la hauteur, le problème c’est justement la « hauteur ». On ne parle pas de ma taille ici (bien que je sois grand), on parle de ma « grande » notoriété. Je ne me considère pas comme une star, il manquerait plus que ça ! Je suis taré mais pas à ce point. Je suis juste un blogueur, donc une espèce de « personnage » mi-public, mi-secret. Et il paraît que ça (je cite) : fascine et intimide !

J’ai dû, et ce pour la première fois de ma vie, rassurer un garçon, le détendre, et le clamer. Franchement, j’avais l’impression qu’il couchait avec sa rock-star. Vous avez déjà dû faire ce fantasme dans votre vie, vous envoyer quelqu’un de connu et d’intouchable ! Ben j’ai eu l’impression d’être cette personne pour ce jeune homme.

Une fois l’euphorie retombée (oui ça m’a super flatté quand même !), la pression s’est faite ressentir. Il fallait que je sois encore meilleur que d’habitude. Il fallait que je lui fasse entrevoir des sommets insoupçonnés. Je ne pouvais pas le décevoir. Surtout que là, il n’y avait que du sexe. Donc c’est parti, on retrousse les manches, on fait chauffer les capotes, et on est un Dieu du sexe Gauthier !

Tout ce que j’accepterais de dire ici sera sa réaction post-coïtale « tu m’avais prévenu, je le savais, tu le dis, tu l’assumes, mais je pensais pas que c’était à ce point là, putain t’es un dieu du sexe ! ».

Alors j’ai envie de dire : Au suivant !


Gauthier à votre service ;)

mardi 18 juillet 2006

Je t’aime

Petit être de chair qui illumine ma vie à chacun de tes sourires, sache que je t’aime plus que tout sur cette Terre. Tu es si fragile, si petit, si tendre, si beau, tu es le soleil qui illumine ma vie et celle de ta mère.

On a attendu ta venue en paniquant, serions-nous faire ? Allons nous savoir nous occuper de ce petit bout ? Tant de questions que nous refusions de nous poser pendant que tu étais au chaud et que tu poussais tranquillement loin du tumulte de ce monde. Puis tu es venu, en avance, comme si tu étais pressé de vivre, pressé de nous rencontrer et de croquer la vie à pleine dent.

Aujourd’hui ça fait deux ans que tu es là. Deux ans déjà, que je n’ai pas vu passer, pour moi tu seras toujours ce petit bout de 2080g qu’une infirmière installa dans mes bras pour faire sa première sieste digestive alors que ta mère se remettait de ta venue au monde. Deux ans de bonheur, d’angoisse, de rire, de fatigue, de crise, de joie, d’émerveillement. Ton premier sourire, ton premier rire, le premier objet que tu as attrapé, les premiers pas que tu as faits tout chancelant, le premier mot que tu as prononcé, la première fois que tu m’as parlé au téléphone, la première fois que tu m’as appelé papa !

Je ne suis pas ton père, de façon biologique en tout cas. Mais tu ne le connaîtras sûrement jamais, enfin pas temps que tu ne seras pas assez grand pour aller sonné à sa porte, parce que lui ne veut pas te connaître pour le moment. Mais je suis là, je t’aime, je te regarde grandir, je t’aide à comprendre ce monde qui t’émerveille tous les jours. Je t’aime petit bout.

Un jour, ta maman va se marier et tu auras un papa à domicile qui t’aimera autant que moi, mais je serais toujours là, pas loin. Tu as un parrain pour faire tout ce que ta maman t’interdit de faire, pour partir en vacances, pour profiter encore plus de la vie. Tu es mon petit bonheur.

Un jour, j’aurai un fils ou une fille qui vivra avec moi, je l’aimerais de tout me cœur. Mais je ne cesserai jamais de t’aimer toi qui n’es pas avec moi tout le temps, toi qui a déjà une famille, toi que je ne peux pas élever.

Alors je te souhaite un joyeux anniversaire, je te souhaite de continuer à grandir aussi bien, je te souhaite de profiter de la vie en étant en bonne santé. Tu es heureux petit homme, ça se voit, et je continuerai à contribuer à ce bonheur à ma façon, à mon niveau. Un jour tu deviendras un homme, tu combleras de bonheur ta maman, tes grands parents, et moi-même, et à ce moment-là je regarderai par-dessus mon épaule et je serai fier de tout ce qu’on a accompli ensemble.

