samedi 30 décembre 2006

Soirée testing

Vous vous souvenez sans doute des Testing de SOS Racisme. Je ne sais pas s’ils continuent à en faire, mais à la fin des années 90 on ne parlait que de ça. Pour ceux qui débarquent de Mars, je vais expliquer.

Vous prenez trois couples, un européen, un black et un beur. Vous présentez les trois couples à l’entrée de la même boite à quelques minutes d’intervalles, les trois sont habillés à peu près de la même façon bien sûr. Dans les boites bien tout le monde se fait refouler ou tout le monde rentre, mais dans certaines, les blancs rentrent et les autres non ! Voilà pour le principe.

Maintenant ma soirée d’hier : mon amie andorrane me propose d’aller boire un verre dans Toulouse pour me présenter son petit ami. Le petit ami en question est d’origine égyptienne, et il vit à Bruxelles. Il est venu passer le réveillon avec mon amie et il a emmené avec lui le fils de son patron. Ledit jeune homme, gentil comme tout, 18 ans à peine, a un look de racaille des T-ci, mais avec l’accent belge ! (ça fait drôle, moi j’ai eu envie de rire toute la soirée, bref…)

On est donc 5, un pédé toulousain, ma copine andorrane, son mec, l’ami de son mec et moi. On se pointe dans un premier bar gay « vous ok, mais les deux messieurs derrière ça ne va pas être possible » (traduction : les deux pédales et la pouffe ok, mais le reubeu et l’échappé du 9-3 non). Ouch !!! Donc on file dans un autre bar. Ambiance lounge, très sympa, on entre sans problème !

On décide d’aller dans ZE boite à pédé de Toulouse. On fait deux groupes de deux plus un groupe de un. Arrivé sur le parking en premier, je fais entrer le pédé et la racaille. Mon amie et son mec étaient encore en train de se garer. Je tape la bise au patron et je file pisser.

Comme je trouve que mes amis sont plutôt longs, je retourne à l’entrée voir ce qu’il se passe. Le couple belgo-espagnol venait de se faire refouler. Mon amie a fait un léger scandale (à l’espagnol quoi, elle a hurlé des insultes que la décence m’impose de taire ici…). On décide d’aller se coucher, ça tombe bien, je suis mort de la veille.

Après ça, le pédé et la racaille décident de retourner en boite (ils étaient sortis pour nous dire au revoir), et ils se font refouler aussi sec !

Donc moralité : tu peux entrer partout si t’es un pédé, et tu peux faire entrer des gens « louches » (je dis ça mais ils n’étaient absolument pas du tout louche hein !) si tu tape la bise au patron, autrement dit si tu es un pédé connu !

Perso ça me démoralise un peu qu’on en soit encore là, mais à côté de ça la veille j’étais dans une autre boite gay très connu du coin qui laisse rentré tout le monde ou presque. Et j’ai surpris cette conversation :

- Fais gaffe avec qui tu danses, c’est plein de tafioles ici !
- T’inquiète je lâche pas ma meuf, et si yen a un qui m’approche il va le sentir !

Je me suis senti obliger de répondre « Ouais fais gaffe, les tafioles c’est sournois, surtout si tu laisse tomber quelque chose ne te baisse pas pour le ramasser ou tu auras mal au cul ! ». Et je suis parti avant de lancer une bagarre générale !


Gauthier, la tafiole sournoise.

vendredi 29 décembre 2006

Question du soir

Hier je me suis pris une murgasse phénoménale… Et je ne suis pas super en forme du coup aujourd’hui ! Mais ça on s’en doute !

Ce soir, je mange chez les amis de mes parents. Leur fils aîné est mon plus vieil ami, enfin « ami » est un bien grand mot, puisqu’on ne se voit plus depuis l’adolescence, mais bon on se connaît depuis qu’on a 6 ans.

J’ai été amoureux de lui pendant toute mon adolescence, et c’est comme ça que j’ai compris que j’étais gay. Ça vous remue un Gauthier de penser à tous ces sentiments que j’ai eus pour lui…

Et lui il est au courant de rien. Mais quand je dis de rien, c’est qu’il ne sait même pas que je suis gay. Enfin disons que je ne lui ai jamais dit et que mes parents n’en ont jamais parlé avec les siens, vu que son papa qui m’aime beaucoup est également un homophobe invétéré (donc pour éviter des incidents diplomatiques mes parents préfèrent ne pas leur en parler).

Alors voilà, et si ce soir je le prenais entre 4 yeux et que je lui crachais le morceau ? Je lui balance tout, tout ce que je ne dis pas depuis que j’ai 6 ans. Après tout les conséquences ne me font pas peur, on ne se voit plus du tout, je vis à 800 km et je ne ressens plus rien pour lui depuis longtemps…

Ouais, mais j’ai pas les couilles pour faire ça, surtout sobre…

jeudi 28 décembre 2006

Vite fait...

Je m'occupe de mon filleul aujourd'hui. Ce soir je vais faire une orgie vodkaïque. Demain je décède calmement chez Mister Big avant de rentrer finir de mourir chez mes parents. Samedi je fais les courses pour le reveillon, et je trouve deux minutes pour vous raconter ma vie ;)

Est-ce que ça vous va ce programme? Tant mieux... Je comptais pas faire autrement de toute façon...

Bisous d'amour à vous tous!

Ps: j'ai un nouveau joujou, et je suis content!



mardi 26 décembre 2006

Gargantua ne connaît pas l’Afrique

Attention: article long!!!

Je suis depuis ce matin entré dans un nouveau monde. Il s’agit d’un monde où il n’y a pas de SDF, un monde où l’Afrique affamée n’apparaît même pas au JT, bref c’est le monde de ma grand-mère. Et comme nous sommes le 24 décembre, je vous laisse deviner ce que « manger » veut dire par ici.

Mes grands-parents vivent dans le Cantal, chouette région de France où il n’y a strictement rien à foutre. J’y vais deux fois par an : quelques jours en été, histoire de faire des économies de clim (ici quand il fait chaud il fait 25°C !), et à Noël, histoire de faire des économies de bouffe (je remange qu’en février voire mars !).

Et cette année ne déroge pas à la règle. Sachant que j’ai passé la journée de vendredi à vomir, je pesais samedi matin 80,3kg. Comme c’est de la triche on va se baser sur le poids de dimanche matin (après deux vrais repas dans la journée de samedi donc, et des repas chez ma mère, donc des repas comptent double), j’en étais à 82,1kg, ce qui ressemble plus à mon poids « normal ».

Mon poids de forme est 80kg (à supposer que ça veuille dire quelque chose) et qu’avant d’arrêter de fumer j’en étais à 86 de kilos. Oui j’ai tellement flippé de prendre encore plus de poids que j’en ai maigri, ne cherchez pas à comprendre…

Dimanche 24 décembre, il en est où le gros ? Il est 17h20, j’ai avalé des madeleines faites maison (par maman) ce matin, puis encore pendant le trajet en voiture, puis une poule au pot à midi (faite par mamie cette fois), avec de la charcuterie bien sûr et une île flottante en dessert (chez moi on appelle ça une « crème aux œufs » mais personne ne parle comme ça en dehors de l’auvergne). Bref avant le repas du réveillon de ce soir, mais après le nougat de 16h, j’en suis à 84,2kg !

Alors ok, j’ai dit « un kilo par jour », mais là j’en suis déjà à 2 en un demi jour !!!!! AU SECOURS !!!!

La suite demain ;)


Jour de Noël, 12h05, repas de la mort qui tue H – 20 min :

Je n’ai pas eu le courage de passer sur la balance hier soir. Dans ma famille (depuis que tous les enfants ont plus de 12 ans), on s’offre les cadeaux pendant le repas de réveillon. Donc en général à 20h au moment des gaufres. Oui chez moi le réveillon c’est saumon et gaufre (on mélange pas hein, le saumon sur les blinis et les gaufres sous le nutella). Bref encore de quoi finir obèse, mais bon, on s’habitue.

Au passage j’ai eu des cadeaux sympa, merci la famille !!!!

Ce matin, après le petit dej’ (zet le croissant 400% pur beurre de chez nous), je monte sur la balance : 82,8kg. Mouais, je fais presque illusion. En imaginant que je ne mange qu’une soupe aujourd’hui et que je marche une heure, tout ira bien. Mais malheureusement pour moi je vais devoir (et je dis ça parce que c’est un supplice bien sûr) ingurgiter du foie gras, des escargots, des ris de veaux, de la truffade, des fraises, des cornets chantilly, le tout arrosé d’un vin âgé de 17 ans (hmm mes préférés, j’adore quand ils sont pas majeur !!!! Ah pardon, je m’égare, on parle du vin…).

Je refais un point de sit après le repas, allez, courage !!!!!


Jour de noël, 14h38, repas de la mort qui tue H + 10 min :

Ça fait donc 10 minutes que je suis sorti de table. J’ai esquivé le dessert, les cornets chantilly ça sera pour une autre fois (en fait il n’y avait pas de fraises). Je viens de me peser après avoir ingurgité de quoi nourrir l’Afrique subsaharienne pendant 6 mois (en Kcal et en euros). Verdict : 85 kg !!!!

J’ai envie de faire une sieste, mais je me dis que c’est pas une bonne idée, je vais emmagasiner tout ce gras. Alors il faut que j’aille marcher. Plus vite dit que fait, sachant que pour monter les deux étages qui me séparaient de mon iBook il m’a fallu implorer le Dieu hélitreuillage pendant 10 minutes !!!!!

Bon je sais pas ce que je vais faire, mais ce qui est sûr c’est que je ne mange plus… au moins jusqu’au prochain repas ;)


Jour de Noël, 19h26, réflexion post-flubbique :

Je viens de regarder Flubber avec toute ma famille. Et oui, même si le plus petit des petits-enfants a 21 ans, dans ma famille, on regarde les dessins animés de Noël (en plus le susnommé petit-fils étant absent au moment des faits, le plus jeune c’est moi !). Et en guise de dessin animé cette année, on a eu droit à Flubber, je l’avais jamais vu, mais c’est relativement drôle. Un membre de ma famille a failli se pisser de rire dessus, devinez qui cela peut-il bien être ! Ma mère, bien sûr…

(Penser à chercher la preuve de mon adoption)

Juste avant d’avoir reposé nos neurones, nous nous sommes dégourdi les jambes dans le village. Bon il n’y avait personne, il faisait froid, c’est sans intérêt donc je passe. Mais je dois quand même raconter ZE truc qui tue. Dans les rues de cette magnifique bourgade de 2000 habitants encastrée dans un cratère de volcan, la mairie (UMP, sisisisi c’est important de le préciser !), diffuse des chants de Noël ! Et pas n’importe quels chants, non non des chants de Noël américains !

Donc me voilà dans mon volcan d’Auvergne en train de me promener tranquillement au bras de ma grand-mère de 80 ans, sur fond de « Jingles bells » à la sauce texane !!!!! NON MAIS ON CROIT RÊVER !!!!!!!!

Oui madame, je suis indigné, parfaitement IN-DI-GNÉ !


Mardi 26 décembre 2006 :

Je suis dans la voiture qui me ramène à la (presque) civilisation (comprenez Toulouse). Ce matin la balance a affiché 83,6kg au reveil. Depuis j’ai avalé un filet mignon-haricots-verts-sauce-escargot et le reste d’île flottante. Bref, c’est pas gagné pour rentrer dans mon falzard du 31 !!!!!

On vient de passer voir la « résidence secondaire » (comprenez la ruine héritée de mes grands parents paternel), et on a donc rendu visite à la voisine qui s’occupe du palais en l’absence de mes bourgeois de parents. Elle me demande comment ça se passe à Paris, extrait :

- Mais tu vis en dehors de Paris toi !
- Non, je suis à Bastille.
- Ah, c’est sympa, je connais bien !!!!
- Et puis c’est le quartier des auvergnats ! Il reste quelques épiceries et restaurants d’ailleurs.
- Oui, mais à Nation il y a un arabe qui fait un couscous génial. D’ailleurs ça s’appelle « Cantal », mais fais gaffe, c’est un arabe. Alors c’est simple, quand t’es sur la place, tu as les colonnes et c’est là, à côté d’un grand magasin, tu vois tu te mets là et t’es en face ! (Imaginez la scéne avec la grand-mère qui tourne trois fois sur elle-même dans son salon en tendant les bras dans toutes les directions).
- Oui, c’est très clair…

Ma mère explose de rire de la façon la plus discrète qui soit (donc pas du tout discrète, ma mère ne sait pas être discrète !). Moi j’ai tenté de garder une certaine contenance, afin de ne pas laisser paraître mon désarroi. Il faut quand même que je creuse cette info, un resto « Cantal » où un arabe fait du couscous ???? Suis sceptique !