Je t’aime petit bout, continu de faire le bonheur de toutes les personnes qui t’entourent. Tu es la plus belle chose qui nous soit arrivée.

samedi 15 juillet 2006

Les week-end se suivent…

… et se ressemblent ! Petit compte-rendu de ma soirée d’hier. Commençons par la journée, mon ami toulousain de passage sort jeudi soir, je suis nase, j’ai envie de me faire livrer un mec, je ne l’accompagne pas et je reste chez moi scotcher au net jusqu’à 4h du mat’. Forcément je ne trouve pas chaussure à mon pied (ou cul à ma bite) donc je me branle et je vais dormir. Midi, mon pote rentre d’after ! Alors petit rappel des lieux, je vis dans 18 m2, donc s’il veut dormir toute la journée et pas moi, ben, je dois sortir. Je prends une douche froide (putain de chaudière définitivement en panne !), et je file en ville. Je retrouve Lefroid et une de ses copines, ainsi que Larouquine.

On traîne dans Paris, on échoue dans le marais pour manger (une heure pour trouver un resto qui accepte de nous servir un truc à manger à 17h, ben oui on fait pas comme tout le monde nous !). On papote, on rit, on mange, on boit, 20h on se sépare, je suis saoul, tout va bien. Je retrouve mon ami chez moi qui vient de se lever et qui me propose un apéro, je refuse, et je blablate sur le net pendant qu’il part se saouler.

Il revient vers minuit, les filles ne seront pas de la partie. On boit, on boit, on boit, et on file dans ma boite fétiche. Mon ami est plutôt clubber, et là il se retrouve à tafiole-land avec du Beyoncé en bande son. Il fait un peu la gueule, on sympathise avec un beau gosse. On rit, on boit, on rit, on boit.

6h30, on rentre, le beau gosse nous ramène chez moi, il monte boire un verre. Je le veux, mon ami le veut, lui je sais pas qui il veut. De toute façon il est impensable que je couche avec un pote, donc pas de plans à trois. Ils décident d’aller faire ça chez un troisième larron rencontré pendant la soirée aussi. Ils ont leur plan à trois, moi je m’effondre sur mon lit. Le beau gosse me fait comprendre qu’il aimerait me voir le lendemain, j’accepte.

Moralité ce matin (17h), j’émerge, le nez rempli de croûtes dues à l’abus de poppers, la tête douloureuse due à l’abus de vodka, les jambes coupées dues à l’abus des deux substances susnommées. Ce soir, je dois sortir pour retrouver mon ex qui m’a gentiment fait comprendre qu’il passerai bien la nuit avec moi. Et le beau gosse attend mon coup de fils. Damned, il faut que je fasse un choix là ! Et puis, moi je suis pas censé être fidèle et attendre l’autre con qui est parti en vacances ?

Mon cul ! Je suis pas quelqu’un de bien, je baiserai ce soir, ou demain, avec au moins l’un des deux, mais pas les deux, ils se connaissent, ça se fait pas. Si, des fois, j’ai une morale, bon bien sûr s’il y a moyen de finir à trois, je vois pas pourquoi je m’en priverai ;)


Gauthier is back, faites chauffer le latex ;)

vendredi 14 juillet 2006

Keep off wall

Bon ça fait un petit moment que je ne me suis pas épanché sur vos épaules. Alors comme la blogo-thérapie a remplacé la psychothérapie, on va m’analyser un peu… Il y a quelque temps, j’ai fait la plus grosse connerie de ma vie (non je ne parle pas du fait de coucher avec un séropositif, j’ai fait pire, sisisisi j’en suis capable). Pour celles et ceux qui lisent mon blog, j’en ai parlé là.

Pour les autres, petit cours de rattrapage. Flashback, nous voilà en 2001.

Gauthier est à l’université depuis deux ans, c’est le printemps, il vient de décider de mettre un terme à son analyse. L’analyse, c’est quelque chose de merveilleux, de confortable, mais bon quand la psy vous raconte ses problèmes de famille, c’est qu’il est temps de voler par vos propres ailes ! Je suis rassuré sur mon orientation sexuelle, sur ma normalité, sur mes envies, sur mes besoins, je peux donc me plonger à corps perdu dans cette grande aventure qu’est la vie.