Voilà, c’est avec cette anecdote que s’achève mon épique voyage de Noël dans ma famille. Enfin je ferais presque catholique pratiquant en affirmant ça, après tout, je suis encore à 200 km du domicile parental… Il peut s’en passer des choses !!!!

Encore Joyeux Noël à vous tous, et plus particulièrement aux Somaliens et aux Erythréens qui ne sont pas près de bouffer à leur faim avec cette « guerre de fin d’année médiatique ».

dimanche 24 décembre 2006

Joyeux Noël!


Je pars passer Noël avec ma famille dans le Cantal. Je serais donc hors ligne jusqu'à mardi. Je vous souhaite à toutes z'et tous de passer un merveilleux Noël avec des cadeaux, de la bouffe et surtout de l'amour!!!!!

Baby boy I miss you so much...

samedi 23 décembre 2006

GHB ?

Je suis chez mes parents depuis mercredi soir. Je peux pas dire que j’avais besoin de vacances au sens où tout le monde l’entend, puisque ça fait 2 mois que je bosse plus… Mais bon ça me fait du bien, et j’en avais besoin !

J’ai revu ma famille et mes amis, ça fait plaisir. Et surtout j’ai revu mon adoooooooooooorable filleul, mais ça je vous raconterai plus tard ;)

Donc que fait une bande d’alcoolique heureuse de se retrouver à peu prés au complet ? Elle boit ! Enfin non pas vraiment. Parce que y en a dans le lot qui ont des activités diurnes rémunérées qui requièrent leur sobre présence ! Donc la biture c’est prévu pour le jeudi 28 décembre. Et jeudi 21 décembre, nous devions juste sortir manger après avoir pris un apéritif-échange-de-cadeaux chez Mister Big.

On s’offre donc nos cadeaux débiles, on rit, on boit une ou deux vodka, on rit, et on file au resto. Ah oui, stop, avant que j’oublie : j’ai offert à Mister Big un téléphone fixe (filaire) rose avec de la foufoune rose partout. Ça me fait hurler de rire… Et je vous emmerde ! Et qu’est ce que m’a offert Mister Big à Noël ??? Le même téléphone rose filaire… On a rit pendant une demi heure devant cette manifestation de notre amitié (trop ?) fusionnelle !

Et nous voilà au resto. Le concept est sympa : on bouffe sans couverts, tu mets tes doigts dans le plat et tu picores, d’où le nom du truc « le picotin » !!!! Bref concept salissant, mais sympa. En plus on a le droit à un magniiiiiiifique bavoir vichy, le rêve…

Nous on mange, on boit, on rit, bref c’est super sympa !!!! Et puis en fait on boit beaucoup, voire un peu trop. Moralité Emma propose au serveur (terriblement sexy) de lui faire une rapide fellation sous le comptoir. Et il a pas dit non le cochon !!!!

Je vous raconterais bien cette soirée mémorable dans le détail, mais je ne m’en souviens pas. Je me suis réveillé chez mes parents à 11h30. Pas bien, mal au ventre, mal à la tête (et quand je dis mal à la tête, il faut savoir que j’ai cherché partout mon kit de trépanation), je vomis mon Dafalgan, deux fois, c’est pas comme ça que je vais soigner mon mal de tête.

Mon père se fout de me gueule devant mon état pitoyable, jusqu’à ce qu’il se rende compte que je suis rentré en voiture :

- T’es rentré bourré !
- Je suppose…
- Comment ça « tu supposes » ?
- Ben… J’ai aucun souvenir de la soirée…

Mais quand je dis aucun, c’est que je me souviens avoir bouffé, avoir payé, avoir pris un digo, et là : ZE blackout complet. Mister Big et Océane m’ont raconté une partie, mon frère le reste (je l’ai croisé en rentrant, il n’était pas au resto), et puis mon Baby Boy m’a raconté la fin (une merveilleuse déclaration à 4 heures du mat’). Bref j’ai eu l’impression qu’on me racontait la vie de quelqu’un d’autre.

J’ai déjà eu des trous noirs, mais au bout d’un moment, quand on me raconte de surcroît, ça me revient, mais là, rien de rien. Et à l’heure où j’écris (2h du mat le lendemain), ce n’est toujours pas revenu !

J’ai donc vomi jusqu’à 16h à peu près, et j’ai fini par pouvoir garder ce que j’avalais, j’ai donc colmaté avec quelque chose que je sais être le meilleur des remèdes : un litre de fromage blanc (oui chacun sa méthode !).

Mon téléphone sonne, c’est une amie d’Emma qui m’appelle avec le portable d’Emma : première réaction « elle est morte ». En fait, pas tout à fait :

- Bonjour Gauthier, je suis l’amie d’Emma, tu étais avec elle hier soir, non ?
- Oui, mais pourquoi tu m’appelles avec son tel, elle va bien ?
- Non, et c’est pour ça que je t’appelle (aïe aïe aïe). Vous vous êtes quitté à quelle heure ? Non parce qu’elle vient de se réveiller et elle a le visage tuméfié, en sang, c’est elephant man, j’aimerais savoir comment elle s’est fait ça, elle n’en a pas souvenir…
- Mais je ne me souviens pas l’avoir battue !

Oui c’est très con comme remarque, mais c’est tout ce que j’ai trouvé. Alors en fait, et pour ce qu’on a pu reconstituer, Emma est rentrée en voiture contre l’avis de Mister Big, moi j’étais là, mais apparemment je m’en foutais. Et une foi arrivée chez elle, elle est tombée dans le parking, la gueule a râpé le bitume, et elle est allé se coucher comme ça, sans se regarder dans une glace.

Vous la verriez la pauvre, elle aura de la chance si elle n’a pas de marques ! Elle a vomi comme moi et a aussi été très malade. On en est venu à l’explication suivante : si tout le monde a bu à peu près la même chose, et qu’il y a qu’Emma et moi dans cet état, c’est qu’on a bu autre chose. Et il se trouve qu’on est les deux seuls à avoir pris le fameux digestif de la mort qui tue. Un truc que le serveur gardait dans une bouteille de perrier. On ne sait pas ce que c’est, mais c’est pas un truc de tafioles !

Bref, voilà, je me demande donc si ce gentil monsieur n’a pas mis, par inadvertance j’en suis sûr, du ghb ou assimilé dans sa gnole. Parce que j’en ai pris des cuites, mais des comme ça alors que j’ai bu trois malheureux verres de vin à table, jamais !!!!

Et c’est quoi le mieux ? Dans 15 jours, je fais pipi dans un bocal pour que la Marine Nationale puisse vérifier que je ne me drogue pas ! Je suis pas dans la merde…

Allez courage Gauthier, c’est que le début des vacances !

mercredi 20 décembre 2006

Vacances

Aujourd'hui, je rentre dans ma famille pour deux semaines d'orgies de fin d'année... Je vous souhaite donc à toutes z'et tous de passer de bonnes vacances.

Et moi je vais prier pour qu'Air France ne me gache pas ma journée!!!!

Pour le fun voilà une petite vidéo, il s'agit d'un projet (un peu con quand même) artistique. Le monsieur se fait photographier tous les jours depuis 1998, et il compte le faire jusqu'à la fin de sa vie. Alors seulement le projet sera achevé et aura de la "valeur", d'après lui! Cette vidéo propose de voir ces 8 premières années en accéléré...

Enjoy ;)

mardi 19 décembre 2006

P!nk

Ce soir je vais voir P!nk en concert!!!! Et je suis content... Alors au départ il s'agit du cadeau d'anniversaire de Mister Big. Et puis elle a annuler le concert du 16 octobre à Bercy, alors le pauvre Mister Big il peut pas reporter ses vacances lui!

Alors 7h48 s'est gentiment proposée de m'accompagner. Donc ce soir on sera deux pintades roses, dans les premiers rangs, à hurler comme des putes!!!!!

Youpiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii

J'vous mets une vidéo pour vous montrer ce que vous ne verrez pas!

lundi 18 décembre 2006

Ma journée merdique

Ce matin, j’avais rendez-vous à 11h pour soutenir mon rapport de stage. Je dirais même plus pour « enfin » soutenir… Oui, ça mérite un petit flash-back.

J’ai rendu mon rapport de stage le 27 octobre. Au départ je devais le rendre le 10, mais j’ai obtenu un délai de la part du directeur du master. Et non, ce n’était pas pour mes beaux yeux, mais juste parce que je finissais mon stage le 30 septembre, et j’estimais que ça serait vraiment trop juste de faire ça en 10 jours. Le directeur m’a gracieusement autorisé à rendre ma copie le 30 octobre au plus tard.

Vous noterez que je me suis exécuté dans les délais, et même en avance ! Il est inutile de dire que je loupe ainsi le jour de soutenance commun à tous les étudiants (le 20 octobre). Mais étant naturellement confiant en l’être humain, je ne m’inquiète pas outre mesure.

Je rappelle vers le 10 novembre pour demander quand je soutiens. On m’informe qu’on ne sait pas (le « on » étant le secrétaire, mon nouveau futur meilleur ami, mais je ne le soupçonnais pas à ce moment-là). Je rappelle la semaine suivante, même réponse. Puis encore la semaine suivante, encore même réponse. Là je précise que je suis en recherche active d’emploi, et que la mention « diplôme en cours d’obtention » sur mon CV commence à faire tâche…

On me propose le 1er décembre. Je râle, mais ai-je le choix ? La veille, j’appelle pour confirmer (comme demandé par le secrétaire), et là j’ai le droit à un merveilleux « oui, mais non, rappelez-moi la semaine prochaine, je verrais si j’ai quelqu’un ».

J’explose…

Il m’informe qu’en fait si ça pose un problème c’est parce que le directeur du master a décidé de me faire soutenir :

- Je ne vois pas où est le problème, lui ou un autre je m’en fous moi !
- Oui mais il tient à le faire lui-même, et il n’est pas disponible en ce moment…
- Ben alors demandez à quelqu’un d’autre !
- Il a expressément précisé qu’il voulait s’occuper personnellement de vous. Je ne peux rien faire…
- …

Donc vu que mÔssieur le directeur a donné un ordre, ces abrutis l’écoutent et s’écrasent… Et moi ? Je poireaute…

Enfin, à force de ténacité, on me propose la date du 18 décembre (aujourd’hui). Pour la petite info c’était vendredi dernier ça. Donc trois jours avant ! Heureusement que j’ai rien à préparer…

Bref, je me pointe avec un quart d’heure d’avance (et quand on me connaît, on sait que c’est un miracle). Et j’attends... j’attends… j’attends… 1h30 plus tard, le directeur arrive et me dit « je suis désolé, on était en train de choisir les sujets des prochains partiels, on y va ? ».

MAIS JE M’EN FOUS MOI DE TES SUJETS DE PARTIELS À LA CON !!!!!!!

Il me fait entrer dans son bureau. Et là je dois dire que je suis resté sur le cul, extrait de conversation :

- Bon ok, dans votre rapport tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil, mais bon, maintenant qu’on est entre nous, dites-moi ce qui cloche dans votre stage !
- Mais, rien… Ce n’est pas édulcoré, c’est la vérité !
- Ils disent tous ça… Allez vous aller bien trouver quelque chose !
- Non !
(…)
- Ok, bon et alors parlez-moi de ce que vous avez fait mais qui n’est pas là-dedans…
- Je ne peux pas vous en dire bien plus, tout le reste est classé confidentiel défense !
- Oui mais on est entre nous, ils me disent tous ça ! Mais quand même vous pouvez bien me raconter quelque chose !!!!!
- Non, à moins que vous soyez habilité, je ne vous dirais rien…

Il a semblé déçu, mais il s’en remettra… Je suis sûr que des étudiants craquent et racontent des trucs interdits, c’est dégueulasse de foutre la pression comme ça ! Mais maintenant je sais pourquoi il voulait que je passe avec lui.

Ça a duré 15 minutes (pour 1h30 d’attente !) et, à la fin, il m’a dit « allez, ne vous inquiétez pas, je ne vais pas vous mettre une note dégueulasse ! ».

Du coup, je m’inquiète…

J'ai pas tenu longtemps...

J'ai honte, oui j'ai très honte lecteur... Je me la joue complétement Drama Queen... Je fais mes adieux, et je tiens une semaine... Vas-y jette moi des pierres, je le mérite...

Honte!!!!

Donc voilà le premier billet de mon nouveau blog. Il ne sera pas plus long que ça. Je vais juste te dire que j'ai fait un peu de ménage dans ma vie, et je vais continuer à te la raconter ici.

Merci d'être là!

jeudi 7 décembre 2006

I don’t deserve you…

3 décembre 2006, 1h58:

My love,

It’s quite late now, and I just got from work... So I'm a little tired and have to go to bed... I think you must be sleeping or away from the computer now....

So... I will just leave you some message for when you wake up, or when you come to your computer ...

I just read your e mail and I dont know what were the circumstances when you wrote me ... I dont know how serious you were, (maybe you were drunk, maybe you don't know how strong this word is in english, or maybe you know exactly what you said)

Whatever the case is ...

I think you are very concious about the reciprocity. Love is such a powerful word, that I never know when or how to use it...

If love is think about a person day and night (non-stop), if love is feel intimacy with a person that you know for a short time, but you feel that this person is already part of your life, and if love is wish the best for a person even when it means your suffering (like when you were about to leave to asia) ... Well , than it’s obvious that I love you.

And this makes me feel so vulnerable, and sometimes even ridiculous... But it’s true. Every single time you call me "baby boy" "my candy" "my love" I just forget what my name is !

And about fear ...

I think I'm just as afraid as you are. I'm not afraid of going to Paris... Although my french is shit, I dont have a lot of money, I have to find a job and etc etc, changes in my life dont scare me much ...

But, what I feel for you is at the same time wonderful and terrifying. Wonderful because every message, e mail or call I receive from you makes me go to a place distant from reality... It’s almost like stop thinking. Terrifying , because I really don’t know what the future will be like...

I'm afraid to suffer if our relationship doesn’t work for any reason. To be very honest, I think I arrived in a point of no return. If anything bad happens, suffering will be inevitable.

Of course it will not be the first and not the last time it will happen in my life, but still, I know myself well enough to know how I will feel if I lose you. And thats exactly what makes me afraid of being in love with you .

Anyway, what I'm doing right now is being very sincere and honest with you about my feelings (and it’s not an easy thing to do, because, sometimes, I don’t even know what I feel). For some reason I don’t feel ashamed of telling you that, but I just hope it doesn’t scare you even more.

My love, I have to go now, but I will call you tomorrow after work. I need and I want to listen to your voice.

PS: I just can’t stop reading the e mail you sent me ... And a billion of things run inside my mint at the speed of light !


Lots of kisses my "gostosinho"


Voilà ce que baby boy a laissé sur mon msn pendant que je me poudrais le nez dans le 9-3 avec des gens tout aussi détruits que moi… Pourquoi un tel texte ? Parce que la veille, dans toute ma splendeur éthylique je lui ai envoyé ceci :

2 décembre 2006, 5h42:

I love you, and i'm afraid to be in love with you.


Et pour en rajouter une couche, j’ai lu ce texte en rentrant à 6 ou 7h du mat’, completement détruit et déphasé, et non seulement je n’avais pas compris ce qu’il me disait, mais en plus j’avais oublié que je pouvais le relire (vive l’historique msn). Donc le dimanche soir, quand il m’a demandé ce qu’il en était, j’ai juste royalement répondu:

Please, forgive it, I was Drunk! And about your day?


Je demande instamment à être immolé sur place…

Pour ceux qui se posent la question : oui je pense que je tombe amoureux, mais qu’est ce que l’amour quand on ne vit pas ensemble et qu’on ne s’est pas vu depuis plus d’un mois et demi ? Sûrement quelque chose de beau, mais certainement pas quelque chose de stable… Quoiqu’il en soit j’ai merveilleusement merdé : ce garçon ne mérite pas un alcoolique amnésique instable et impulsif !

So my baby boy, I want to say : this message is the most beautiful I never receive, in my all life ! Thanks my dear and please, forgive me…

mardi 5 décembre 2006

Réflexions brutes

Aujourd’hui ça va être animal, à tendance primaire. Donc : un fait, une réaction, une tentative d’analyse, et si vous êtes sage, une projection et un suivi de l’affaire, ok ? C’est parti mon kiki !!!!!


Fait numéro 1 :
J’ai appelé Océane à 5h du matin samedi dernier. Elle n’a pas répondu !

Réaction au fait numéro 1 :
Je l’ai copieusement insultée en assénant des trucs du style « mais qu’est-ce que tu peux avoir à foutre d’autre que de me répondre à 5h du mat’ ? Et en plus tu m’envoies sur le répondeur ! Non mais franchement dis-le si tu veux plus me parler… Je t’aime plus… SALOOOOOOOOPE !!!!!! ».

Analyse de la réaction au fait numéro 1 :
L’alcool fait des ravages… Surtout chez ma personne… De plus Océane m’aime vraiment beaucoup, puisqu’elle en rit encore (La prostipute ! C’est pas gentil de se moquer des alcooliques ! Non mais…)

Projection suite à l’analyse de la réaction au fait numéro 1 :
J’arrête l’alcool !

Suivi de la projection suite à l’analyse de la réaction au fait numéro 1 :
Comme Océane m’a raconté cette histoire juste ce matin, le fait d’avoir pris une cuite anthologique le samedi soir ne peut pas relever d’une transgression de ladite affirmation précédente ! En revanche celle que je prendrais jeudi soir, oui ;)


Fait numéro 2 :
Je n’ai toujours pas soutenu mon rapport de stage, je ne suis donc pas encore officiellement diplômé.

Réaction au fait numéro 2 :
J’appelle la fac tous les jours pour demander quand je soutiens. Et tous les jours on me dit « rappelez-moi demain, je pourrais vous répondre ! ».

Analyse de la réaction au fait numéro 2 :
Ils se foutent de moi !

Projection suite à l’analyse de la réaction au fait numéro 2 :
Je réactive mes réseaux terroristes ! J’attends vos idées… Et laissez tomber le harcèlement téléphonique, il y est complètement insensible !

Suivi de la projection suite à l’analyse de la réaction au fait numéro 2 :
Ben rien encore…


Fait numéro 3 :
Je vais faire les courses pour l’anniversaire de Lucie avec Nina ce matin. J’ai touché mes allocs (ouais maintenant que je suis pauvre, le 5 du mois je suis un homme heureux !), et ça ne couvre pas mon découvert ! (Sachant que j’ai encore 450€ de prélèvement et de paiements différés qui vont me tomber dessus dans les trois jours à venir !)

Réaction au fait numéro 3 :
J’achète un livre tout rose pour moi : le Gay Vinci Code. (Si si, y a une logique !)

Analyse de la réaction au fait numéro 3 :
J’ai vraiment rien d’autre à foutre en ce moment que de dépenser de l’argent que je n’ai pas ! À moins que ça soit parce que j’aime trop le rose, ou que je sois frappé de la malédiction du « tu ne peux pas entrer à la FNAC sans acheter quelque chose ! »

J’hésite…

Projection suite à l’analyse de la réaction au fait numéro 3 :
J’ai lu le bouquin d’une traite, je me suis régalé, et j’emmerde le reste du monde ! De toute façon ce bouquin est indispensable à tout bon pédé ou ami des pédés qui se respecte… Donc je vous demande de le lire, interro surprise la semaine prochaine !

Suivi de la projection suite à l’analyse de la réaction au fait numéro 3 :
Du coup j’ai pas grignoté de l’après midi, mais j’ai pas pensé à fêter ses 79 ans à ma grand-mère (à moins que ça soit ces 78 ans ? Arf, je sais plus…. Bof de toute façon à cet age-là, on compte par dizaine uniquement !)

jeudi 30 novembre 2006

J’ai du bol quand même !

Il y a de ça une petite quinzaine de jours, je me suis fait voler mon portable « à l’arrachée », rue de Rivoli, un vendredi soir à 22h et quelques. Depuis je suis pas super super à l’aise quand je suis hors de chez moi. Pour rajouter à mon délire de persécution, j’arrête de fumer, donc forcément je suis super irritable et pas bien du tout.

Donc autant dire, qu’en ce moment, il vaut mieux que je reste chez moi. Le monde extérieur c’est mal, ça pue, c’est plein de gens que j’ai pas envie de voir/sentir/entendre… Voilà, ça c’est dit !

Mais bon, au bout d’un moment j’ai plus grand chose à prétexter, donc je me retrouve coincer, obliger à aller bouffer chez ma gran’tante. Je l’adore, entendons nous bien, elle cuisine bien, trop, mais bien, et puis ça fait quelques mois qu’on s’est pas vu ! Donc mardi midi, je vais manger chez elle, et je me plonge dans le monde extérieur. Et quelle plongée ! Je me retrouve dans le presque 9-3 avec plein de gens louches partout (c’est encore dans Paris, mais c’est quand même pas trop Paris chez elle, enfin disons que vu de là-bas, les Champs paraissent bien loin !).

À l’aller pas de soucis, je trace, j’évite les « t’as pas une clope ? » et autre « t’as pas un euro ? ». Je mange comme un goret, ma tantine me fait mon petit doggy-bag, et je retourne à la civilisation.

Sorti du métro, je vise mon iPod sur les oreilles, tout en boutonnant mon manteau. On me suit… « AH NON ÇA VA PAS RECOMMENCER !!!! ». La personne se rapproche de plus en plus, j’enlève els écouteurs de l’iPod et les planques dans mon jean, pour éviter de tenter un éventuel voleur. Je suis à 3 min à pied de chez moi, et là quelqu’un me touche l’épaule…

Mon sang se glace, j’entends une voix de femme « Excusez-moi jeune homme ! ». Ouf, c’est une femme, ça devrait bien se passer… Je me retourne et surtout je pense à ne pas sourire…

- Je m’excuse de vous aborder comme ça dans la rue, en fait je vous suis depuis un petit moment, mais il ne faut pas avoir peur de moi ! Alors voilà, j’ai 38 ans, je suis femme de ménage, j’habite dans le 20ème, et comme je travaille que le matin, je passe mes après-midi à suivre les gens dans la rue. Et j’aborde que ceux que je sens bien, comme vous quoi !
- (intérieurement) Mais qu’est ce qu’elle va bien pouvoir me demander ?
- Alors voilà, moi j’ai ma fierté hein, c’est très difficile pour moi, et en même temps c’est nouveau, mais c’est nécessaire. Alors je ne vais pas vous embobiner, je n’ai pas d’enfants à charge, j’ai un toit, mais voilà, les loyers sont chers, et mon salaire ne me permet pas de vivre confortablement. Vous savez, il faut manger aussi…
- (toujours intérieurement) Elle sent bon, elle est bien habillé, elle va pas me demander un euro quand même ? Non… Elle va me proposer de la payer pour du sexe ! J’en suis sûr… Putain il est 15h30 et elle racole sur mon boulevard ! Je dream in blue !!!!!
- Alors voilà, ma démarche est simple, et vous avez l’air compréhensif, alors je me suis permis de vous aborder, parce que je vous ai suivit et observé, je pense que vous pourrez m’aider…
- (encore dans ma tête) Je ne peux pas la laisser finir, la pauvre…
- Vous avez l’air gentil…
- (Tout haut cette fois) Je suis désolé, mais je préfère vous couper. Je viens de finir mes études, je cherche un emploi, et comme je ne trouve pas, je suis au RMI. Je vais certainement perdre mon appartement avant la fin de l’année parce que je n’ai pas de quoi vivre correctement… Voyez, je sors d’un repas avec la famille, et j’ai pris un doggy-bag pour améliorer l’ordinaire ! J’aimerais vous aider, mais vous avez tiré le mauvais numéro !
- Mais, c’est horrible, on va vous foutre dehors ?
- Non… mais bon le RMI ne couvre pas le prix de mon loyer donc…
- Mais il ne faut pas vous laisser faire, vous êtes aller à la CAF, à la mairie, à l’ANPE ? Non mais il faut vous battre hein ! Vous laissez pas aller, vous aller y arriver, vous êtes gentil, mignon, intelligent, vous allez réussir ! Ah, moi, voir des jeunes comme vous qui galère ça me désespère ! Et puis je suis sûr que vous avez fait de grandes études ! Vous avez un M2, j’en suis sûr…
- Oui, en sciences politiques… (mais comment elle le sait ?)
- Ah voyez… C’est un scandale, ben écoutez, moi je vous souhaite de réussir, et puis vous allez réussir, je le sais, je le vois !