Je me souviendrais toujours de cette phrase que j’ai eue lors de mon dernier rendez-vous d’analyse « Tout va bien pour moi, il ne me manque plus qu’un homme à aimer ! ». J’aurais mieux fait de m’arracher un bras… 27 mars 2001, minuit passé, le téléphone sonne, je sors d’un spectacle au Zénith :

- Salut Gauthier, je vais chercher un mec pour aller boire un verre, tu viens ?
- Dis donc toi, t’es pas maqué et fidèle ? Tu te fous de moi ? Fais demi-tour de suite, sinon je t’étripe ! (j’avais passé le week-end à l’écouter me parler de son merveilleux, son sublimissime mec dont il était éperdument amoureux, et il s’apprêtait à le tromper ? En me prenant pour couverture ? Mais ça va pas non ?)
- Allez, viens avec moi, comme ça je serai sage…
- Non, je rentre me coucher et toi aussi !
- Putain, je le vois, il est trop trop trop beau, viens de suite, c’est un ordre !
- Mais… (et il me raccroche au nez)


J’avais 19 ans, je croyais encore au principe de fidélité et d’amitié, je décide donc d’aller jouer les chaperons alors que je n’avais pas dormi plus de 4h dans la semaine. J’arrive dans notre bar, et je le vois. Nom de dieu… Mais il avait raison, il est trop beau ! En disant bonjour à mon pote, je lui annonce qu’il n’a pas de soucis à se faire, je repars avec le beau gosse, et lui il se masturbera en pensant à nos ébats, comme ça pas d’infidélité (je suis sympa comme pote, non ?).

Je fais connaissance avec le bel âtre, il se fait draguer par tous les mecs présents, je suis on ne peut plus pressant pour marquer mon territoire. Là je me souviendrais toujours de ce que m’a dit mon pote en le regardant :

- Ok là il est parfait, mais c’est le genre de mec, à 22/23 ans, qui aura du bide !
- Mais je m’en fou complètement de sa gueule dans 4 ans, je l’encule ce soir, et on en parle plus !


Mais on fond de moi ça ne se passait pas aussi bien. Il me sourit, je suis aux anges, il parle à un mec qui lui touche le bras, j’ai envie de tuer tout le monde. Mais pourquoi je réagis comme ça ? J’ai autant de mecs que je veux, et même plus, mais c’est celui-là que je veux. Un coup de foudre ? En tout cas, ça y ressemble…

On se sépare, je lui propose de prendre mon num, il est nouveau, on a le même âge, je lui propose d’être son guide dans la jungle de pédé-land. Il refuse poliment. Je suis tout triste quand je rentre chez moi… Je sais que je le reverrais jamais, j’insiste alors auprès de mon pote pour qu’il me file son tel, son mail, n’importe quoi qui me permette de le retrouver, mais ce gros chacal refuse, normal il veut se le faire…

Deux semaines plus tard, je me console dans les bras d’un autre homme depuis quelques jours, je suis sur le net. Un garçon vient me parler, c’est lui ! Putain je le crois pas ! Je le lâche pas, sur le net je suis beaucoup plus direct :

- Tu m’as fait très forte impression, pourquoi tu as refusé mon numéro ?
- Je ne sais pas quelles sont tes intentions, et ça me gênait…
- Alors je vais te le dire : tu m’épouses quand ?
- …

S’en suivent des heures de dials, des coups de fils interminables, et enfin, le grand rendez-vous, le 29 avril (il m’aura fait courir celui-là !). On se fait un resto, on boit un verre, Lucie nous rejoint, on va en boîte, et enfin il se décide à m’embrasser. Grand moment épique ça aussi. Ça faisait quelques heures que je tendais des perches, et toutes sont passées au dessus, je commençais à me résigner, quand enfin, lâchant un merveilleux « tip top moumoute ! » il se jette sur mes lèvres ! Oui bon ok, ça mérite une explication. Cette expression débile, on la sortait tout le temps, et on l’a dite peut-être 200 fois dans la soirée, à un moment, je dis sur la piste de danse « alors les boîtes à pédés tu en penses quoi ? », réponse de l’intéressé « tip top moumoute ! »… Mais je vous jure que c’était vachement mignon sur le coup, bon ok il faut être moi pour voir le romantisme dans cette scène, mais bon… Bref, la suite est censurée, on s’est mutuellement violé sur les banquettes, Lucie a dû nous rappeler à l’ordre !

S’en est suivie une année très mouvementée. Deux fois je pris mon envol, une fois il fit ses bagages. J’avais peur, je pense, d’un amour possible, à 20 ans, on ne se rend pas compte. Et lui aussi ne savait pas comment gérer tout ça. On s’est fait du mal, je l’ai trompé (lui je ne sais pas, et je ne veux pas savoir). Et je suis toujours amoureux de lui, quatre ans après qu’il m’ait brisé le cœur.