Là, Sainte Nina de l’immaculée sodomie m’appelle ! Merci Nina, merci, tu es rarement aussi bien tombée ! Je me suis donc enfui, prétextant que je devais prendre ce coup de fil…

Voilà, je ne saurais jamais ce qu’elle voulait me proposer, j’ai pas eu le cœur de la laisser finir ! Mais en tout cas, j’ai vraiment dû lui faire pitié, parce qu’à la fin j’ai cru qu’elle allait me donner de l’argent… Mais sa technique est bonne, parce que je serais pas dans la merde, je lui filait du fric !

Peut-être que je suis trop gentil…

En tout cas chère Madame, je ne sais pas si vous avez vraiment besoin d’argent, et je ne le saurais jamais, mais vous méritez qu’on vous en donne !!!!

Maintenant j’ai un peu moins peur des gens, mais je suis pas sûr d’en croiser des comme ça à tous les coins de rue ;)

Test réussi !

Bon, après une semaine sans clope, un bilan s’impose ! Ça tombe bien, je suis le roi des bilans… Donc une semaine sans fumée, sans toux, sans odeur de tabac froid au réveil, sans quête du « tabac ouvert le dimanche soir » ! Quelle révolution !

Je ne m’étais pas rendu compte à quel point je pouvais être esclave de c’te merde ! Si, je dis bien esclave. J’en étais venu à me dire : « Mais si tu postules dans telle boite, est-ce que tu pourras fumer facilement à la pause ? ». Conditionner ma recherche d’emploi en fonction de ma toxicomanie ? Et puis quoi encore…

En ce moment c’est pas facile de pas fumer, je me patch, je suis devenu une machine à ingurgitation régulière de freedent sans sucre, je me suis un peu replié sur moi même. Oui tout me fait peur, dehors la tentation est là, tapie dans l’ombre, qui n’attend que de surgir sur mon chemin : un resto avec des potes, un verre dans un bar, un ciné, tout me donne envie de fumer ! Oui parce que tout ça avant je le faisais une clope à la main. Pas le ciné, c’est vrai, mais avant et après le ciné je fumais, donc c’est pareil !

Comme je suis un poil irritable en ce moment, et que je n’aime pas du tout ça, parce qu’en plus je suis vraiment odieux dans ces moments-là, j’ai demandé à mon médecin de me prescrire du Ziban.

J’ai reçu aujourd’hui l’ordonnance, il faut que j’aille le chercher à la pharmacie. J’espère que ça va me calmer un peu, ou tout du moins me rendre moins omni bilé par « j’ai envie de fumer, je m’occupe, je pense à l’envie de fumer quand même, je m’occupe, j’ai vraiment envie de fumer, je m’occupe sérieusement, AH PUTAIN MAIS JE TUERAIS POUR UNE CLOPE !!!!!! ». Enfin, vous voyez le tableau quoi…

Et puis ce soir, j’ai franchi un pas de plus vers la fin de ma vie de fumeur : je suis aller dans un bar. Oui, j’appréhende énormément de me retrouver avec un verre de vodka sans clope, comme dit Mister Big « Gauthier c’est : un verre de vodka sunrise dans la main droite, une clope dans la main gauche ! ». Et dieu sait que c’est vrai…

Donc ce soir, j’ai pris plein de chewing gum, et je suis allé prendre une vodka sunrise avec une connaissance. J’ai jeté le maudit bout de dérivé pétroleux à l’entrée du bar, j’ai commandé, et j’ai bu doucement mon verre. Et tout c’est bien passé, même quand mon compagnon du soir s’est allumé une cigarette, j’ai pas flanché, et j’ai presque apprécier le moment…

Bon il y a encore du chemin à faire, mais je tiens le bon bout ! Prochaine étape : la biture en règle. Ça sera pour samedi soir. J’ai prévenu 7h48 que je ne pourrais pas fumer, et dans sa grande bonté elle m’a dit :

- Ok, je t’en ferais trois alors, rien que pour toi…
- Trois quoi ?
- Ben des joints andouille !
- Mais qu’est-ce que tu n’as pas compris dans « arrêter la clope » ?
- T’inquiète, suis pas con, je mettrais pas beaucoup de tabac !
- …

Merci 7h, j’appréhende à peine du coup… (cf la dernière fois que j’ai fumé avec 7h, c’était relativement destructeur…). Mais si je survis à cette soirée sans fumer (de clope), j’aurais fait un pas de plus ! Allumer vos cierges…


Free Gauthier.

mardi 28 novembre 2006

De l’art de foutre sa vie en l’air

Je ne sais pas où j’en suis, mais ça n’échappera à personne que je suis programmé pour ça ! Je flippe, je balise, je suis mort de trouille… Et j’en passe ! Alors pour me calmer je fais quoi ? J’arrête de fumer !

Oui, parce que quand tout part en couille autour de moi, je me fixe des buts qui m’occupent et que je sais que je peux atteindre. Alors après le choix de ces buts reflète l’ampleur de ce que je veux oublier.

Genre, je flippe pour des exams : je décide de ranger mes papiers une après-midi entière (oui, c’est du défi de classer mes papiers !). Je flippe pour un rdv professionnel (autrement dit d’embauche) : j’astique mon sol (oui, effacer les traces sur mon sol relève du défi à la « C’est du propre », pas que je suis sale, non c’est juste que c’est un sol jetable, prévu pour être foutu à la poubelle une fois qu’il est sale ! Si j’attrape le portos qui a posé le lino ici, je le flingue !).

Alors là, je seul truc que j’ai trouvé, c’est arrêter de fumer ! Moi arrêter de fumer, mais c’est comme si on peignait la Tour Eiffel en rose, on déshabillait la Statue de la Liberté, on tombait sur un flic aimable deux fois de suite, on pouvait traverser Paris en voiture à 17h un vendredi en moins de 4h en passant par Rivoli, bref c’est de la science fiction !

Aussi loin que je me souvienne (non quand même, faut pas pousser, mais pas loin !), j’ai toujours fumé. En fait je fume depuis que j’ai 12 ans, et je suis passé à un paquet par jour à 16 ans, puis deux paquets par jour à partir de 19 ans, pour revenir à un paquet à 22 ans. Paquet que je fume avec délectation, et je dirais même plaisir ! Je dois être le seul con, qui quand il crache des trucs verdâtres à longueur de journée, trucs verdâtres qui proviennent de ses bronches obstruées par la maladie, continue à se fumer ses 5 à 6 clopes par jour, même s’il doit devenir bleu pendant l’heure qui suit parce qu’il a du mal à respirer… Le seul con qui doit sortir lors d’un partiel de plus d’une heure pour en griller une ! Le seul con à continuer à croire que de toute façon, même si ça tue les autres, ça ne le tuera pas !

Alors voilà, j’ai quand même arrêté de fumer, et je m’y tiens (6ème jour complet sans clope). Tout ça parce que je veux pas affronter le reste.

Et le reste c’est ça :

- Baby Boy vient vivre à Paris en Janvier 2007 (donc pour les décalés je précise que c’est dans un mois), et il s’installe chez moi (au début pour le moment).
- Je n’ai toujours pas de travail, ni même la plus petite opportunité de travail, c’est limite si je ne suis pas en train d’espérer que l’on me propose de reprendre le guichet à la poste, ou la caisse à quick !

Voilà… la corde svp ! Merci…

Mon analyste m’a dit (il y a longtemps que j’ai fini mon analyse, mais des fois j’y repense, je devrais pas employer le présent pour en parler..), donc mon analyste m’avait dit (comme ça c’est plus juste) qu’une fois qu’on a identifié le problème, on a déjà la solution.

Et ben pétasse, les problèmes ils sont là, et la solution elle est où ? Dans mon cul peut-être ? (quoique… mais c’est pas le sujet…) Bref, en tout cas c’est pas en arrêtant de fumer que je vais régler les vrais problèmes !

Et en plus je retarde tout du coup « non je ne suis pas retourné à l’ANPE, j’arrête de fumer », « non je ne me suis pas inscrit à la CMU, j’arrête de fumer », « non je n’ai toujours pas soutenu mon rapport de stage, la fac ne m’a pas convoqué, ET PUIS J’ARRÊTE DE FUMER », « non ça ne me fait pas flipper que Baby Boy vienne vivre chez moi pour un temps indéterminé, c’est moi qui lui ai proposé… et en plus j’étais sobre quand je l’ai fait… MAIS BORDEL DE MERDE, VOILÀ POURQUOI IL FAUT PAS QUE J’ARRÊTE DE BOIRE, QUAND ON VOIT LES CONNERIES QUE JE FAIS SOBRE… !!!!! Tiens si j’arrêtais de fumer ! »

Bref… Je vais peut-être rallumer une clope après tout… Et puis non, je vais tenir, je peux tenir, j’ai tenu 6 jours, je peux tenir une vie !

*Mauvaise conscience on*

Mais si ma vie toute entière doit être aussi chiante que ces 6 derniers jours, je préfère mourir de tous mes cancers et m’être éclaté un peu !

*Mauvaise conscience off*

*Bonne conscience on*

Ça va pas durer toute la vie, demain je vais me sentir mieux qu’hier, et ainsi de suite, jusqu’à ce que j’en ris !

*Bonne conscience off*

Vais plutôt dodoter, a ira mieux demain ! (Putain la bonne conscience à le dessus ? Achevez-moi svp… Je demande l’euthanasiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiie)

Gauthier jetable.

lundi 27 novembre 2006

Famille de tarés, épisode de la Lettre au Papa Noël

Plantage du décor :
J’adore mes parents, j’adore ma famille, et des fois il vaut mieux en rire… On est tous très très très cons ! Oui c’est un des avantages de la transmission des gènes, ça créé des liens mais surtout des similitudes !

Hier soir, j’ai décidé d’écrire au Père Noël, histoire de lui envoyer ma liste de cadeaux le plus tôt possible. Ouais je suis quelqu’un d’intelligent, alors je veux gruger tout le monde ! J’ai bien réfléchi, et je pense même être devenu responsable cette année, pour la première fois depuis longtemps je ne lui ai pas demandé de me trouver l’amour ! (C’est peut-être parce que de ce côté-là je me suis démerdé tout seul comme un grand !). Je n’ai pas non plus demandé d’appartement dans le 7e ! Je suis très fier de mes goûts de prolétaires du coup.

Je vous colle ici ma belle lettre.

Cher petit Papa Noël,

J'espère que tout se passe bien pour toi, que tu n'as pas trop de travail encore, et que, donc, tu auras le temps de lire ma lettre. J'ai été très sage cette année, j'ai presque eu mon diplôme, j'ai pas trop dépenser d'argent, je cherche du travail consciencieusement, et j'ai même arrêter de fumer. J'ai été un gentil petit garçon, alors j'ai le droit à mes cadeaux.

Cette année, je voudrais:

- Une BMW à 30 000€ au moins.
- Un billet aller-retour pour New York.
- Un billet aller-retour pour Marie-Galante.
- Le double DVD de "L'âge de glace 1 & 2".
- Un abonnement à une salle de sport.
- Un jeu vidéo (Heroes Of Might and Magic V).
- Une surprise (parce que j'aime bien les surprises!).

Voilà, ça sera tout pour le moment. Si j'ai d'autres idées je t'enverrais une mise à jour.

Bonne fin de dimanche cher petit Papa Noël.

Le petit Gauthier.


Et ce matin, je trouve la réponse dans ma boite mail :

Bonjour Gauthier. Je suis le Petit Papa Noël et je suis très content de voir que tu as été bien sage mais je vais d'abord vérifier auprès de tes parents.

J'ai bien étudié ta liste :

- La BMW est en commande, délais d'attente 10 ans.
- Toutes les réservations pour NEW YORK et MARIE GALANTE sont complètes, rien de libre avant peufffffffff
- Le reste peut se négocier et pour la surprise on va dire euuuuuuuhhhhhhh un billet aller retour Paris-Toulouse !!!!

Le Petit Papa Noël.

Voilà, Je me sens un peu lésé… Je sais pas vous, mais je trouve que je me fais avoir ! Et pis d’abord comment il fait pour répondre directement avec le mail de ma maman ? Ah oui, parce que je vous ai pas expliqué, mais comme je connais pas l’adresse du Papa Noël, j’ai fait comme chaque année, je l’ai donnée à ma maman (enfin cette année j’ai été moderne, je lui ai envoyé par mail !). Et le Papa Noël il me répond avec l’adresse de ma maman ?

Il est trop fort ce Petit Papa Noël !!!! Mais un peu radin. Merde, il va falloir que j’bosse alors pour me payer tout ça ?