Il a été le seul que j’ai vraiment présenté à mes parents (comprenez, le seul que j’ai invité à manger chez eux, ceux que ma mère croisait à mon bras à Carrefour, ça compte pas !), il était là pour mes 20 ans lors de mon coming-out définitif devant tous mes amis, il était là quand j’ai pris mon premier appartement, il est le seul garçon avec qui je suis parti en week-end, il est le seul que j’ai jamais aimé. Et je suis incapable de passer à autre chose. Pourquoi ?

Il m’a fui pendant 4 ans, et le mois dernier, on va boire un verre ensemble, comme on le fait deux fois par an à peu près, pour se raconter nos vies. Je reste dormir chez lui parce que j’ai loupé le dernier métro, et du coup on a le temps de parler, et surtout aucun des deux ne peut s’enfuir. Et là il vide son sac, pourquoi a-t-il gardé tout ça pour lui pendant quatre ans ? Pour pas me faire souffrir, mais surtout pour pas se faire souffrir, ne pas en parler ça aide à se persuader que c’est faux.

Résultats des courses : je l’aime, je veux revenir avec lui (de mon côté, vous remarquez que c’est plutôt clair !). Il a des sentiments pour moi, il n’arrive pas à passer à autre chose, les autres garçons ne l’intéressent pas, il ne se voit pas passer sa vie en couple, mais si ça doit se faire ça ne peut-être qu’avec moi, il a envie de vivre de façon plus consumériste (comme moi en gros : boire, sortir, baiser…), mais il en est incapable, mais il ne veut pas se mettre en couple pour la vie sans avoir fait ça avant, mais il ne sait pas si ça va marcher, mais il ne veut pas me faire souffrir, mais de toute façon il faut réessayer quand même sinon on ne s’en sortira pas, mais après bon dans 5 ans quand il va vouloir partir vivre en province moi je ne voudrais jamais le suivre, et puis il aime pas les chats, et puis il ne l’a toujours pas dit à sa mère (qu’il était pédé, pas qu’il aimait pas les chats, c’est bon vous suivez ?), et puis je suis grand, brun, avec une bonne situation en devenir, et puis je suis beau, et puis il m’embrasse et me demande de le serrer fort dans ses bras toute la nuit…

Vous avez compris quelque chose vous ? Moi j’ai du mal… Là il est parti en vacances, je vais passer deux mois sans le voir. La seule chose que je lui ai demandé, enfin les deux choses en fait, me donner des nouvelles, et répondre quand je l’appelle ou me rappeler dans les heures qui suivent, et ne pas me dire s’il touche un autre mec. Et on fait le point en septembre.

On s’est déjà engueulé parce qu’il me laisse 4 jours sans nouvelles (quoi psychopathe ? mais c’est juste que j’aime qu’on me réponde, surtout lui d’ailleurs), donc j’ai explosé, il m’a répondu « c’est comme ça et puis c’est tout ! ». J’ai pris ça pour un « tu m’saoule, bye ! », mais en fait pas du tout, il compte bien reprendre en septembre, sans me donner de nouvelles pendant deux mois.

Et je fais quoi moi ? J’ai pris une grande décision : je bois, je sors, je couche avec tout ce qui bouge, et si je suis encore en vie en septembre, il n’aura qu’à m’épouser, mais je garanti pas la gueule de la marié après 2 mois de débauche non-stop…

Programme du week end : trouver de la coc, trouver un mec, puis un autre, puis un autre… Vais pas me laisser emmerder parce que je suis amoureux d’un connard égoïste non ?


Gauthier part en vrille.

PS : selon lui l’égoïste dans l’histoire, c’est moi… ça s’annonce mal cette histoire !

PPS : Nina et moi en ce moment on a un grand délire sur les murs, vous savez ces murs qu’on voit arriver de loin, mais on fonce quand même dedans en dansant et en chantant. Heureusement que les copains sont là pour nous ramasser après. Donc là je fonce clairement dans un mur, nous sommes d’accord. Et hier j’ai acheté un tee-shirt « Keep off wall », ce qui signifie d’après un pote bilingue « Evitez le mur » ! Faut vraiment que je me remette à l’anglais…

Mort de faim

J’ai faim… de cul ! L’abstinence, la fidélité, tous ces trucs c’est pas mon fort… Cette semaine, j’héberge un ami de passage. Du coup la frustration est grandissante. Ben oui, dans 18 m2, j’ai du mal à m’isoler pour me masturber… Ah oui au fait, je vais parler de cul, au cas où vous ne l’auriez pas compris…

Là il est en boite, et moi sur le net. J’en peux plus, je me connecte à tous les chats. Putain, le « mort de faim » est devenu payant ? Tant pis, je paierai pas pour baiser, je vais me contenter des autres… J’ai jusqu’à 6h du mat’ au plus tôt pour trouver une âme en peine (ou un cul en feu, au choix), je devrais y arriver.