C’est trop’injuste !

vendredi 24 novembre 2006

Semaine de merde

Bon je sais pas ce que j’ai pu faire au vieux barbu là-haut (quoique j’ai peut être une petite idée !), mais il commence à me les briser menues… Je rappelle que la semaine a commencé par un vol de portable à l’arraché, donc ça ne présageait rien de bien bon.

Mis à part mon envie subite d’arrêter de fumer, histoire d’en rajouter une couche, je me tape une semaine pourrie. Je pourrais trouver des petits bonheurs, mais j’ai du mal.

Tous les gens qui me connaissent bien vous diront la même chose « si tu as une MST indéfinissable, appelle Gauthier, il l’a obligatoirement déjà eu, il pourra te dire ce que c’est ! ». Oui, des fois avoir eu prêt de 300 partenaires sexuels dans une vie, ça a des inconvénients.

Donc j’ai tout fait ou presque : bléno, morpions, mycoses, staphylocoques, gale, et j’en passe sûrement. Oui la gale, vous avez bien lu, ma plus belle réussite, extrait de conversation avec mon médecin de famille :

- Je suis allé faire des analyses en ville pour essayer de comprendre ce que j’ai, et en fait c’est la gale, j’ai un traitement à faire, assez contraignant d’ailleurs…
- Ben zut alors, je suis désolé Gauthier, ça fait trois mois que je cherche ce que ça pouvait être, mais je pensais que la gale avait été éradiquée dans les années 70 !
- Il semblerait que non, si j’attrape la peste je vous autoriserai à publier un article, promis !


Voilà, même mon médecin est dépassé par les évènements ! Y a de quoi finir hypochondriaque quand même (ça tombe bien je le suis !). Bref maintenant je sais les dépister avant que ça s’aggrave, je sais quel traitement je dois ingurgiter ou tartiner avant même d’aller voir un médecin. Tant et si bien que mon cher docteur me faxe les ordonnances faisant confiance à mon jugement !

Et mercredi, une nouveauté. Mais alors une vraie ! Il s’agit d’une magnifique tâche brune sur mon pénis, de quelques centimètres de diamètre, à tendance violacée. Elle est apparue en quelques heures (je l’avais pas en prenant ma douche, 4h après je vais vidanger ma vessie et elle est là !). Sur le coup je m’affole pas… Je sais même pas pourquoi…

Hier j’ai commencé à baliser un peu, j’ai appelé Emma (elle est infirmière), et elle sèche, alors on fait tous les deux des recherches sur le net, et on trouve rien. Au début je pensais que c’était un chancre syphilitique, mais après avoir vu des photos sur google image (je vous le déconseille, c’est à vomir), il ne s’agit absolument pas de ça…

Alors quand on cherche « tâche brune », on tombe sur « cancer de la peau ». Sympathique non ? Et après avoir lu quelques forums spécialisés, je pense qu’il s’agit d’un bleu un peu bizarre.

Alors me direz-vous judicieusement, comment se fait-on un bleu sur le pénis ? Lucie m’a dit « mais arrête d’enculer des murs ! ». Merci pour tes conseils Lucie, tu es inestimable, que ferais-je sans toi ?

Voilà, c’est tout simple, je pense qu’un petit vaisseau a éclaté, et que ça prend cette couleur bizarre pour, en gros, me faire chier… Je ne vois pas d’autre explication ! Ça ne vous dit toujours pas comment c’est arrivé ? Ok, disons que, ben, j’étais en train de m’en servir juste avant… Voilà ! Je n’en dirais pas plus sans la présence de mon avocat !

Donc plan de bataille : lundi je vois un médecin pour obtenir du ziban, si la tâche suspecte est encore là, je lui montre mon zizi ! Sympa non ? Surtout que ça sera la première fois que je la rencontrerai, et j’adore montrer mon zizi à des inconnus, surtout quand il s’agit d’une femme !

Je vais aller m’acheter un pèse-personne, ça va m’occuper…

Gauthier qui arrête définitivement la branlette ;)

10€

Ce soir ça fait 48h que je ne fume plus. Bon ok, pas de quoi battre un chat. Mais bon merde quoi, la dernière fois que j’ai passé 48h sans fumer dans ma courte vie, c’est parce que j’étais sur un lit d’hôpital relié à une pompe à morphine… Donc ce petit goût de victoire qui m’envahit est légitime !

Et puis je me dis que ça fait 10€ d’économiser, alors même si je reprends demain, ça fait toujours ça de gagner.

Quoique, j’ai dépensé 14€ pour une semaine de patch, et 16€ de compléments alimentaires (anti-stresse, anti-bouffe, anti-prise de poids…), donc ça fait 30€ de dépenser pour arrêter la clope. Pour rentabiliser il faut que je tienne 6 jours, et puis ensuite je commencerai à faire du bénéf…

Mais en fait non, parce que j’aurais besoin pendant un moment de mes patch, et puis de mes anti-stresse, et puis je ne parle pas des tablettes de chocolat…

Et puis merde, l’argent que je dépense pour arrêter de fumer ne me tuera pas lui ! Alors c’est du bénéfice quand même…

NO PASARAN !!!!

mercredi 22 novembre 2006

On parie ?

Je viens de me coller ça sur l’épaule gauche :



Alors oui, je fume plus d’un paquet par jour et je n’ai jamais eu l’intention d’arrêter ou même de diminuer. Parce que je suis adulte, et si je veux mourir et dépenser tout mon fric dans des conneries, ben c’est mon droit le plus strict, merde !

Hier soir, je suis au lit, il est 2h du mat’ et j’arrive pas à dormir… Je tourne et je retourne, puis je me mets un film (Astérix et Obélix, mission Cléopâtre). Je matte mon divx, je mange du chocolat, je fume une, puis deux, puis trois clopes. Puis j’éteints tout ça et je me couche.

Bon je vis dans un placard, donc quand je fume trois clopes coup sur coup, ça fait un peu ambiance brumeuse. Mais d’habitude je m’en accommode très bien ! Et là ça m’a gonflé, j’ai ouvert en grand, j’ai laissé ouvert toute la nuit d’ailleurs.

Et j’ai pris une grande décision en allumant ma clope du réveil ce matin, ça sera la dernière. Bon ça c’est vite dit, mais il faut pouvoir suivre après.

Alors voilà, patch de 21mg pendant 7 jours, puis je fais le point chez un médecin, si ça va je diminue le dosage, si ça va pas j’oblige mon médecin à me prescrire du Ziban. Et puis voilà, je vais tenir, je peux tenir !

Et rien que pour faire mentir Mister Big, je vais arrêter de fumer pour de bon !

Alors, à votre avis, je tiens combien de temps ? 1h, 1 jour, 1 semaine, 1 mois, 1 vie ?

mardi 21 novembre 2006

Ya des jours comme ça…

Je suis désolé de faire un peu le mort ces temps-ci, mais bon c’est pas la joie. Et pour en rajouter une couche quand je décide de sortir de chez moi c’est la cata version « toi aussi prends toi ta fin du monde dans la gueule ! ».

Donc vendredi après une semaine de « je refuse de sortir de sous ma couette parce que je suis malheureux » (cf l’article de Lundi dernier), je me prends en main et je me dis « mon coco, tu vas sortir, passer un bon week-end, et lundi tu m’avales cette ville de merde et tu t’accapares le monde ! ». Si c’est pas de l’auto-persuasion de winner ça ! J’accepte donc d’aller boire un verre avec Nina, Tatiana et deux de ses coupines. Puis je dois enchaîner sur la présentation avec l’amoureux de Larouquine. Bref de l’échange de potin arrosé de vodka, voilà ce qu’il me faut…

Je me pointe donc (en retard) dans un bar avec les premières (oui je ne pouvais pas mélanger ces gens, si vous ne savez pas pourquoi, allez demander au protagonistes !). On papote, on boit, on mange (enfin pas tout à fait dans cet ordre-là, mais le résultat reste le même…). Il s’avère qu’une des filles présentes ne comprend pas les mots « subversif » et « ludique », qu’elle ne connaissait pas le Prince Albert, et quand pour lui expliquer je lui ai dit « le mari de la reine Victoria hein, pas celui de Monaco ! », elle m’a répondu « la reine qui ? ». Ok laisse tomber chérie :

- Subversif ?
- Oui, en gros quelqu’un de subversif c’est un peu quelqu’un qui va à contre-courant…
- Ah c’est quelqu’un de contradictoire !
- Non il n’est pas contradictoire, il est en contradiction avec les normes, ce n’est pas pareil !
- Ah c’est un anarchiste !
- … Non, enfin quoique les anar peuvent être taxés de subversivité, mais ce n’est pas vraiment ça… *Je recommence l’explication avec des mots plus simples*
- Oui donc c’est l’anarchie !!! (Là elle est toute fier !)
- Non, ça n’a rien à voir… *Dernière tentative, parce que je suis gentil*
- Oui je comprends, c’est l’anarchie !
- Ok… Et tu fais quoi dans la vie ?
- Je suis en thèse, et toi ?
- … Elle est où la caméra ???????


Et non ce n’était pas un canular… Comme quoi les diplômes ça fait pas tout ! Bref, je sors de là (en retard) pour me rendre à mon second rendez-vous. Je suis à Bastille, je prends donc la rue de Rivoli pour rejoindre le Marais. Là j’appelle Mister Big pour lui raconter mon début de soirée et me foutre copieusement de la gueule de la thésarde.

Juste après Bastille, un mec louche me croise, bloque, et m’emboîte le pas. Je me dis « mais non tu te fais des films ma fille, combien de fois toi même tu as fait demi-tour au milieu de rien sans aucune raison apparente, juste parce que tu venais de sortir de tes rêves et que ça faisait 10 min que tu avais passé la rue que tu devais prendre ! ».

Je reste donc au tel, et je sens presque le souffle du mec sur ma nuque. Mais bon tout va bien, il est 22h30, je suis devant St Paul un vendredi soir, c’est noir de monde, qu’est ce que je risque ? Ben je risque de me prendre un coup entre les omoplates, de me faire traiter de « sale tafiole » et de voir un black avec un accent des T-ci partir en courant avec mon téléphone tout neuf au bout duquel il y a un Mister Big qui ne comprend pas vraiment ce qu’il se passe…

Je me mets donc à hurler « Au voleur ! », classique quoi. Et les gens, beaucoup de gens, s’écartent sur son chemin, et il descend dans le métro sans encombre. Je le suis, je crache mes poumons, j’enfourche le portique (pas le temps d’acheter un ticket) et je le perds dans la station. Personne ne l’a vu, personne, pas même la fille qu’il a envoyé dans le décor juste devant moi, pas même les deux fonctionnaires inutiles de la RATP dans leur cahute pare-balle !

MAIS BANDE D’ENCULÉS ! SI QUELQU’UN SE FAIT VIOLER SUR LE TROTTOIR, VOUS LUI PROPOSER UNE CAPOTE AU VIOLEUR AUSSI ?????? AAAAAAHHHHHH

Ok entre un viol et un vol de portable il y a de la marge, mais bon quand je vois leur réaction, ça me laisse perplexe !

J’ai donc rejoint Larouquine et son homme, un poil irrité par les évènements, et les poumons à l’extérieur de mon thorax (penser à arrêter de fumer, ou penser à arrêter de courir après des voleurs !). Je fais opposition sur ma carte sim (enfin deux heures après puisqu’Orange a mis 2h à me répondre !!!!!). Et je finis par rentrer chez moi en mode paranoïa active !

Le lendemain, j’ai porté plainte, et j’ai vécu un vrai parcours du combattant pour obtenir une carte sim qui fonctionne. Mais bon je vous en fais grâce, à part peut-être la phrase de la fliquette pas du tout aimable qui m’a reçu :

- Et pourquoi vous faites ça le lendemain ? Si vous l’aviez fait hier, on aurait peut-être pu l’arrêter !
- Je porte plainte pour mon assurance ! La dernière fois que je me suis fait agresser, ils avaient des couteaux, je me suis fait tabasser, et quand j’ai appelé la police on m’a dit « vous saigniez ? Non ? Bon ben on a autre chose à faire, rentrez chez vous et venez porter plainte demain si vous voulez, mais bon ça sert à rien ! ». Et vu mon humeur d’hier, j’étais pas très réceptif à ce genre de comportement…

Bizarrement elle n’a rien répondu !

Me voilà donc revenu avec ma vieille rougne de portable qui marche quand ça lui chante… Et juste pour le côté fun de l’histoire, il faut savoir que trois heures avant que je me fasse agresser, j’étais au téléphone avec Lefroid, qui s’est fait voler son portable de la même façon en direct live ! Mister Big, fais gaffe à toi !!!!!

Moralité : je ne sors plus seul de chez moi la nuit, n’en déplaise à certain(e)s…

vendredi 17 novembre 2006

Les royalistes au pouvoir ?

Voilà, c'est fait, Ségolène Royal a été investie cette nuit par le PS. Et par plus de 60% des votants s’il vous plait ! Un raz-de-marée d’après le Monde. Il semblerait que l’incertitude qui planait au-dessus des votes des nouveaux adhérents (prêt de 70 000 sur l’année 2006 se sont nouvellement inscrits au PS) est en fait bien servit Mme Royale. Elle sera donc la candidate du PS.


Un raz-de-marée "royaliste"
LEMONDE.FR | 16.11.06

© Le Monde.fr


Ces deux compétiteurs se sont ralliés ce matin, ainsi que tous les ténors du PS. Plus étonnant même Laurent Fabius s’est déclaré en faveur de Ségolène alors que DSK a dit qu’il « voulait compter ». Pour ma part, j’apprécie DSK, et j’en parlais justement avec Lucie cette nuit sur MSN, j’aimerais qu’il soit appelé comme Premier Ministre si la gauche remportait les élections de ce printemps.

Par contre, certaines personnes ne sont toujours pas revenues à la raison, M. Mélenchon, porte-parole de Laurent Fabius, a déclaré "Je suis perplexe, ça me met dans un sentiment de consternation", et il a ajouté "la responsabilité des collectifs antilibéraux est plus grande que jamais : ils doivent arriver à dégager un candidat commun entre eux pour qu'il y ait une véritable dynamique de gauche". "Autrement la gauche va être déséquilibrée, si elle est uniquement appuyée sur le centre gauche. Il faut que toute la gauche soit représentée dans cette élection". Vous ne vous souvenez peut-être pas de ce monsieur, mais c’est lui qui fut la tête de gondole des anti-TCE au PS, avant que Laurent Fabius n’en prenne la tête. Il n’est donc pas besoin que je précise que je ne le porte pas dans mon cœur…

Maintenant il revient donc de « battre la droite ». Etant de gauche, je suis d’accord avec ça. Mais battre la droite pour battre la droite et ne rien amener de nouveau, non. Ok, en France on est pour l’alternance, et on sait qu’avec ce genre de discours on ramasse tous les mécontents (et ils sont nombreux en fin de législature). Mais moi je veux qu’on gagne sur un programme, sur des idées, sur de la nouveauté.

Mme Royale incarne cette nouveauté, c’est une femme, ok mais on va pas passer le réveillon là-dessus ! La plupart des gens voient en elle le renouveau de la classe politique, mais merde, elle est là depuis 1982 ! Je ne sais pas si les gens l’oublient, ou s’ils pensent qu’être en politique depuis 24 ans c’est peu. Remarque comparé à un Chirac, oui c’est une jeunette !

Et puis il faut revoir la communication, je suis désolé mais le slogan « Le devoir de victoire » ne me plait pas. Encore celui-là « Pour nous, c’est elle ! », là ok, c’est gentillé. Mais le « devoir de victoire », attend, on est où là ? Dans une république guerrière ? Déjà que notre hymne national appelle à répandre le sang, faut pas abuser….

Mais je ne peux m’empêcher de vous féliciter chère Ségolène (oui on s’appelle par nos prénoms, on est intimes maintenant !). Je vous souhaite bonne chance et bon courage pour arriver à l’Elysée. Et moi ? Ben je vais œuvrer pour que vous gagniez…

Amitiés socialistes et gauthiesques ;)

jeudi 16 novembre 2006

Interrogations

Je me demande quoi faire de ce blog… J’aimerais vous raconter ma vie, mes envies, mes angoisses, mes doutes, enfin tout quoi ! Mais j’ai rien à raconter, et je n’ai plus aucune inspiration, vous savez ce ptit truc qui fait que quand je raconte que j’ai rien fait de ma journée ben vous lisez quand même l’article. Et pis je ne suis pas Nina, je suis incapable de réfléchir au pourquoi-du-comment de tout ce qui se passe autour de moi pour vous livrer mon analyse…

Et puis je ne fais surtout plus rien d’intéressant ! À part « je cherche du travail, j’en trouve pas, je m’inscris au RMI ». Alors je vous mets des trucs de Youtube, des dessins que je vole ailleurs, des textes de chansons, bref ça part en couille…

Alors quoi, le temps que ma vie retrouve un quelconque intérêt je continue de remplir les blancs, ou je vous fous carrément la paix ?

Non je vous pose la question, enfin je la pose aux quelques acharnés qui sont encore là. Oui parce qu’en fait, ce qui m’a mis la puce à l’oreille, c’est la chute vertigineuse que mes stats viennent de faire ces trois dernières semaines. En gros j’ai divisé le nombre de mes lecteurs par trois ! Ça fout un coup à l’ego ça… Même si je suis pas un acharné des stats genre « je veux être premier de la plateforme, je veux être premier de la plateforme, je veux être premier de la plateforme ! ». Mais j’aime bien savoir que ce que je fais reçoit un minimum d’écho, sinon je me décourage.

Alors voilà : perte d’inspiration + perte de lecteurs = fin du blog ?

lundi 13 novembre 2006

Légère envie de mourir

Certains jours la vie me semble insupportable. Et ce lundi 13 novembre 2006, elle l’est particulièrement. Je n’ai pas besoin de vous rappeler que je suis en recherche d’emploi. Et étant donné que je suis diplômé bac+5 en Sciences po, je ne sais rien faire, ce qui n’arrange pas mes affaires. Enfin quand je dis diplômé, je m’avance, j’attends depuis 15 jours d’être convoqué à une hypothétique soutenance de rapport de stage. Donc en fait je ne suis même pas diplômé (ta sœur, putain, ils m’énervent !!!!!!!).

Mais bon, ça ne m’empêche pas de postuler partout où c’est possible. D’envoyer des CV à la tonne (vive les mails, ça économise les timbres). Et de rappeler la semaine suivante « Oui bonjour, alors vous m’engagez quand ? ». Parce que le RMI ça va deux minutes, mais moi là je suis à -485€ sur un compte et -163€ sur l’autre, sachant qu’en plus j’ai quelques 83€ de paiements différés… Bref, la prostitution reste toujours une option envisageable de mon point de vue… Ou alors résilier au moins une carte de crédit (j’en ai 4 en tout, c’est trop 4… surtout pour moi…).

Et puis, comme je suis un gentil garçon, le job de rêve me tombe du ciel. Coup de fil mercredi matin :

- Monsieur Gauthier ? Bonjour, je suis l’Enseigne de Vaisseau Biiiiiiip, un poste se libère dans la Marine Nationale, êtes-vous toujours en recherche d’emploi ?
- Oui bien sûr, de quoi s’agit-il ?
- Officier de renseignement embarqué sur un bâtiment qui va faire une tournée en Asie du Sud Est tout l’hiver, pour un départ le 20 novembre, ça vous intéresse ?
- …
- Monsieur Gauthier ?
- … euh… je signe où ????????


Et voilà comment en deux minutes cette adorable fille venait de me proposer le boulot de mes rêves. Bon je suis peut-être con, mais c’est vrai que quand j’ai envoyé mon CV à la Marine Nationale, je n’avais pas du tout envisagé que je pouvais me retrouver sur un bateau plusieurs mois d’affilés… Mais bon, une fois passé la surprise et l’enchaînement de questions à la vitesse de la lumière « mais je peux pas partir comme ça, je peux pas vivre en communauté fermée avec pleins de mâles hétéros à tendance homophobe, je ne peux pas laisser mes amis et ma famille, putain j’ai trop envie de partir !!!!!!!!! », il m’a semblé complètement naturel d’y croire. Et d’y croire à fond (limite si j’ai pas fait mes bagages le jour même).

J’ai donc rencontré cette gentille dame le vendredi, on a discuté une bonne heure, elle m’a dit que j’avais un très bon dossier (en même temps je la défie de trouver quelqu’un de plus à même que moi pour faire ce job !). En plus j’avais l’appui de mes anciens chefs, et d’un ancien prof qui connaît personnellement le Commandant du bâtiment (il s’est quand même rendu chez lui avec mon CV pour plaider ma cause, si c’est pas adorable ça !).

Bref tout semblait en bonne voie. Et moi je me voyais déjà passer les fêtes de fin d’année sur un bateau dans l’Océan Indien…

10h21, lundi 13 novembre 2006, le téléphone sonne :

- Bonjour Monsieur Gauthier, c’est l’Enseigne de Vaisseau biiiiiiiip, j’ai une mauvaise nouvelle, le poste a été annulé. Les délais sont trop courts, et après une modification de l’organisation à bord ils n’ont pas besoin d’une personne supplémentaire. Je suis sincèrement désolée…
- …
- Monsieur Gauthier ?
- … je suis terriblement déçu, mais c’est gentil de m’avoir appeler aussi vite.
- C’est normal, mais ce n’est pas votre faute, hein ! Vous allez trouver quelque chose j’en suis sûr…


Bon j’ai dû avoir une voix super déprimée parce qu’elle m’a vraiment pris en pitié. En même temps j’ai vraiment faillit pleurer… C’était le job de rêve, tellement de rêve que je ne l’avais même pas envisagé. On me le fait miroiter, et on me l’enlève. Je le vis pas super bien…

Mais bon, je suis quelqu’un qui ne se laisse pas abattre (enfin pas trop, enfin tant qu’il y a de la vodka quoi…), et j’ai envoyé 7 CV dans la demi heure qui a suivit (si c’est pas de la positive attitude ça !).

Voilà, maintenant je vais aller faire mes courses, et puis je vais passer l’après-midi à postuler partout. Et puis quand ma banquière m’appellera pour me dire que je ne peux plus me servir de mes CB, je lui répondrais de porter plainte auprès de la Marine Nationale !

mercredi 8 novembre 2006

La normalité

Comme dirait le sage « la normalité ne peut se définir que par rapport à un individu ou à un groupe d’individu donné », autrement dit « ce qui est normal pour moi ne l’est pas forcément pour toi ! ». Bon je ne suis pas sûr que ce que je viens de mettre entre les premiers guillemets n’ait jamais été énoncé de la sorte, et si je viens de l’inventer, ben pensez à mettre mon nom après si vous me citez ;)

Alors pourquoi je vous parle de ça ? Tout simplement parce que j’ai décidé de me prendre la tête sur ce sujet un poil polémique (j’aime être borderline !). Je me suis rendu compte qu’avec le temps « ma » normalité, ce que j’estime donc être « normal » ne l’était pas pour tout le monde.

Comme une très grande majorité des gens, je suis issu d’une famille d’hétérosexuels. Et toute mon enfance, j’ai regardé des Disney (que j’adore encore d’ailleurs), et j’ai toujours pensé qu’un jour je me marierais, que j’aurais des enfants, et que je ferais comme tout le monde quoi. Pour pousser le vice, je dois confesser que mon rêve de bonheur à 12 ans c’était : une femme, trois enfants, une vieille ferme en auvergne, et moi instituteur pour une classe unique avec tous les niveaux, dans un village de 200 âmes…

Dieu merci j’ai commencé ma puberté et j’ai évolué !!!!!! Et maintenant que j’ai 25 ans, j’avoue que je n’ai pas du tout réalisé mon rêve de bonheur de petit enfant, mais ça vous le saviez déjà !

Alors voilà, à l’adolescence, j’ai commencé à reluquer le cul des garçons, à 18 ans, je faisais mon premier touche-pipi, et à 25 ans j’ai baisé 20 tonnes de mecs. Outre la performance sportive que cela représente, ça m’a fait évoluer dans ma petite tête. Et ça ne m’a pas empêché de rester un éternel romantique. Oui je baise à tout va, mais je m’émeus toujours devant un bouquet de rose (note importante : jamais un mec ne m’a offert de fleurs, sauf une fois, un mec bourré qui m’a offert une rose qui pue en boite, il avait dû la trouver parterre je pense…). Ça doit être pour ça que j’aime offrir des bijoux et des fleurs à mes Moumours, parce que moi ça me ferait tellement plaisir d’en recevoir régulièrement que je transpose (il n’y a ici aucun message subliminale, je suis comblé les filles, pas de panique !).