1h plus tard, toujours rien. Fait chier… Je chope le portable, 3€ plus tard, me voilà sur le chat « mort de faim ». C’est merveilleux, en 10 min, on se fait livrer un mec. Bon là ça fait 15 min que j’y suis, et j’ai toujours personne autour de mon sexe, damned ! Par contre le nombre de plus uro, hard, sm, nokpot que l’on vient de me proposer me fait peur ! On a dit « mort de faim », pas « mort tout court ». Putain ils sont lourds…

Là je parle de mon envie de nécrophilie avec Larouquine, apparemment elle a chaud elle aussi (toutes des s…… ? OUI ET ALORS ?). Quand je parle de nécrophile lecteur, rassure-toi, c’est juste en rapport à mon expression-fétiche « j’enculerai un mort ! ». Rien de sale comme tu peux le constater ;)

Bon, moralité, je vais aller me branler devant un film X (oui j’ai des films X chez moi, et alors ?). Et peut-être qu’avant mes 30 ans, je retrouverai une sexualité décadente…


Gauthier en manque.

samedi 8 juillet 2006

Je suis envahi

Ma vie est un calvaire continu ! Mais ça vous le saviez déjà. Je pense que je paye pour des vies antérieures de débauche et de crimes contre l’humanité. Parce qu’en arriver à ce point là, c’est pas humain, c’est plus des casseroles que j’ai, c’est la batterie de cuisine complète ! Je m’explique…

Je ne suis entouré que de filles, plus ou moins importantes, plus ou moins aimées, plus ou moins aimantes. Il y a un carré de tête, les Moumours. C’est quoi donc une moumour ? C’est ma punition divine pour mes crimes antérieurs… Et comme j’ai été très vilain, j’en ai trois (plus une). Il s’agit en fait de mes amies de fac (plus une d’enfance mais que je ne vois plus que une fois l’an maintenant, donc elle ne compte plus).

Déjà pourquoi « moumour » ? Étant un garçon très affectueux, j’appelais mes deux copines (Nina et Sylvia) « amour », et très vite ce terme est devenue « moumour », je ne sais plus trop pourquoi ni comment, et du coup elles m’appelaient « moumour », je les appelais « moumour », et nous voilà donc devenu la secte des moumours ! Quelques mois plus tard, Lucie s’est jointe à notre joyeuse bande, et est rapidement devenue une « moumour » aussi.

Voilà donc comment on se retrouve entouré de filles qui très vite se mettent à régir votre vie. Sans même que l’on s’en rende compte, elles surveillent, épient, complotent, commentent, jugent, critiquent, bref, elles envahissent !!!!!! AAAAAAAAHHHHH Mais au secours !!!!!

Sur Paris, j’en ai qu’une en permanence, Nina. Sylvia vit en Andorre, et Lucie à Toulouse pour l’instant, avant de partir en Guadeloupe. Donc la pression s’est relâchée ? Mais pas du tout, c’est encore pire. Le téléphone, le mail, le bouche-à-oreille, tous les moyens sont mis à contribution pour piloter ma vie à distance. Et à grand renfort de « je vais appeler ta mère », « tu m’énerves », « mais tu veux que je meure ? » ou encore ma préférée « je vais le dire à Lucie ! », elles me font presque culpabiliser quand je fais n’importe quoi de ma vie (j’ai bien dit « presque »).

Pourquoi ce coup de gueule aujourd’hui ? Parce que ce week-end, en plus de ma Nina, j’ai Lucie qui partage ma couche pour 3 jours. Et je sens que ça va être ethnologiquement intéressant.

« tu manges n’importe comment »
« tu dépense trop d’argent »
« de toute façon tu sais que j’ai raison »
« putain je vais appeler ta mère »

AAAAAAAAAAAHHHHHHHH Pourquoi moi ? Hein ? Qu’ai-je donc fait de si horrible ? Nous ne le saurons probablement jamais… Mais je dois quand même confesser quelque chose, c’est que je les aime mes tortionnaires (sinon je me ne laisserais pas faire !).