Mais quelque chose s’est brisé en moi, c’est indéniable. Et aujourd’hui je suis arrivé à un point de non-retour. Oui, les films romantiques me saoulent, excepté quand il s’agit d’une histoire d’amour homo (hommes ou femmes sans distinction par contre, mais homo !). Mais voir Jean tombé amoureux d’Irène et que leur histoire se finissent bien ou mal, qu’elle soit bien jouée ou pas, qu’elle soit drôle ou émouvante, elle me saoule, point barre ! Ça ne me fait plus rêver…

Mais dès que je tombe sur une belle (ou pas) histoire d’amour homo, elle peut prendre toutes les formes qu’elle veut, ça peut-être un navet, c’est pas grave, je suis content/ému/révolté, selon ce qu’est le film/livre/ou autre…

Alors quoi ? L’hétérosexualité me saoule ? Oui en quelque sorte, mais surtout le vrai problème, c’est qu’elle ne fait plus rien vibrer en moi. Je ne ressens plus rien devant ces histoires, qu’elles soient réelles ou fictives. J’ai déplacé mon spectre de la normalité ! Pour moi un homme ne peut être qu’avec un homme, et une femme avec une femme. Et au vue de ce que la télé ou le cinéma nous servent en ce moment il n’est pas nécessaire de dire que je reste sur ma faim…

Et ça s’applique à tous les niveaux. La normalité chez le Gauthier, et ce depuis quelques années maintenant, c’est l’homosexualité. Alors après vous comprenez plus facilement pourquoi j’explose quand on me sert un fabuleux « mais les enfants d’homos seront malheureux, parce qu’ils ne seront pas dans une famille normale ! ». Pour moi une famille anormale, c’est un père alcoolique et une mère dépressive ! Là oui c’est anormal… Mais c’est gens là se reproduisent, et sans avoir la bénédiction des autorités (faudrait pas pousser, merci la DASS), personne ne les en empêche…

Et merde, je suis revenu au mariage et à l’adoption, alors que c’était pas le but, mais je crois que ça doit vraiment me travailler maintenant…

Je ne demande pas grand-chose en fait, l’hétérosexualité ne me convient pas, elle ne me dérange pas, mais elle ne représente plus rien pour moi, à part quelque chose « d’autre ». Et je demande ce même droit pour moi, les gens comme moi, et nos enfants. Je comprends les gens qui s’enferment dans un ghetto, la vie est plus simple, le spectre de la normalité se déplace de lui même et on n’a plus aucun effort à fournir pour se sentir bien. Mais je ne vois pas pourquoi je devrais faire ça ! Et pourquoi pas un pays qu’avec des gays et des lesbiennes, et puis on refait les guerres Israëlo-Arabes à notre sauce aussi ?

Je me suis construit ma vie, mon univers, avec mes référents. Je suis différent de vous. Mais on peut tous vivre ensemble, et faire en sorte que tout se passe bien sans que qui que ce soit se sente spolié de quoique ce soit ! Enfin ce n’est que mon point de vue…

dimanche 5 novembre 2006

Saturday night

En ce moment ma vie se résume à : je cherche du travail, j’en trouve pas, je m’ennuie, je m’inscrit au RMI, je m’ennuie, etc. Le constat est quelque peu décevant, je le confesse sans honte. Quand j’y pense, appeler ma mère pour lui dire « tu m’as payé un bac+5 en science po et ce matin je me suis inscrit au RMI, c’était pas la vie que tu rêvais pour moi, non ? » n’était la chose que j’avais planifié.

Pour l’instant ma mère le prend plutôt bien, mieux que moi, et à grand renfort de « mais je sais que tu vas y arriver, j’ai confiance, tu es intelligent, tu as déplacé des montagnes pour être là où tu es, alors accroche-toi ! » elle me remonte le moral…

Ça m’a pas empêché de faire n’imp’ le week-end dernier, mais je m’étais promis que c’était le dernier avant un long moment. Donc ce samedi, je me lève à midi (un record pour un samedi), et je décide de faire quelque chose de diurne (ça ne m’est pas arrivé depuis longtemps de sortir un week-end ailleurs que dans une boite ou un resto ou un bar).

J’appelle Nina :

- On fait quelque chose aujourd’hui ?
- Tout ce que tu veux, il faut que je sorte…


L’avantage avec Nina c’est qu’elle est dans à peu prés la même situation que moi de pas-de-job-je-m’ennuie-beaucoup ! Donc on décide de passer la fin de journée à la Cité des Sciences (subversion quand tu nous tiens…). Bon c’était sympa, mais je pense qu’on aurait plus apprécié si on n’avait eu 6 ans !

Après ça, vu qu’on fait attention à notre ligne, on braque un quick, et on se légume devant Charmed. Tout se passe bien jusqu’à 22h30, là black-out ! Bon vous devez suivre les infos, vous savez donc qu’une partie de Paris s’est retrouvée dans le noir pendant une heure, comme une grande partie de l’Europe. Et tout ça à cause des Allemands !!!!! (Enfoirés !!!) Bref on sort de chez moi, parce que l’ambiance rien-à-faire-devant-la-bougie, ça va deux seconde. On file dans un bar pas loin encore relié à un réseau électrique performant. On boit, je rentre chez moi.

Mon opérateur Internet (à savoir le câble, à savoir noos) a planté, donc plus de télé, et plus de net AAAAARRRRRRGGGGGGGGHHHHHHHH !!!!!! Tant pis, j’ai des épisodes de DH à regarder (saison 3 en VO, un pur régal !!!!!). Et je remarque que la sirène d’alarme qui retenti depuis le début de la panne de courant continue à hurler. Je me dis « bon c’est une voiture, la batterie va se vider et je pourrais dormir ! ».

MAIS PAS DU TOUT ! 1h46, la sirène retentie toujours, et ça me rend limite barge. Je décide de descendre pour voir ce qu’il se passe. Je fais le tour de mon pâté d’immeuble et je trouve la source du bruit : un appartement muni d’une alarme.

Ne sachant pas que faire, j’appelle le 17 :

- Euh bonsoir, je m’excuse de vous déranger, il ne s’agit pas vraiment d’une urgence, mais une sirène d’alarme retenti depuis prés de 3 h dans mon quartier et ça m’empêche de dormir !
- Vous habitez « à tel endroit » dans « tel arrondissement » ?
- Euh… Oui, mais comment vous savez ça ?
- Parce que nous sommes au courant monsieur, mais le propriétaire de l’appartement n’est pas joignable, et nous n’avons pas la possibilité de couper l’alarme !
- Donc il faut attendre ?
- J’ai bien peur qu’il faille attendre qu’il rentre oui, désolé !

Je suis rentré chez moi, en priant pour que ce connard se prenne l’amende de sa vie !!! Et après avoir regarder toutes les conneries que j’avais sur mon disque dur, pris un lexo et bourré mes oreilles de coton, j’ai sombré dans le coma vers 5h du mat’

Quand j’ai ouvert les yeux à 9h, la sirène retentissait toujours, je me suis donc intérieurement dit « Dieu si tu existes c’est maintenant que tu dois m’assommer ». Et je me suis redormi jusqu’à midi ! La sirène avait cessé à ce moment-là

Alors voilà, je décide d’être sage, de me culturer même (pour un samedi merde c’est quand même pas habituel chez moi), et je me retrouve avec l’impossibilité de dormir !!!!!

Alors c’est décidé, le week-end prochain, je me murge, je prends de la coc, je fume de l’herbe de Tchernobyl, et je finis dans une boite super select’ à boire du champ et à vomir sur la Terre entière… Au moins je saurais pourquoi le dimanche je suis dans cet état !!!!

Non mais…

vendredi 3 novembre 2006

Lecteurs, je vous aime!

Voilà il y a quelque temps je découvrais Londres et ces bornes internet dans tous les coins de rues pour envoyer des mails vidéo à ses amis/famille/collègues... Et je vous demandais gentiment de me faire parvenir vos vidéos si toutefois vous passiez par la british capitale.

Une fois de plus je dois avouer que je vous aime lecteur (enfin plus particulièrement un pour le coup!). Oui Hugo m'a fait parvenir une ch'tite vidéo de Trafalgar Square où il s'ennuyait vraisemblablement avant un test de QI en vue d'une hypothétique embauche! Et donc il nous en fait profiter, et comble du bonheur j'ai le droit de la publier sur le blog, donc vais pas me gêner!

Donc rien que pour toi lecteur, et aussi pour te rappeler que si tu passes par là bas tu as le droit de faire pareil, je te mets la vidéo.



Et puis soyons fous, tu vis dans une capitale étrangère, ou assimilée capitale (New York, Barcelone, Sao Paulo, Sidney...), envoie ta vidéo et je la publierais (n'oublie pas les billet d'avions pour que je puisse venir te faire un bisous sur le front ;) Qui ne tente rien, n'a rien!)

mardi 31 octobre 2006

Une décision

Je sais que vous n’aimez pas des masses quand je parle d’autre chose que de sexe, mais après tout je suis chez moi et je fais ce que je veux, non ?

Avant de continuer, si vous voulez un instantané de mon week-end, allez sur le site de 7h48, elle en parle très bien, je n’ai rien à redire.


Maintenant je vais vous parler de quelque chose qui me turlupine depuis quelques mois déjà : la présidentielle 2007. C’est une ambiance de fin de règne qui prend la France en ce moment, on vit le moment de façon euphorique, tout semble possible, le vieux lion est à terre et rien ne semble pouvoir le relever. Alors voilà, la course à la succession est ouverte, qui de la droite ou de la gauche ? Mais la vraie question en fait est qui de Sarko, du Brushing, de Ségo ou du Nazi va créer la surprise et l’emporter ? Qui va poser ces jolies fesses pour cinq années à l’Elysée ?

Ça ne vous tracasse pas un peu vous ? Moi je vote depuis maintenant sept ans. Sept années où j’ai toujours voté en mon âme et conscience, sept années où je savais que je faisais le bon choix, pour moi, mais aussi pour ma ville, ma région, mon département, l’Europe ou la France. Sept années où tout était clair : « de toute façon je ne vois pas pourquoi je me prends la tête, dans le fond ça ne va rien changer ! ». Excepté les deux dernières fois : les présidentielles de 2002 (j’ai voté Chirac, j’ai voté Chirac, j’ai voté Chirac, et pour ça je finirais en enfer, mais bon avais-je le choix ?), là il est évident que ça aurait pu tout changer si l’autre débile avait emporté la course ! Et puis pour la constitution européenne, que je pleure depuis son rejet par une populace gauchiste et manipulée… Mais bon je ne vais pas m’emporter en vous disant que tous ces cons ont fait les choux gras de l’extrême droite et ont participé à paralyser un peu plus les relations internationales, non je ne vous dirais pas ça, on s’en fout !

Alors nous voilà reparti pour un tour (ou plutôt deux), mais cette fois les choses peuvent changer. Les hommes (et femmes) politiques ont compris que la masse était vraiment malléable à corvée, et ils savent s’en servir (ils sortent tous de l’ENA et il y a des cours intitulés « comment manipuler les pauvres abrutis de français », j’exagère à peine… Vous avez déjà suivi des cours de marketing politique ? Moi oui, et sachez-le : vous êtes cons, c’est là-dessus que se base toute la réflexion !). Donc nous voilà en train d’assister à un combat des chefs avec en sous-titre « on fait ça pour vous ! ». Ouais, la belle jambe ! N’empêche moi je suis toujours au chômage avec un bac+5 connard !

Mais je ravale mes angoisses et surtout mes revendications, pour penser à l’avenir du pays, de l’Europe, et du monde en général, qu’est ce que je veux pour demain ? J’ai une idée assez précise de ce que devrait être la vie politique, de ce que devrait être les institutions, de ce que devrait être l’Europe, et de ce que devrait (ne pas) être les Etats-Unis. A partir de ce constat, j’ai feuilleté les programmes de chacun, et après avoir bien rit, bien vomi et surtout bien pleuré, je suis arrivé à un constat amère : putain personne me fait bander !

Alors quoi ? Je prends le « moins-pire » ? C’est ce que j’ai fait au début, oui je me suis assis et j’ai assisté au combat des chefs, en me disant « quand il n’en restera que deux je choisirais ». Et puis je me suis réveillé.

J’ai abandonné l’Histoire pour la Science Politique pour la raison suivante : je ne veux plus assister impuissant au déroulement passé du monde, je veux participer, à ma petite échelle, au devenir du monde ! Ambitieux isn’t it ? N’empêche c’est ce qui m’a fait faire ce que je fais en ce moment (non pas le chômage crétin, mes études !). Et alors que le monde (pardon, la France) se met en ébullition pour les élections je choisis de m’asseoir et de regarder ? Mais non ! Je me fous ma claque et je me lève !