Gauthier envahi

jeudi 6 juillet 2006

On tend vers zéro

Virologie :

Sérodiagnostic du HIV 1 et 2

Conclusion : le test est négatif

Technique 1 Ortho VITROS Anti HIV1 + HIV2
Technique 2 Vidas HIV DUO Quick


Voilà ce que j’ai eu dans ma boîte aux lettres ce soir. Mes connaissances en médecine sont très limitées, mais il semblerait qu’à ce jour, je sois encore séronégatif. Mon médecin m’a dit « si ce test est négatif, on tend vers zéro, rien n’est gagné, mais c’est déjà très bon signe ! ».

Grande démonstration de l’art de la psychologie en milieu hospitalier ! Verdict final le 9 août. J’y crois encore…


Gauthier croyant.

lundi 3 juillet 2006

La peur au ventre

Aujourd’hui je suis malade. Bon, je vous rassure tout de suite, je ne suis pas à l’article de la mort. Mais je suis un peu trop indisposé pour rester 8h30 dans un bureau de La Défense (problèmes gastriques). J’en profite donc pour faire du rangement dans mes papiers, et je retrouve des ordonnances. Là je panique, ça fait trois mois cette semaine, et j’avais complètement oublié !

Et oui, déjà trois mois que je me suis retrouvé (pas tout entier, juste mon sexe), dans l’anus d’un séropositif avec un préservatif explosé… Trois mois, c’est l’heure du verdict… On en parlait avec Nina dernièrement, ni l’un ni l’autre n’envisageons que je puisse être séropositif, est-ce un bien ? (optimisme) Est-ce un mal ? (insouciance, inconscience). Je ne sais pas, c’est juste un fait…

Je décide donc d’aller à l’hôpital, pour être fixé. Sur le trajet, je croise ma deuxième angoisse. L’attentat terroriste ! Je m’explique… J’arrive sur le boulevard en bas de chez moi, et là, de la fumée partout. Je ne distinguais plus les immeubles d’en face. Je regarde partout, personne… Je passe devant la station de métro, une femme en sort avec un foulard sur la bouche, la fumée vient du métro. Une fumée épaisse, blanchâtre, peu odorante, peu étouffante, mais bien réelle. Il y a eu un attentat ? Panique, panique, panique, panique, paniiiiiiiiiiiiiiiiiiique !!!!

Oui je suis complètement traumatisé par les attentats. J’en ai peur, mais vraiment. J’y pense à chaque fois que je monte dans un RER à l’heure de pointe. Je sais c’est débile, mais je ne peux pas m’en empêcher. Tant et si bien que je sais que si ça doit péter je serais forcément dedans (voilà, ça recommence…)

Bon je vous rassure de suite, je ne sais toujours pas pourquoi la station de mon métro était enfumée à midi, mais ça doit pas être grave, vu qu’ils n’en parlent nulle part.

Pour ce qui est de la cause de la première crise de panique de la journée, je serais fixé en Août, et oui il faut attendre 4 mois après l’exposition pour être sûr. Je l’ai appris aujourd’hui… Des fois la science me désespère…

Promis, je me remets au Lexomil et j’arrête de flipper tout le temps ;)


Névromaniaquement votre, Gauthier.

samedi 1 juillet 2006

Seulement 74,95 € Maryse !

Je suis une poufiasse, je l’assume, je le revendique même… Alors après « poufiasse » selon les personnes, ça ne veut pas dire la même chose. Pour ce qui est de ma personne vous avez déjà dû commencer à faire le petit tour de la question…

Hier soir, j’ai été payé. Et comme je suis très (mais alors très) mécontent de mon salaire, il faut que je me venge. Oui adieu rêve de vacances, envolées plages ensoleillées, bienvenu Paris tout l’été, grrrrr

Je vais passer l’été ici ? Fauché de surcroît ? Très bien, direction Conforama, il faut que j’améliore mes 18m2… Et là que vois-je ? Un « purificateur d’air », c’est complètement inutile, donc totalement indispensable…

Me voilà donc équipé d’un tout nouveau joujou, qui purifie (il s'attaque au polluant de l'air avec des ions négatifs), rafraîchi (ça marche à l'eau et aux glaçons), et ventile mon placard. Et en plus pour le prix, il est livré avec une télécommande !!!! Que demande le peuple ?

Promis, la prochaine fois, je regarde s’ils font des soldes sur les cerveaux ;)

Bon week-end à vous tous.

Gauthier pierrebelmarisé.