Alors voilà la décision est prise (enfin dans un premier temps ma CB) et je fais en sorte que ma voix soit entendue : j’adhère au PS, et à l’assoc de Ségo !

Voilà à partir de maintenant, et à ma petite échelle, je vais œuvrer pour que Ségo soit assise derrière son bureau à l’Elysée. Elle comblera mes espérances peut-être, elle me décevra peut-être, mais dans tous les cas, quoi qu’elle fasse, j’aurais participé ! Et je serais en paix.

Toi qui me lis tu as le droit de faire comme moi (pas comme moi dans le sens toi aussi devient Ségo-addict, mais dans le sens tu as le droit de te faire entendre), tu es dans un pays libre, où il est possible et encore utile de voter, alors bouge-toi ! Ça vaut ce que ça vaut, mais moi je crois en la République, je crois en la démocratie, et je crois en ce pays et à son ramassis de bulbes atrophiés par la star’ac. Le Français n’est pas mauvais, il est juste (un peu) sous-développé.

jeudi 26 octobre 2006

Je ne suis pas fier

Article écrit il y a quelques mois, mais j’ai envie de vous le faire lire…

Je dis souvent que je suis une pute, souvent sur le ton de l’humour, en référence aux centaines d’hommes qui ont partagé ma couche. J’en suis à quelque chose comme 450 mètres de haut si je les mets les uns sur les autres, j’ai baisé 20 tonnes de chair (plus ou moins flasque), et j’ai sucé l’équivalent d’un immeuble de 15 étages (si on ne compte que ce que j’ai avalé, donc vous avez compris…). Bref, un constat digne d’une travailleuse sociale du bois !

Souvent j’y repense, en me disant que même si dans le lot yen a qui me donne envie de vomir quand j’y repense, il y avait bien quelque chose sur le moment qui ma donné envie. Une étincelle qui m’a permis d’avoir une érection et de prendre du plaisir. Bref je suis un homme, et malgré ce qu’en disent les filles, on n’est pas des machines à baiser, on a une sensibilité quand même.

Alors qu’est ce qui m’a permis de baiser tous ces thons, qu’est-ce qui m’a permis de ne pas vomir pendant que je le faisais, qu’est-ce qui m’a empêché de demander de payer avant de passer à l’acte ? Je dis souvent que si certains m’avaient laissé 50€ sur l’oreiller, ça n’aurait pas été plus glauque. Et pourtant je ne l’ai jamais fait (me faire payer). Pourquoi ? Je dois avoir une dernière once de dignité quelque part…

Non c’est surtout parce qu’il doit y avoir quelque chose qui m’a motivé sur le moment, mais pourquoi je n’arrive pas à me souvenir pourquoi j’ai couché avec ce thon si horrible et si nul au pieu ! Pourquoi ? Putain, mais il y a bien quelque chose, je sais pas moi, ne serait-ce qu’un état éthylique profond, ou sous prod’, ou une intense dépression… N’importe quoi, mais quelque chose !

Voilà ce à quoi je pensais lundi soir, et j’étais incapable de mettre le doigt dessus. Mais je n’étais pour autant pas prêt à me résigner, non ce n’est pas possible, il y a forcément quelque chose qui m’a poussé à coucher avec eux. Ce fut peut-être bref et insoupçonné, mais sur le moment il y a dû y avoir quelque chose !

Et à force de me poser cette question, j’ai décidé de tenter une expérience. Et je n’en suis pas fier de devoir arriver à de telles extrémités… Je prends un mec au hasard sur msn, un qui me veut depuis quelques semaines, un qui me fait comprendre que je peux faire tout ce que je veux avec lui parce que je suis trop beau, gentil, fantastique, blablablabla…

Je le choisis selon les critères suivants : il ne plait pas en photo, il est trop vieux, trop poilu, trop pédale, sans rien qui puisse me donner envie ne serait-ce que de lui faire un smack ! Bref tout en ce mec me répugne complètement. Et je lui dis « ok, ce soir on baise ».

J’ai déjà eu des pannes, une seule complète, et deux autres qui sont venues troubler mes ébats de façon intermittente. Il serait tout à fait logique que j’en ai une totale.

J’arrive chez lui, on papote, il m’offre un verre d’eau, on fume une clope, et il se colle à moi, beurkh il est vraiment pas beau… Je lui demande de changer la musique pour qu’il se décolle, je prends une respiration, et il se recolle à moi aussi tôt, me couvrant de compliments, mais rien n’y fais, j’ai toujours envie de vomir…

Il commence à m’embrasser, j’ai le cœur au bord des lèvres… Je lui demande de baisser la lumière, il s’exécute. Et là il commence à se déshabiller « Gauthier ferme les yeux et pense à autre chose » me dis-je ! Et il m’enlève mes vêtements, je lui précise que je suis fatigué, d’où l’absence d’érection, il me dit que c’est pas grave qu’il va s’occuper de moi !

Et il s’occupe de moi, et je ferme les yeux, tout le temps, je les ferme quand je l’embrasse, quand il me suce, quand je le suce, tout le temps, le plus possible, il ne faut surtout pas que je le vois, je m’imagine à des milliers de kilomètre, faisant tout autre chose, mais rien à faire je suis bien sur son canapé en train de le sucer…

Il est très câlin, très affectueux, me couvre de compliments, et me demande de le prendre. J’en suis incapable, mais merde, j’ai déjà fais tout le reste, il faut que je sache si je peux jouir… Je peux être un bon acteur, mais là je ne pourrais pas faire semblant !

Je l’ai pris, et j’ai joui, en fermant les yeux… Je me suis déjà senti une merde dans ma vie, mais vraiment une merde, mais jamais comme ça ! Je suis pire que tout, comment peut-on coucher avec quelqu’un qui vous répugne, qui vous dégoûte, et avoir quand même une érection et une éjaculation (je ne me ferais pas l’affront de parler d’orgasme, parce que là par contre j’en ai pas eu !).

Alors voilà, j’en fais le constat suivant : j’ai sûrement déjà dû faire ça dans ma vie, mais je ne m’en souvenais plus, je me raccrochais à la douce pensée que « non mais il y avait forcément quelque chose qui t’as donné envie sur le moment ». Maintenant je sais que non, ce n’est pas le cas !

J’ai honte, je me dégoûte, je salis tout ce que je touche, je mérite mon célibat et ma solitude.

mercredi 25 octobre 2006

Sainte drogue, priez pour nous !


Je vous fais juste un petit post pour vous dire une chose : la drogue c’est pas bien ! Et je sais de quoi je parle ! Alors petit plantage de décors : nous sommes un soir de semaine, Gauthier attend 7h48 qui doit lui amener son rapport de stage tout imprimé, il est 19h20. 7h48 arrive, ils s’embrassent, ils papotent, échangent les derniers potins, boivent une vodka, et 7h48 propose de fumer un joint pour fêter ça (fêter quoi, on sait pas, mais ça nous faisait plaisir !).

Gauthier d’humeur triviale accepte, bon il fume pas souvent le gaugau mais il aime bien ! Et 7h de rouler son truc en précisant qu’elle la tient de je-ne-sais-qui qui fait pousser ça dans son jardin, en général c’est meilleur !

Alors là pour être meilleur, je pourrais pas dire, parce que tout ce dont je me souviens, c’est qu’après avoir fumer la moitié de ce truc (qui a dû en fait pousser au cœur du réacteur explosé de Tchernobyl), on a complètement décédé !

À 20h j’étais mort, raide, détruit, ravagé, explosé, bref défoncé ! Mais merde j’ai pris des quantités pas croyable de coc, d’exta, de md, et je me retrouve minable à souhait après un DEMI-joint à deux !!!! Mais je vieillis, je vous le dis ! C’est plus possible…

Résultats des courses, on a passé 1h à comater sur mon canapé, à se dire « il faut aller au resto, il faut aller au resto, il faut aller au resto… » On a fini par bouger pour aller à notre cantine, mais on a eu du mal.

Là les serveurs on était grandiose, ils ont mis 3h à nous servir le repas, nous laissant bien le temps de décéder sans eau, sans cendrier, sans bouffe, sans vin, sans dessert… Bref comme d’hab quoi !

Alors moi je dis non à la drogue ! Et ne me dites pas qu’un joint c’est pas de la drogue, il m’en reste la moitié dans mon cendrier, je vais le faire analyser, parce que c’est pas normal…

Maintenant je dois relier mon rapport et aller le déposer à ma fac, je pense que je peux le faire, allez, courage Gaugau !!!!!


Gauthier peace.

lundi 23 octobre 2006

Humeur(s)

Bon, voilà, c’est fini. Je viens d’envoyer mon rapport de stage dans sa version finale à mon tuteur de stage, avec les annexes et tout et tout. Il va me corriger les fautes (oui je ne sais toujours pas écrire), et moi demain matin je vais courir dans un cyber pour l’imprimer. Oui merveilleuse nouvelle : mon imprimante m’a lâcher, la pute ! Et moi je dois faire deux exemplaires d’un truc de 60 pages, ça va me coûter combien encore la blague ?

Je rappelle que je suis fauché (oui je sais, j’ai une Amex, mais Mathilde je te rappelle que je suis FAUCHÉ !). J’en ai marre de bouffer des pâtes…

Donc voilà, l’humeur devrait être joyeuse, mais elle ne l’est pas du tout. Oui j’ai fini, donc ça me fait un poids de moins, c’est sûr. Mais c’était la dernière chose que me raccrochait à la vie étudiante. C’est la dernière fois que je j’écris quelque chose dans le cadre de mes études, et forcément c’est super nul et je n’ai qu’une seule envie c’est de le brûler et de m’enfuir dans une yourte en Mongolie. Surtout que je le sais, passer ma vie à faire du formage avec du lait de jument, c’est ma voie…

Donc maintenant je n’ai plus d’excuses. Oui c’est surtout ça qui m’affole. Oui parce que ça fait 15 jours, que quand on me demande « alors tu as du travail ? » je réponds « eh oh, j’ai pas que ça à faire, je fini mon rapport là ». Mais maintenant je vais leur dire quoi ? « Eh oh j’ai pas que ça à faire, je fini ma partie à Civ IV ». Je peux vous dire que si je fais ça je me prends toutes les foudres et flammes de l’enfer en même temps. J’aime mes amis et ma famille, mais ils sont pas du style à me laisser mariner dans ma fange. Non, ils vont plutôt m’en sortir à coup de crics !!!!

Et autant que je m’en souvienne, j’aime pas ça… Enfin bref, je n’ai plus d’excuses, je n’ai plus d’argent, et j’ai besoin de prendre une cuite bordel !!!! Oui ça fait trois semaines que j’ai aps fait n’importe quoi de ma vie. Trois semaines d’abstinence festive. Alors la première semaine ça allait, j’avait abusé à Toulouse, donc je n’étais pas en manque. Ensuite j’ai vu mon Baby Boy, j’ai remplacé une orgie de type alcoolique par une de type purement sexuel (et Dieu que c’était bon). Donc là pareil, pas de hargne… Et ce week end, j’ai refait mon rapport de stage parce que mon tuteur voulait que je change tout, pour m’apercevoir à al fin que non ce que j’avais fait était très bien, donc j’ai taffé pour rien… Et là, nous sommes lundi, et j’ai rien fait du week-end à part bosser, aller au ciné, et j’ai vu quasiment personne (Lefroid et une copine de fac, sur trois jours, quand on me connaît c’est quand même très peu !).

Voilà, alors j’aurais envie de vous dire le Gaugau est de retour, il va faire n’importe quoi de son corps, de son foie, de ses narines… Mais le Gaugau il est fauché (si je l’ai pas dis 18 fois dans l’article !!!!) et il est monogame (mais ça va plus décidément…) !!! Alors la débauche, si ça se résume à faire une indigestion de série TV avec mon pot de nutella, je dis non !

Quoique, pour le coup je serais vraiment subversif à donf, non ?

Bon si vous avez des idées pour me divertir, je suis preneur ! Comment ça il faut que je trouve du taff ? Mais vous allez pas vous y mettre vous aussi ????? OUIIIIIIIIIIIIIIN JE SUIS PERSÉCUTÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉ !!!!!

De toute façon, je vais aller acheter des clopes, voilà, ça sera ma seule occupation de la journée, mais je la revendique fièrement…


Gauthier part en live.


Ps : penser à ne pas répondre à l’invitation de l’acteur porno qui veut me voir ce soir. Je pense que ça va mal se terminer avec mon envie de faire des bêtises…